Model Mundell Fleming

Economie Premier semestre 2009-2010 Cours de Valérie Mignon Brefs rappels sur le modèle IS-LM et sur la Courbe de Phillips Le Modèle IS-LM Introduction Le modèle IS-LM est considéré comme une version formalisée des idées de J.M. Keynes, une représentation algébrique et graphique d’un certain nombre de relations posées plus ou moins explicitement par J.M. Keynes dans la théorie générale. Le principal apport du modèle original réside dans la détermination simultanée, en économie fermée, du revenu

Balance des paiements et régimes de change. 5. Cœur du modèle à deux pays. Chapitre II. L’ouverture de l’économie (la petite économie ouverte) 1. L’approche monétaire de la balance des paiements et du taux de change. 2. Modèle de Mundell-Fleming. 3. Modèle AS-AD en économie ouverte. Chapitre III. Les interdépendances internationales (le modèle à deux pays) 1. Modèle à deux pays à prix flexibles (régime classique), approche monétaire. 2. Modèle à deux pays à prix fixes. Multiplicateurs directs et croisés

permettant de prendre en compte les conséquences de tous ces facteurs. L’introduction de la notion d’anticipations rationnelles a permis ce pas en avant. On savait déjà que la prise en compte des anticipations dans les modèles du circuit économique permettait d’expliquer des phénomènes que le modèle keynésien classique ne retraçait pas. Mais les anticipations étaient jusqu’ici considérées comme conditionnées par l’expérience, donc par le passé. Croire aux anticipations rationnelles, c’est croire que les agents

INITIATION À LA MACROÉCONOMIE Le modèle IS-LM-BP cg L'Harmattan, 2008 5-7, rue de l'Ecole polytechnique, 75005 Paris http://www.librairieharmattan.com diffusion. harmattan@wanadoo.fr harmattan 1@wanadoo. fr ISBN: 978-2-296-06306-8 EAN : 9782296063068 Jean-Anaclet Mampassi Jean-Ignace Tendelet INITIATION À LA MACROÉCONOMIE Le modèle IS-LM-BP Cas corrigés et commentés L'Harmattan Table des matières Cas n01 La/ormation de l'équilibre global en économie ouvene 11 Corrigé 13 Cas n02 Marché

remettre en cause certaines approches traditionnelles et à Avant-propos • V explorer des voies nouvelles, rendues possibles par la multiplication des données empiriques qui livrent une connaissance plus précise du réel. Si le recours aux modèles traditionnels de l’économie internationale garde à nos yeux toute son importance en tant que base de raisonnement incontournable, il nous a paru essentiel dans cette 7e édition, d’exposer, plus encore que dans l’édition précédente, des thèmes qui

générations)3. L’effet expansif des dépenses publiques s’évanouit tout du moins dans ces différents cas de figure. L’augmentation de la dette ne devrait, cependant, pas non plus avoir d’effet négatif sur la croissance. 0 La dette publique dans les modèles de croissance 90% –1 Remarque: croissance moyenne du PIB, 1946–2009. Source: Reinhart et Rogoff / La Vie économique 3 Robert Barro, «Are Government Bonds Net Wealth», Journal of Political Economy, 1974. La neutralité ou encore l’effet

travail disponible (PA + productivité). Il est fortuit et très rare d’avoir g = gw = gn. Si gngn, il y aura pénurie de wf, hausse du salaire, baisse du π, baisse de s et de gw. « Un modèle de croissance économique », 1957 Les « faits stylisés » : témoignage de la démarche empirique, ils doivent être expliqués par les modèles de la croissance (ancrage réel). La « fonction de progrès technique » : un manque décelé par Kaldor chez Solow (PT neutre). « Impossible d’isoler la croissance de la productivité »

capitaux et des personnes, il introduit un § 102 du traité de Rome, on fait référence au SME qui a pour but d'affirmer la capacité monétaire de l'Europe. Cet acte unique qui prévoit la libre circulation a une conséquence importante sur le triangle de Mundell (= avoir un régime de change fixe, disposer d'une politique monétaire autonome, avoir une parfaite liberté de circulation des capitaux 8(intégration finale)) => si on abandonne un objectif on peut réaliser les 2 autres! La volonté d'aboutir aux

pays, le degré de spécialisation est resté quasiment le même sur cette période 1996-2001. On remarque que 2/3 des effets positifs de l’intégration (en termes de PIB) sont dues aux accords du GAT et 1/3 est due à l’intégration européenne. Le modèle de Solow : Economie fermée : monnaie neutre, Pmg décroissante. * Y = F (K,L) * y = f (k) (production et capital par tête) * avec I = S = sY * Δk = k = (I/L) - δ(K/L) * k > 0 tant que (I/L) > δ(K/L) y=f(k)

l’inflation augmente la consommation et diminue l’épargne… C’est ce que les économistes appellent l’« effet Mundell-Tobin », du nom là encore de deux économistes dont James Tobin, qui a été associé à son grand dépit à la taxe sur les mouvements de capitaux popularisés sous le vocable de « Taxe Tobin ».En résumé, s’il y a effet Pigou, l’inflation augmente le taux d’épargne. S’il y a effet Mundell-Tobin, elle le fait baisser. Comment trancher ? Que dit l’expérience ? Que constate-t-on en réalité ? Et