Mignon

surtout l'amour.novalis le dit: « L'amour est mort, seula la poésie le fait parler ». Cher lecteur, cette anthologie comporte douze poèmes classés par siècles tous bien différents. J'ai tout d'abord choisi deux poèmes du XVIème siècle, « Rossignol mon mignon » de Ronsard et « Ces cheveux d'or » de Du Bellay.Ce siècle est celui de l'humanisme et de l 'école de la Pleiade. La Pleiade impose l’alexandrin et le sonnet comme des formes poétiques et abordent quatre thèmes principaux : l’amour, la mort, la

baroque. Poème du XVIème siècle : La rose Mignonne, allons voir si la roseQui ce matin avoit descloseSa robe de pourpre au Soleil,A point perdu ceste vespréeLes plis de sa robe pourprée,Et son teint au vostre pareil.Las ! voyez comme en peu d'espace,Mignonne, elle a dessus la placeLas ! las ses beautez laissé cheoir !Ô vrayment marastre Nature,Puis qu'une telle fleur ne dureQue du matin jusques au soir !Donc, si vous me croyez, mignonne,Tandis que vostre âge fleuronneEn sa plus verte nouveauté

tandis que la femme est comparée méliorativement dans le texte de Ronsard o en effet chez Raymond Queneau le suffixe « ette » est dépréciatif, il rabaisse la jeune fille en lui donnant une image décervelée. o Chez Ronsard, la femme est appelée « mignonne » au vers 1, 8,13. Elle est comparée de façon positive à une rose (vers 1-3-5-6). La référence au soleil, à des couleurs chaudes, sont des flatteries destinées à la femme. • Ces poèmes sont des avertissements, avertissements qui sont perceptibles

séparera… Une jeune femme pénètre sur scène en faisant son jogging. Niels : T’as vu comme elle est belle ? La joggeuse s’arrête de courir et s’approche de Niels. Lone : Tu me trouves jolie ? Niels : T’es ravissante ! Lone : Merci. T’es mignon… Toi aussi, tu me plais ! Birthe : Faîtes comme si je n’étais pas là… Niels : Ce n’est pas difficile… Tu n’existes plus ! Birthe : Comment ça ? Niels : Je vais répondre à ta question… Le jeune homme embrasse Lone sur la bouche. Birthe

la rencontre amoureuse du héros, un des moments du conte traditionnel que tout le monde attend. Cette relation est ambiguë, c’est la rencontre de deux êtres différents pour un amour particulier. D’un coté, la jeune femme insignifiante, seulement « mignonne », sans qualité particulière mais sans défauts considérables, sauf quelque « caprices ». Et de l’autre côté, un homme à la cervelle d’or, un personnage au comportement logique mais étrange « qui ne savait jamais dire non » à ses demandes, pendant

ANALYTIQUE Ode à Cassandre Mignonne, allons voir si la rose Qui ce matin avait déclose Sa robe de pourpre au soleil, A point perdu cette vêprée Les plis de sa robe pourprée, Et son teint au vôtre pareil. Las ! voyez comme en peu d’espace, Mignonne, elle a dessus la place, Las ! las ! ses beautés laissé choir !

de RONSARD: LECTURE ANALYTIQUE Ode à Cassandre Mignonne, allons voir si la rose Qui ce matin avait déclose Sa robe de pourpre au soleil, A point perdu cette vêprée Les plis de sa robe pourprée, Et son teint au vôtre pareil. Las ! voyez comme en peu d’espace, Mignonne, elle a dessus la place, Las ! las ! ses beautés laissé choir ! Ô vraiment marâtre Nature, Puisqu’une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir ! Donc, si vous me croyez, mignonne, Tandis que votre âge fleuronne En sa plus verte

Ronsard Mignonne, allons voir si la rose. ( Recueil : Premier livre des Odes 1545) Mignonne, allons voir si la rose Qui ce matin avoit desclose Sa robe de pourpre au Soleil, À point perdu ceste vesprée Les plis de sa robe pourprée, Et son teint au vostre pareil.Las ! voyez comme en peu d'espace, Mignonne, elle a dessus la place Las ! las ses beautez laissé cheoir ! Ô vrayment marastre Nature, Puis qu'une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir !Donc, si vous me croyez, mignonne, Tandis

nous tuer, je suis indécise cela dépend de quoi on veut parler, par exemple je vais vous faire part d’une de mes peurs et peut être même que cela vous fera sourire. Eh bien figurez-vous que je crains les chiens, des petits comme des gros, des plus mignons comme des plus effrayants. Depuis que je suis enfant lorsque j’entends un chien aboyer non loin je commence à paniquer. Je vis dans un quartier plutôt calme avec de belles maisons très familiales. Qui dit maison et famille dit chien. Oui, il y a tellement

de fortune : « Plus d’un quartier va fondre et il restera de l’or aux doigts des gens qui chaufferont et remueront la cuve. » Saccard compte bien être de ces spéculateurs. C'est d'ailleurs le projet qu'on de nombreux hommes, notamment Charrier et Mignon. Ce chapitre annonce la spéculation à outrance qui touchera la ville. Le terme même de « Curée » est symbolique et métaphorique. En effet, le mot désigne la partie d'une bête que l'on donne en pâture à la meute après l'avoir dépouillée, suite à