Mnémosyne

l’avant (propos de Patrick Estrade recueillis par Valérie Colin-Simard). – Notre mémoire nous permet de choisir, dans le passé, ce qui consolide notre présent, de forger notre identité et de faire usage de notre liberté (Jean-Yves et Marc Tadié). – Mnémosyne est la mère des neuf Muses, associées aux arts et aux sciences ; elle agit pour nous comme un stabilisateur personnel et social (Voltaire). B. Un oubli illusoire – La mémoire involontaire ne se contrôle pas ; elle agit par réminiscences et permet

Suède. Elle se terminera par la paix de Nimègue (1675-1678). (7)Le monarque: Charles II, fondateur de la Royal Society. (8)Mars est le dieu romain de la Guerre. Il correspond à l’Arès des Grecs. (9)Les filles de Mémoire: Les Muses, filles de Mnémosyne. (10)Auguste est le neveu de Jules César. Il s’est fait le protecteur des arts. Son oncle, lui, s’est illustré par ses guerres et ses conquêtes. (1)Pour le pas: Pour qui aurait la préséance. (2) Lieue: Distance de 4 km environ. (3) Je suis

est obligée de boire l'eau du fleuve Léthé pour oublier presque tout ce qu'elle a vécu dans la vie antérieure (cf. l'idée de réminiscence, véritable définition de la connaissance selon Platon). Seule l'âme enfin pure peut boire l'eau du fleuve Mnémosyne (la mémoire). - nécessité d'une vie d'ascèse pour accéder à la purification. Un aspect concret à ce sujet : les adeptes de l'orphisme sont tous végétariens, au nom de la parenté entre tous les êtres vivants et l'impiété qui se manifeste dans le

être un substantif (« bénédiction85 »), une forme verbale (« donne-moi86 »), un terme présentatif (« voici87 »), une préposition (« sur88 »), un adverbe (« soudain89 ») ou un pronom personnel (« elle90 »). Après avoir nommé dans la première ode Mnémosyne, la muse de la mémoire, Claudel ne s’y 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 Gérald Antoine, Les Cinq grandes odes de Claudel, op. cit. madeleine Frédéric, La répétition et ses structures dans l’œuvre de Saint-John Perse, 1984. léopold sédar senghor, Chants

circulation et points de vue 4 – Parcours sensoriel et symbolique 6. – Mobilier muséal Conclusion ________________________ Introduction Le mot « musée » vient du grec « mousseion », temple des muses. Les muses sont filles de Mnémosyne, la mémoire. Ainsi le musée permet de garder en mémoire objets ou événements culturels : il les conserve et les expose pour procurer une jouissance esthétique, ou une occasion d’apprendre et prolonger des connaissances. Il s’agit donc pour le conservateur

rappeler… DES ACTIVITÉS p. 18 Vocabulaire • L’étymologie du terme mémoire est « memoria » (latin). Mots de la même famille : mémorable, immémorial, mémoriser, mnémotechnique, mémento, mémorandum, amnésie. • Dans la mythologie grecque, Mnémosyne, fille de Gaïa et d’Ouranos, était la déesse de la mémoire, mère des neuf Muses. L’art semble ainsi se placer sous le signe de la mémoire. « Inventer, c’est se ressouvenir » (Nerval). Nous trouvons cette idée chez les Grecs, notamment chez Platon

rapports et des récits faits par d’autres, mais ce ne sont là que des matériaux contingents et subordonnés. En fait, l’historien original compose en un tout « ce qui appartient au passé », ce qui est éparpillé. Ainsi, « il le dépose dans le temple de Mnémosyne Divinité de la Mémoire) et lui confère une durée immortelle. De sorte que des faits du passé se trouvent élevés « dans le royaume des esprits immortels » où, « comme aux champs Elysées des Anciens, les héros accomplissent éternellement ce qu’ils

vol. 2, L'Harmattan, coll. « La philosophie de Platon », 2008, 377 p. (ISBN 9782357480285), p. 256-258. [70] Bernard Vitrac, 2010, p. 6. [71] (en) Jaap Mansfeld, « Aristotle and others on Thales, or the beginnings of natural philosophy », dans Mnemosyne, no 38, 1985, p. 109-129. [72] Sylvie Vilatte, Espace et temps : La cité aristotélicienne de la Politique, vol. 141, Presses Universitaires de Franche-Comté, coll. « Centre de recherches d'histoire ancienne », 1995 (ISBN 9782251605524), p. 259-264

conservant leur visage de jeunes filles parce qu’elles avaient refusé de donner leur virginité à un dieu ou à un mortel6. Ces divinités d’origine fluviales étaient très fières de leur voix et défièrent les Muses, les neuf filles de Zeus et de Mnémosyne. Les Muses remportèrent le défi et exigèrent une couronne faite des plumes de sirènes, ce qui les priva du don de voler7. Vaincues, elles se retirèrent sur les côtes d’Italie méridionale. Elles interviennent dans l’histoire des Argonautes, rapportée

les bras de ce dieu; ce dieu, qui, sous les traits d'un satyre, triomphe de la fille de Nyctéus [Antiope] et la rend mère de deux enfants; qui trompe Alcmène sous les traits d'Amphytrion; qui devient or avec Danaé, feu pur avec Égine, berger pour Mnémosyne, et qui, serpent, rampe et se glisse aux pieds de la fille de Déo. [115] Et toi, Neptune, aussi, elle te peint auprès de la fille d'Éole, sous les traits d'un taureau. Tu plais à la mère des Aloïdes, sous la figure du fleuve Énipée; faux bélier