Molina Le Trompeur De Séville

l’imposteur * Dom Juan ou le festin de pierre * Le misanthrope ou l’atrabilaire amoureux Même thème : l’hypocrisie mais ce ne sont pas les mêmes personnages. Pour Dom Juan, il s’est inspiré d’un dramaturge espagnol (1625) : Tirso de Molina. Le trompeur de Séville met en scène un séducteur historique. Cette œuvre va également susciter des remous et va rapidement être interdite pour très longtemps : ne pourra pas être imprimé. Molière écrira ensuite Le Misanthrope ou l’atrabilaire amoureux. Lecture

Ciel et d'un au-delà possible, puis dans un troisième temps nous nous intéresserons à l'idée de ce personnage sur les rapports sociaux. Tout d'abord, Dom Juan est un personnage séducteur, depuis la première adaptation par Tirso de Molina dans Le Trompeur de Séville et le convive de Pierre. Il enchaîne les conquêtes entre une duchesse, une pêcheuse, une bergère, une jeune fille déjà fiancée. Le personnage de Molière quant à lui est un piètre séducteur, il enchaîne plusieurs tentatives de séduction

Don Juan et Casanova. Ce sont les grands séducteurs de notre imagerie occidentale. Mais Don Juan est issu de l’Espagne classique, et Casanova de la Venise romantique, deux mondes totalement opposés. Lorsque Tirso de Molina écrit en 1630 sa comédie sans prétention Le Trompeur de Séville, il ignore qu’il vient d’inventer l’un des grands mythes modernes. Don Juan lui échappera et peuplera d’autres comédies, des opéras, des romans. C’est le propre des personnages mythiques de déborder ainsi leur berceau

qui a suscité l'indignation contre ce personnage qui ne connaît ni dieu ni diable. Ce n'est pas un hasard si l’«inventeur» de Don Juan, Tirso de Molina, fut, au Siècle d'or, un moine de la très catholique Espagne, le frère Gabriel Tellez. En 1625, il mit sur scène une tradition née probablement de faits réels et rapportée par la “Chronique de Séville” : une nuit, Don Juan Tenorio tua le commandeur de Calatrava, Don Gonzalo d'Ulloa, dont il avait séduit et déshonoré la fille. C’est dans le couvent

qui a suscité l'indignation contre ce personnage qui ne connaît ni dieu ni diable. Ce n'est pas un hasard si l’«inventeur» de Don Juan, Tirso de Molina, fut, au Siècle d'or, un moine de la très catholique Espagne, le frère Gabriel Tellez. En 1625, il mit sur scène une tradition née probablement de faits réels et rapportée par la “Chronique de Séville” : une nuit, Don Juan Tenorio tua le commandeur de Calatrava, Don Gonzalo d'Ulloa, dont il avait séduit et déshonoré la fille. C’est dans le couvent

Molière a donc vu sa pièce Tartuffe être interdite. Il lui faut la remplacer. Il contre-attaque avec Dom Juan - graphie Dom : graphie ancienne qui vient de dominus - 1665 Le personnage légendaire de DJ est alors à la mode - Pièce originelle de Tirso de Molina : El burlador de Sevilla, y convidado de piedra (1630) : mais ne connaît pas cette pièce - S’inspire d’une tragi-comédie : Le festin de pierre écrite par Dorimont - Le fils criminel, écrite par Villiers Molière choisit donc un sujet polémique : celui

l’Andalousie en 2 parties. La partie atlantique, plus arrosée et plus marécageuse alors que la partie méditerranéenne est variée, plus chaude et beaucoup plus touristique. Les côtes ont un climat tempéré et l’intérieur a un climat plutôt continental. Entre Séville, Cordoue et l’Extremadura c’est une zone appelée « la sartén de España », puisqu’en été il arrive souvent que les températures soient de 50°C de l’ombre. La production agricole est très importante, elle est constituée essentiellement d’oliviers, des

à des raisons circonstancielles et faire face aux difficultés que connaît sa troupe, cela ne le pousse nullement à bâcler sa pièce. Rien ne permet de penser que Molière ait connu l'original espagnol de Tirso de Molina, El Burlador de Sevilla y Convidado de piedra («Le Trompeur de Séville et l'invité de pierre»), représenté vers 1625. On n’est pas sûr, d’autre part, qu’il ait lu les deux versions italiennes qui s'en sont inspiré: celle de Cicognini, Il Convitato di pietra («Le Convive de pierre»)

retrouver l’origine, car il a été créé. Le Mythe de Don JUAN. Sa création remonte à 1919 par Tirso de Molina (littérature espagnole). Il est consacré par la littérature espagnole du XVIIe siècle. La pièce de Don JUAN était jouée dans les théâtres espagnols. Le récit a été repris par d’autres dramaturges qui ont achevé sa consécration. Puis, le récit a été indépendant de son créateur Molina, car d’autres dramaturges l’on repris. Pour expliquer le mythe de Don JUAN, il y a plusieurs étapes : 1

tous les vices de son époque mais en expliquant ses buts, ses convictions et ses raisonnements. 1665 = Tartuffe interdit. Dom-Juan pièce écrite dans l’urgence (difficultés financières). Il choisit le thème à la mode de D.J. (il s’inspire de Tirso de Molina) D.J. est une pièce de combat : M. reprend ses attaques contre les faux dévots : on retrouve les thèmes de la religion , de l’hypocrisie , de l’argent , des privilèges de la naissance + le thème dominant de l’infidélité . Contexte historique : le