Mnémosyne

sorte d’ancrage dans la tradition d’oralité. Celui qui est en charge de la parole poétique ou le poète-chanteur (=l’aède) a besoin du secours des muses pour réciter son chant. Les muses sont de vraies divinités puisqu’elles sont filles de Zeus et de Mnémosyne, déesse de la mémoire. Elles ont donc un rapport avec la mémorisation et c’est ce lien qui a constitué le fait que tous chants poétiques avaient besoin d’un support pour la mémorisation. Et donc les muses étaient ce « support » et on les invoquait

revêtit, il en ressentit de si grandes douleurs qu'il se jeta au bûcher et mourut. Déjanire, de désespoir, se suicida. Les muses : Filles des neuf nuits d’amours de Zeus et de Mnémosyne, identifiées avec les Camènes par les Romains. D’après Homère, au VIIIe siècle avant J.-C., elles n’avaient pas d’attributions précises. Jusqu’à l’époque classique, on parle des muses en tant que groupe. Deux groupes se distinguent, les Héliconiennes (vénérées

de Zeus et d’Eurynomé. Certaines traditions tardives, en font plutôt les filles d’Hélios et d’Eglé, ou de Dionysos et de Coronis. Elles étaient généralement 3 : Euphrosyne, Thalie et Aglaé. Muses (ligne 49) : Ce sont les 9 filles de Zeus et de Mnémosyne. Selon Pausanias, elles étaient 3 : Aédé (le chant), Mélété (méditation) et Mnémé (mémoire). Ensemble, elles représentent les pré-requis de l’art poétique dans la pratique du culte. Nymphes (ligne49) : Divinités féminines de la nature, d’une rare

enfanta les trois Cyclopes (monstres ayant chacun un œil unique), les troisHécatonchires (monstres à cent mains chacun) et les six Titans mâles (Océan, Coeos, Hypérion, Crios, Japet et Cronos) et les six Titanides (Téthys, Thémis, Phœbé, Théia, Mnémosyne et Rhéa). Effrayé par l'aspect des Cyclopes et des Hécatonchires Ouranos les fit disparaitre en les enfermant dans le ventre de Gaïa. Celtes: La tradition celtique ne comporte aucun récit cosmogonique. Les celtes croyaient que l'univers se créait

prophète ou « voyant » pour reprendre le terme fameux de Rimbaud (4). Selon la mythologie grecque, le cortège d’Apollon, dieu de la musique, comprenait d’abord les neuf Muses, divinités qui gouvernaient les arts et les sciences. Filles de Zeus et de Mnémosyne, déesse de la mémoire, elles étaient sœurs, ce qui montre que les arts sont liés. On assigna à chacune d’elles des attributions : – Clio, muse de l’Histoire, avait pour attributs la trompette héroïque et la clepsydre (5). – Euterpe, muse de

symphonique pouvant être accordé ?R: La timbale#7 : THÉMATIQUE : LE CHOIX 10 – 20 – 30 points par bonne réponseThème 1 : Mythologie grecque10 p. Quel nom donne-t-on aux neuf filles de Zeus et de Mnémosyne, comme Calliope, Uranie ou Thalie, qui représentent toutes un domaine du savoir? R. : Les muses20 p. Dans la mythologie grecque, quel titan a dévoré chacun de ses enfants pour s’assurer de

Cassirer, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2013. Vendrix, Philippe, Vocabulaire de la musique de la Renaissance, Paris, Minerve, 1994. Warburg, Aby Moritz, Der Bilderatlas Mnemosyme, Berlin, Akademie Verlag, 2000. Warburg, Aby, L’Atlas Mnémosyne, avec un essai de Ronald Recht, Paris, L’Ecarquillé – INHA, 2012. Wehn-Damisch, Teri, Robert Morris, work in progress : the Mind/Body problem = De l’esprit et du corps : Robert Morris : Blind/Time Drawing, Paris, la Sept/Vidéo, 1995. Wittgenstein

mettra en relation avec le débat sur la civilisation mais aussi encore avec l'art du Quattrocento. Le résultat convainc les thérapeutes et Warburg sort de l'institution. Il continue sa recherche : - en travaillant sur un ouvrage inachevé, l'Atlas Mnemosyne, jusqu'à sa mort - en s’attelant au développement de sa bibliothèque. Il acquiert un très grand nombre d’ouvrages relatifs à l’histoire de l’art, aux sciences, aux religions, à la culture, aux techniques, qu’il range selon un voisinage intuitif

d’une affection mémorielle passionnelle peu contrôlable ». Pour le second terme anamnésis, le sujet est actif. C’est son action de recherche qui fait qu’il se remémore les choses. On rencontre aussi dans l’antiquité grecque, à travers les mythes, Mnémosyne qui est la personnification de la mémoire. Elle tient comme un élément fondateur de la pensée dédiée à la transmission. La pensée platonicienne donne un nouveau sens, puisqu’elle évoque des représentations présentes d’une chose absente. La mémoire

réseau Marché du travail et Genre (MAGE) créé en 1995 et devenu Groupement de recherche européen en 2003, et des associations d’historiennes comme la Société Internationale pour l’Etude des Femmes de l’Ancien Régime (SIEFAR), Archives du féminisme et Mnemosyne, toutes trois fondées en 2000.