Mise En Scène Du Pouvoir De Louis Xiv

Lecture analytique n°9 : Bérénice (acte IV scène 5), de Jean Racine 1) Contexte de parution et histoire de l’œuvre Bérénice est publiée en 1670 par Jean Racine, célèbre tragédien, pendant l’époque classique (contrairement au Cid de Corneille (1637) de l’époque baroque). En 1670, la France connaît une époque florissante, grâce à l’apogée de Louis XIV. On parle de « Grand Siècle » et de « Grand Versailles ». Bérénice, qui met en scène l’amour impossible entre Titus, empereur romain, et Bérénice

chez Jacques Tati avec qui il cosigne des courts et des longs métrages. Sa collaboration avec Bunuel durera dix-neuf ans jusqu'à la mort du grand réalisateur. Parallèlement, il poursuit sa carrière de dramaturge et adaptateur en particulier avec Jean-Louis Barrault et Peter Brook. Parmi les scénarios écrits par Jean-Claude Carrière, notons Le Tambour, Un papillon sur l'épaule ou encore Le Retour de Martin Guerre qui lui vaut le césar du meilleur scénario en 1983. Il s'attaque également à l'adaptation

siècle débute sous le règne d’un monarque absolu (Louis XIV meurt en 1715) et s’achève avec la Révolution Française. Entre temps on peut distinguer 4 périodes : I) Louis XIV (1638-1715) règne de 1643 à 1715 : Rigaud, peintre officiel de Louis XIV, le représente en habit de sacre en 1701. Il apparaît en armure romaine, en référence à César et à son génie militaire (cf. prénoms des fils qu’il a eus de Mme de Montespan : Louis Auguste, Louis César, Louis Alexandre). Il dirige son armée et reçoit la

siècle 1589 – 1610 : Règne d’Henri IV 1598 : Promulgation de l’Edit de Nantes (révoqué par Louis XIV en 1685) 1610 – 1617 : Régence de Marie de Médicis 1617 – 1643 : Règne de Louis XIII 1618 – 1648 : Guerre de Trente Ans 1624 – 1642 : Richelieu ministre 1635 : Fondation de l’Académie française 1643 – 1661 : Régence d’Anne d’Autriche 1643 – 1661 : Mazarin ministre 1661 : Début du règne de Louis XIV (qui s’achèvera en 1715) Le contexte historique : Le Baroque se développe dans un contexte

sa mort. Au XIIIe siècle a) Construction autour des cathédrales, cernées de remparts pour en protéger les richesses. b) Amélioration des techniques de cultures. c) Les femmes sont respectées (culte de Marie). d) Centralisation du pouvoir royal : siècle du St Louis (Louis IX 1226 – 1270). Civilisations arabes a) Florissantes et raffinée. b) L’Europe chrétienne prend son or et esclaves. c) Très instruite : science des Anciens accessibles. École de traduction en Espagne, les arabes et l’algèbre. d)

la théâtralité, notamment dans les églises. En effet, ce qui rend les églises « baroques » est le fait que leur façade soit traitée comme un théâtre antique avec des colonnes, riches, peuplées de façades. Auparavant, jamais on avait osé mettre en scène un autel d’église, tel un théâtre, entouré de colonnes, peuplées d’anges et de saints de représentation biblique comme toile de fond. Le Bernin va jusqu’à placer des spectateurs autour de sa célèbre chapelle Ornano à Notre Dame de la Victoire. Le

I. La Fable : mise en scène pathétique de la souffrance d’un peuple. 1) Discours vivant. C’est un discours : - marques de l’énonciation : le locuteur et son destinataire - Temps verbaux : impératif, présent de l’énonciation « je supplie », « on ne veut plus » - Types de phrases : v.39 à 45 multiplication des interrogatives, phrases exclamatives C’est un discours vivant : - Réseau lexical de la colère : « vengeance, sévère, colère, offensée… » - Jeu de contrastes / antithèses : bonheur

la manufacture de Nancy, la compagnie Mavra a interprété Britannicus . Un texte de Jean Racine, mis en scène par jean Thomas Bouillaguet, Émeline Touron, et scénographié par René Maury. Jean Racine écrit Britannicus en 1669, c’est une tragédie qui raconte l’ascension de Néron au rang d’Empereur. Elle met en scène les passions du pouvoir et de l’amour. C’est une pièce construite de rivalités, initialement entre Néron et Britannicus, son demi-frère, puis d’autres tensions

représente la perfection artistique aboutie et indépassable. Racine mettant en scène dans ses tragédies des sujets antiques déjà traités par les tragédiens grecs illustre cette conception de la littérature respectueuse des règles du théâtre classique élaborées par les poètes classiques à partir de la Poétique d’Aristote. les Modernes, représentés par Charles Perrault, soutiennent le mérite des auteurs du siècle de Louis XIV, et affirment au contraire que les auteurs de l’Antiquité ne sont pas indépassables

Fontaine offre une vision de la société de son temps en mettant en scène un jardinier venu demander de l'aide à son seigneur. Lecture ! Dans quelles mesures ce texte est-il un apologue ? Nous montrerons d'abord que l'apologue est un récit vivant et plaisant, puis, nous analyserons la satire que l'auteur fait du pouvoir. I – Un récit vivant et plaisant 1 ) Une action concentrée * Schéma narratif : Situation initiale du v. 1 à 8 → Mise en place du décor + Imparfait à l'arrière plan. Élément perturbateur