Moderniser La Fables

l’unifier afin de tenir tête aux royaumes européens, en passe de devenir des Etats souverains (ce sera chose faite cent ans plus tard, et Machiavel a parfaitement saisi quel progrès politique s’opère dans cette métamorphose). En somme, il s’agit de moderniser un pays en train de s’enliser dans un retard institutionnel. Le Prince rassemble les conseils indispensables pour remplir ce programme. Le dernier chapitre plaide en faveur d’une intervention immédiate, l’Italie se présentant comme mûre pour

poètes grecs ou romains, et une grande place à la mesure. On retient donc une forte envie des intellectuels de cette époque de remettre le monde dans un droit chemin de mesure et de valeurs morales grâce à des moralistes tels que La Fontaine et ses Fables ou Racine avec notamment Phèdre qui est selon lui ≪ L’oeuvre la plus morale qu'il ait écrit ≫. A ce mouvement classique succède ≪ Les Lumières ≫ qui prônait une plus grande égalité entre les hommes et une meilleure instruction de ceux-ci. Le mot « lumière »

surnaturelles, voire vulgaires. Les plus anciens rouleaux, attribués à l’Abbé Toba Sôjô, représentent des animaux habillés en nobles ou en prêtres, s’adonnant à des activités assez peu morales, ce qui n’est pas sans rappeler d’une certaine façon les Fables bien connues de La Fontaine. Le e-makimono a continué jusqu’aux années 1950, sous la forme du « théâtre de papier », un spectacle de rue. Certains mangaka ont même débuté en dessinant pour ces représentations, là encore comment ne pas penser aux

mouvements littéraires). François de Malherbe (au début du siècle) et Nicolas Boileau, dans son Art poétique (1675) prônent une écriture poétique sous le signe de la technique et de la raison. Jean de la Fontaine dans ses Fables utilise son écriture poétique pour porter un regard satirique sur l’homme et la société de son temps. 5) Le XVIII°s : la poésie en recul.La création poétique connaît au XVIII°s un certain repli, au profit

puisque, avec un brin d’ironie retorse, le rusé « brave homme » s’appuie sur elles pour en duper les représentants. La morale du fabliau La morale du fabliau – « Nul ne doit agir contre sa nature » – est surprenante. Habitués que nous sommes aux fables de La Fontaine, nous nous serions plutôt attendus à voir blâmer l’esprit 7 Réponses aux « … à vous… » Moyen Âge crédule du bourgeois accordant sa confiance et ses deniers à un imposteur. La générosité du bourgeois serait-elle signe manifeste

Michel Corvin), Paris, Bordas, 2001. 8 Morel, Jacques, La Tragédie, Paris, Armand Colin, « U », 1964. 4 - XXe siècle : la nostalgie de la tragédie Le théâtre occidental du XXe siècle a désespérément tenté de ressusciter la tragédie et de la moderniser. On observe en France un retour au mythe dans l’entre-deux guerres. Des auteurs cherchent une tragédie à la dimension de leur temps. Cocteau parodie Œdipe dans La Machine infernale (1933). En démontant les rouages de l’ « une des plus parfaites

Ville fortifiée par Vauban, ville imprenables, Ville assiégée par Vauban, ville prise ». Vauban mourra en 1707. Louis XIV dira : « Je perds un homme fort affectionné à ma personne et à l’Etat ». Sous le règle de Louis XIV, les armées vont se moderniser en effectif (300 000 hommes). Grâce à cette modernisation initiée par le ministre Louvois,, Louis XIV mène plusieurs guerres et remporte plusieurs victoires, ce qui va agrandir la France. La Guerre de Hollande (1672-1678) amène à la France la

vicinaux, diffusion de la bicyclette et de l'automobile symbole de la modernisation. Cette évolution a pr effet la législation scolaire (les enfants de paysans se rendent à l'école au moins l'hiver). Les instituteurs dispensent des leçons de morale (fables de la fontaine) et des valeurs républicaines, les règles d'hygiène et de politesse. La généralisation de la langue fr et l'alphabétisation permettent l'échange comme le service militaire (mixité sociale). Multiplication des journaux. Les échanges

ainsi malicieusement sa puissance), puis en prononçant un discours qui est sans réplique d’autant plus qu’il finit par menacer de mort toute contestation. Texte 1 : Jean de La Fontaine, « La Génisse, la Chèvre et la Brebis en société avec le Lion », Fables, I, 6 (1668) Texte 2 : Denis Diderot, article « Autorité politique », Encyclopédie (1751-1772) QUESTIONS Texte 1 1. La première étape de ce récit est le contrat passé entre la Génisse, la Chèvre, la Brebis et le Lion qui mettent en commun le gain

cependant d'une manière méthodique l'art d'aimer courtois qui avait ses racines dans le Midi de la France et avait été chanté d'abord par les troubadours dans le Sud, puis par les trouvères du Nord. L'amour courtois, inaccessible au commun des mortels, modernise les rapports entre hommes et femmes selon les principes des relations féodo-vassaliques : devant la femme, considérée à l'égal d'une suzeraine, l'amant montre sa soumission en acceptant d'être son homme-lige.  Cependant, à côté de cette doctrine