Molina Le Trompeur De Séville

Premières apparitions du personnage:  C’est  en  1630  qu'apparaît  Don  Juan  sous  les  traits  du  Séducteur  de  Séville,  comédie de Tirso de Molina.  Il revient en Italie cette fois, vers 1650 dans Le convive de pierre (Il convivato di  pietra) de Cicognini.  Le suivant sera celui de Molière, en 1665 donc.  Trois Don Juan; trois approches philosophiques:  Le personnage de Molina est une jeune Andalou très beau et très sensuel. C’est le  séducteur né. Dans la femme, ce n'est ni l'affection ni la tendresse qu'il cherche

protagonistes => dénouements des pièces de Molière paraissent peu vraisemblables, surtout pour spectateur moderne. Quelques noms espagnols => ce que le théâtre français doit à ce pays : ancêtre de Dom Juan = pièce religieuse de Tirso de Molina, le Trompeur de Séville, mais aussi parodie de l’univers de la tragi-comédie au cadre espagnol. 3.3 Les « caractères » et la tradition des moralistes Beaucoup de noms de personnages empruntés au grec ancien (parfois via l’italien) : pour les classiques

brusquement sur la révélation de l'identité ou de l'histoire familiale des protagonistes. Quelques noms espagnols rappellent également ce que le théâtre français doit à ce pays: Dom Juan a pour ancêtre une pièce religieuse de Tirso de Molina, le Trompeur de Séville, mais parodie aussi l'univers de la tragi-comédie au cadre espagnol. 3. Les « caractères » et la tradition des moralistes: Beaucoup de noms de personnages de Molière sont empruntés au grec ancien (parfois via l'italien)

Les origines de la notion 1630 ; Tirso de Molina (1580 – 1640) ; un moine qui a connu le nouveau monde et qui écrit des pièces de théâtre. Le théâtre est rejeté par l'Église en France, mais pas en Espagne (période baroque). Il réalise des auto-sacrementales : des pièces de théâtre commandées et payées par l'Église (sorte de propagande) : il crée le personnage de Dom Juan au service de l'Église, il représente l'exemple à ne pas suivre : « Le trompeur de Séville et l'invité de Pierre ». Dom Juan Tenorio

lamente en exigeant ses gages. III. ANALYSE DES PERSONNAGES Dom Juan C’est un personnage à multiples facettes. C’est d’abord un personnage transgressif etdans la démesure : athée, il utilise l’hypocrisie religieuse pour dissimuler ses inconduites. Trompeur cynique, il séduit les femmes puis les délaisse. Il sait parfaitement exploiter les faiblesses humaines, tout en cherchant à échapper aux conséquences sociales de son comportement. Pour autant, une ambiguïté persiste et il ne faudrait pas le réduire

conflit: le droit à la critique d'un imposteur. De plus, il y a un horizon d'attente original celui de Tartuffe. Texte5- Corneille, Le Cid (1637) Introduction: Une pièce écrite par Corneille au début du 17eme siècle. La scène se passe en Espagne, Séville. Le Cid a été un héros espagnol de la Reconquista comme Roland chez les français. Plan: I) Une information complète du spectateur II) Une exposition vivante et qui se veut naturelle Conclusion: C'est une scène d'exposition classique qui nous informe

l'objet d'une violente critique. Mais la pièce connaîtra un vif succès et sera représentée 15 fois. Quand Molière s'empare du théâtre de Dom Juan, celui-ci est à la mode : en 1625, l'auteur espagnol Tirso de Molina a écrit El Burlador de Sevilla y Convidado de piedra (Le Trompeur de Séville et le convive de pierre) ; deux versions italiennes en ont été tirée, de Cicognini et de Giliberto, dont la seconde a servi de modèle à deux tragi-comédies françaises de Dorimond et de Villiers, intitulées toutes

DOM JUAN de Molière Introduction des extraits : Dom Juan est une pièce écrite par Molière en 1665 inspirée de la pièce Le trompeur de Séville de Tirso de Molina. Le titre et le sous-titre renvois à la pensée libertine à l’amoralité, à l’infidélité dans tous les domaines. Mais également à la destruction car le sous titre, Le festin de Pierre fait référence à la statue du commandeur qui entrainera Don Juan dans la mort. La pièce sera jouée en 1665 mais suite à des critiques sur «  l’impiété » de

littérature de cette période), en particulier pour la poésie et le théâtre. Calderón est l’un des dramaturges les plus connus de cette période ; on peut citer aussi les noms de Lope de Vega et Tirso de Molina (ce dernier est l’auteur d’une pièce intitulée El Burlador de Sevilla, soit « l’amuseur de Séville », dont le personnage principal est le modèle du Don Juan de Molière). Le théâtre de la Renaissance (en Espagne, mais aussi en France ou en Angleterre) revient fréquemment sur le thème de l’illusion

Molière-Sganarelle. Édition censurée, amputée de quelques répliques scandaleuses. Si le texte complet nous est parvenu, c!est grâce à une édition-pirate faite à Amsterdam en 1683. Dom Juan, décidément, sentait le fagot. Le personnage créé par Tirso de Molina n!était pourtant pas inconnu en France. Plusieurs auteurs se l!étaient approprié sans déclencher de scandale. On le connaissait pour un monstre, collectionneur de femmes, prompt à la violence et au meurtre, lançant à Dieu le défi d!un orgueil satanique