Mme De Renal

enseigné le latin, Julien est engagé par Monsieur de Rénal, le maire de Verrières. Ce dernier, par vanité, recherche un précepteur pour ses enfants. Il juge nécessaire d'avoir recours à un tel service pour soutenir son rang face à la vie qu'affiche Monsieur Valenod, directeur du dépôt de mendicité. Timide et rebelle dans un premier temps, Julien ne tarde pas à trouver une certaine attirance à cette nouvelle vie. Il tombe sous le charme de Mme de Rênal et devient son amant. Elle l'initie aux intrigues

ne sais quoi de borné et de peu inventif. On sent enfin que le talent de cet homme-là se borne à se faire payer bien exactement ce qu'on lui doit, et à payer lui-même le plus tard possible quand il doit. Tel est le maire de Verrières, M. de Rênal. Après avoir traversé la rue d'un pas grave, il entre à la mairie et disparaît aux yeux du voyageur. Mais, cent pas plus haut, si celui-ci continue sa promenade, il aperçoit une maison d'assez belle apparence, et, à travers une grille de fer

commentaires fréquents et le travail remarquable du style ont amené les critiques à parler de réalisme subjectif. Résumé Julien Sorel, le fils d’un simple scieur, devient le précepteur des enfants de M. de Rênal, le maire de Verrières. Le succès de Julien auprès de ses élèves, et auprès de Mme de Rênal surtout, les soirées sous le tilleul, la stratégie amoureuse du jeune homme, finissent par éveiller des soupçons. Pour faire taire les rumeurs, Julien doit quitter son amante et sa position. Grâce à ses

noir ; la destinée serait alors un jeu de hasard où l’on peut tomber sur une bonne ou une mauvaise carte. On retrouve les deux couleurs à divers moments dans le roman. Traditionnellement, le noir est associé à la religion : l’habit que M. de Rênal fait confectionner pour Julien est un « habit noir » ; de même, arrivé aux portes du séminaire, le héros doit laisser ses habits civils chez l’hôtesse de l’hôtel des Ambassadeurs et revêtir son vêtement noir de séminariste. Le séminaire lui-même est

Julien Sorel. Julien est né et élevé à Verrières, comme fils d’un charpentier. Le curé du village, M. Chélan, lui a enseigné le latin, et grâce à ce savoir il devient précepteur des enfants du maire de Verrières, M. de Rênal. Après avoir séduit la mère des enfants, Madame de Rênal, et fait d’elle sa maîtresse, sa situation dans la maison du maire devient intenable. Il s’éclipse et va au séminaire de Besançon, pour étudier la théologie et devenir prêtre. De là aussi, il va être contraint de fuir

met donc en scène deux aspirations : d’une part la réussite sociale et d’autre part, l’amour. Nous sommes ici au chapitre VI du début du roman. Monsieur de Rênal a engagé Julien Sorel, fils de charpentier de la petite ville de Verrières, en qualité de précepteur de ses enfants. Ce passage se situe au moment où Julien arrive chez Madame de Rênal et fait sa connaissance pour la première fois. Jusqu’ici, Stendhal nous avait présenté séparément les deux personnages. Nous examinerons les différents moyens

Doux, à Paris et de nouveau dans le Doux, est reconstitué l’univers menant le héros Julien Sorel au crime. Alors même qu’il s’approche du pouvoir et de la fortune grâce à un mariage prestigieux, son ascension est brisée par son ancienne employeuse Mme de Rênal l’accusant d’être un séducteur et un arriviste ; pour se venger de l’offense, il tire sur elle et la blesse ; arrêté et jugé aux assises de Besançon, malgré les efforts de ses amis, il demande aux jurés sa condamnation… à mort ! En quoi peut-on

fulgurante que le jeune lieutenant devenu empereur. Il devient précepteur des enfants de M. de Rênal, maire ultra-royaliste de la ville de Verrières. Il conquiert le cœur de Mme de Rênal, mais doit rivaliser de tartufferie pour que son époux ne s’en rende pas compte. Le jeune fils de sa maîtresse tombe gravement malade, et Mme de Rênal se croit châtié par Dieu pour son comportement immoral. M. de Rênal finit par avoir vent de la liaison adultère, et chasse Sorel de la ville. Celui-ci ne cessera d’aimer

gloire et au pouvoir. Julien est engagé comme précepteur dans la demeure de M de Rênal, le maire du village, informé des nombreuses vertus du jeune homme par le prêtre paroissial, M Chélan. Très vite, il tombe sous le charme de Mme de Rênal avec qui il noue une liaison qui fait l’objet de rumeurs à Verrières. Une lettre anonyme dénonce cette liaison à M de Rênal. Julien décide de quitter Verrières pour épargner à Mme de Rênal les railleries des villageois. Il part pour le séminaire de Besançon où il a

admiration sans bornes à Napoléon Bonaparte et fait montre d’une très grande ambition. Il entre se lie avec la femme du maire, Mme de Rênal et entre au séminaire. De fait, il ment à M. de Rênal, sur sa passion pour la femme de celui-ci, et à l’abbé, quant à son admiration pour Bonaparte. Suite à des dénonciations calomnieuses, il finit par être renvoyé de la maison Rênal et part au grand séminaire de Besançon pour devenir ensuite secrétaire du Marquis de la Mole à Paris. Il a une liaison passionnée