Mise En Scène Ruy Blas

la réalité. La représentation implique l'illusion automatiquement. L'illusion signifie une erreur de perception qui fait prendre l'apparence pour la réalité. C'est alors qu'on peut dire que rien n'est vrai au theâtre, car en fonction du metteur en scéne, du dramaturge et des acteurs, la piéce peut beaucoup varier. Tout ce qui dans notre vie est réel comme le temps la parole, le lieu et l'espace sont transformé. Diderot dit "On se rend au spectacle avec la persuasion que c’est l’imitation d’un événement

que la lecture peut se suffire à elle-même; enfin, nous constaterons que lecture et mise en scène sont complémentaires. I Certes, la représentation peut être utile pour apprécier et comprendre une pièce de théâtre. 1- La représentation fournit davantage d'informations a) Sur l'époque et le lieu Les costumes et les décors donnent des info. sur le cadre spatio-temporel (ds .Ruy Blas,le contexte est important: monarchie, hiérarchie sociale) alors que le texte ne permet

surtout lors de la représentation. On peut prendre de nombreux exemples comme dans le Tartuffe de Molière, à l’acte deux scène deux, dans l’opposition entre Orgon et Dorine, les didascalies permettent de visualiser les réactions des personnages, leurs mimiques et mouvements et contribuent ainsi à l’effet comique, « Il lui veut donner un soufflet et la manque. » ou encore dans Ruy Blas de Victor Hugo, « Il va à la porte, l’entrouvre et revient. » , dans Le roi se meurt de Ionesco, « Le Médecin va jusqu’au

texte est la production « original » de l’auteur mais cette pièce étant destinée à être jouée on peut alors se demander ce qu’apportent le jeu des comédiens et les choix de mise en scène au texte ? Nous verrons tout d’abord les apports audio-visuels de la représentation théâtrale puis l’interprétation que fait le metteur en scène de la pièce puis les avantages de la « proximité » entre le public et les acteurs. Premièrement la représentation théâtrale remplit un rôle audio-visuel en complément du

- B) Micromégas page 6 à 8 - C) La princesse de Clèves page 8 à 10 - D) Manon Lescaut page 10 à 12 -E) Les fausses confidences page 12 à 14 -F) Ruy Blas page 14 à 16 -G) Les fleurs du mal page 16 à 19 -H) Le parti pris des choses page 19 à 202- Un journal du bord sur l’une des œuvres page 213- Diverses citations tirés des œuvres page

Comédie « romantique » : XIXe siècle, Musset avec On ne badine pas avec l’amour, 1834, fin tragique, p.125. 2) Tragédie et drame Tragédie classique : Racine, Phèdre, 1677 Drame romantique : XIXe siècle, Lorenzaccio de Musset, 1834 ou Victor Hugo, Ruy Blas, 1838, p.162. Tragédie (dans les pièces modernes) : cf ; théâtre existentiel, de l’absurde. Beckett = dramaturge irlandais mais amoureux de la langue française En attendant Godot, terminé en 1947 mais sortant de la guerre il la garde jusqu’en 1951

Giraudoux, mise en scène Georges Douking, Théâtre Hébertot : l'Ange 1943 : Une jeune fille savait d'André Haguet, tournée Rasimi 1944 : Au petit bonheur de Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène Pasquali, Théâtre Gramont 1945 : Fédérigo de René Laporte d'après la nouvelle de Prosper Mérimée, Théâtre des Mathurins : prince blanc 1945 : Caligula d'Albert Camus, mise en scène Paul Œttly, Théâtre Hébertot : Caligula 1947 : Les Épiphanies d'Henri Pichette, mise en scène Georges Vitaly

partie du texte. Le théâtre du XVIIe siècle comporte très peu de didascalies. Plus tard, elles se multiplient : les dramaturges, Hugo, puis au XXe siècle Beckett (document C), pensent que les éléments concrets enrichissent la pièce. Si le metteur en scène ne tient pas compte des didascalies, il ampute l'œuvre. Ainsi de Dom Juan et Sganarelle, au début de l'acte III de la comédie de Molière : ils sont habillés l'un en médecin, l'autre en habit de campagne ; si Sganarelle n'est pas en médecin, il ne peut

que son acte permettra aux républicains de libérer Florence de la tyrannie. Cet acte fait de lui le héros romantique par excellence. La pièce de Musset a été écrite pour être lue, et non pour être jouée, car elle aurait créé des difficultés de mise en scène et les nombreuses allusions politiques auraient amené des difficultés supplémentaires du vivant de Musset. On pourrait donc se demander comment Musset considérait sa pièce lors de sa publication. Comme un drame romantique ou plutôt comme une tragédie

qui, souvent, repose sur un conflit. Ainsi, les interruptions incessantes de Mme Pernelle qui coupe la parole à quiconque tente de lui répondre dans la scène 1 de l’acte I du Tartuffe de Molière, mettent l’accent sur le trouble et la division que fait régner le personnage éponyme pourtant absent, silencieux donc, et qui n’entrera en scène qu’à l’acte III. Cela permet également à Molière, grâce aux nombreuses apostrophes, de présenter les personnages et leur lien de parenté. Même fonction dans