Milieu du Ciel

rouille, flambaient avec les pétillements de brusques feux de fagots, dans l'air du soir. Et n'était-ce pas la gerbe finale, le gigantesque bouquet de pourpre, Paris entier brûlant ainsi qu'une fascine géante, une antique forêt sèche, s'envolant au ciel d'un coup, en un vol de flammèches et d'étincelles? Les incendies continuaient, de grosses fumées rousses montaient toujours, on entendait une rumeur énorme, peut-être les derniers râles des fusillés, à la caserne Lobau, peut-être la joie des femmes

cigarettes en cachette. Il avait pens aux rivires qui descendent doucement vers leurs estuaires, aux cris des mouettes, au vent, aux orages qui sifflent dans les mts des bateaux et aux sirnes des balises. Cest au dbut de lhiver quil est parti, vers le milieu du mois de septembre. Quand les pensionnaires se sont rveills, dans le grand dortoir gris, il avait disparu. On sen est aperu tout de suite, ds quon a ouvert les yeux, parce que son lit ntait pas dfait. Les couvertures taient tires avec soin, et tout

dans l’œuvre. ANALYSE DES FIGURES Les figures représenté sur le tableau de Guernica peuvent être très claires ou très ambigües dans l’image de ce qu’elles veulent exprimer. On observe que toutes les têtes des personnages sont tournées vers le ciel ce qui peut exprimer que les personnages espèrent un espoir de vie et l’arrêt des combats et des bombardements, l’arrêt de l’insécurité . Les bouches sont grandes ouvertes ce qui peut exprimer l’expression intense de désespoir , d’effroi et de douleur

que je me mis à rêver. Au fond de ce songe, mes rêveuses pensées pieds nus étaient en quête d’une aventure, elles s’envolaient vers d’autres cieux et me dirigeaient au cœur d’une mystérieuse forêt transylvanienne brodée d’arbres sombres où le ciel sans tain était constellé d’étoiles pâles comme du lait. Dans cette forêt à l’aspect fantasmagorique vivaient des âmes de morts arborant des mines de l’autre monde et aux visages et aux attitudes funèbres. Ces âmes erraient dans cette forêt et la hantaient

que, pour désigner la couleur, il emploie toujours rigoureusement le mot propre, à l'exclusion de la métaphore ? Le bras est-il toujours blanc, les cheveux toujours noirs ou blonds, le ciel toujours bleu ? Non. Nous voyons encore chez Victor Hugo des brus d'albâtre ou de neige, des cheveux d'or ou d'ébène, un ciel de saphir. le lui a reproché, et l'on a eu tort, car aucune contradiction. Victor Hugo n'a il On n'y a là voulu im- COULI ik, LA poser aux autres ni du mot propre :

devenait idéal; J'allais sous le ciel, Muse, et j'étais ton féal; Oh! là là! que d'amours splendides j'ai rêvées! Mon unique culotte avait un large trou. Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse. Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou Et je les écoutais, assis au bord des routes, Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes De rosée à mon front, comme un vin de vigueur; Où, rimant au milieu des ombres fantastiques, Comme

conclure le sujet en en résumant tous ce qu'on aura dis. I : Présentation de l'auteur et du tableau 1- L'auteur Le titre "Der Krieg" veut dire en français "la guerre". Le peintre de cet oeuvre, Otto Dix est né le 2 décembre 1891. Issu d'un milieux ouvrier, il a étudié à l'école des Beaux-arts de Dresde. Engagé volontaire lorsque la guerre éclate, il était Artilleur, mitrailleur. Il fut blessé plusieurs fois. Il dessine et peint les horreurs de la guerre. Il utilise une technique particulière

brun clair, gris) entrain de traverser les rails. Au second plan à gauche de l’oeuvre, nous pouvons distinguer une deuxième locomotive ou un wagon à l’arrêt (kaki, bruns clairs et foncés, gris), enfouit dans un nuage de fumée. Au troisième plan au milieu de l’oeuvre, nous pouvons distinguer une locomotive (gris foncé, noir) se dirigeant vers nous et sur le côté à droite, on peut aussi apercevoir une foule ( bruns clairs, gris) qui marche, attend sur le quai. La technique des personnages a été fait


 J’allais sous le ciel, Muse ! Et j’étais ton féal ; 
 Oh ! là là ! que d’amours splendides j’ai rêvées ! Mon unique culotte avait un large trou.
 -Petit-Poucet rêveur, j’égrenais dans ma course 
 Des rimes. Mon auberge était à la Grande Ourse. 
 - Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou Et je les écoutais, assis au bord des routes,
 Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
 De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ; Où, rimant au milieu des ombres fantastiques

comparaison. Premier axe : la coexistence de deux mondes La chute du poète dans le monde des hommes fait s’alterner deux champs lexicaux opposés : celui du ciel (oiseaux, azur, ailes, volait, ailé, nuées) et celui du monde des humains (hommes d’équipage, navire, planches, exilé sur le sol). L’albatros occupe pacifiquement le monde du ciel et malgré sa situation supérieure, ne semble pas en tirer vanité : la périphrase « indolents compagnons de voyage » insiste sur la tranquillité des oiseaux, sur