Mon Rêve Familier

« Mon rêve familier, sonnet situé dans la première partie du recueil intitulée « Melancholia », décrit vaguement une femme rêvée, seule capable d’apaiser les souffrances du poète. Nous analyserons ici l’ambiguïté de ce rêve étrange et le charme exercé par ce sonnet. En effet, si la femme du rêve semble apparemment idéale, la musicalité du sonnet, aux effets de reprises et d’échos obsédants, et parfois dérangeants, laisse entendre une profonde mélancolie. I. La femme aimée: une créature de rêve? a.

fournir des armes. Si l'eau pouvait éteindre un brasier amoureux, Ton amour qui me brûle est si fort douloureux, Que j'eusse éteint son feu de la mer de mes larmes. Pierre de Marbeuf, « sonnet », recueil de vers, 1628 Mon rêve familier Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime, Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend. Car elle me comprend, et mon coeur transparent Pour

ou à renouer un dialogue avec celle qui fut son inspiration et qui l'a aimé sincèrement. La tonnelle (Après trois ans) nous suggère des moments intimes alors que la statue de Velléda nous rappelle que cet amour n'était pas partagé. Dans « Mon rêve familier », Verlaine évoque une dure condition de poète meurtri par son hypersensibilité et parle de lui-même, Verlaine s'est caché derrière la femme qui lui apparait pour nous concentrer sur son soit et nous faire connaitre son drame intérieur. Dans

cette « passion » selon les époques mais aussi selon les mouvements littéraires d'un même siècle. Cette anthologie est donc composée des poèmes suivants : * « La nuit de mai », d'Alfred de Musset -> Romantique du XIXème * « Mon rêve familier », de Verlaine -> Symboliste du XIXème * « Je pense à toi », d'Apollinaire -> Esprit nouveau du XXème * « Une beauté de quinze ans enfantine », de Ronsard -> La Pléiade du XVIème * « Géorgiques IV » [485-503], de Virgile

l’énumération, voire de l’accumulation dans le rêve de Perrette. * V.38 : « Quand je suis seul, je fais au plus brave un défi ; » * Autodérision : ( Faculté ou fait de rire, de soi-même) * On retrouve l’indicatif présent de la même façon qu’on retrouve l’indicatif présent, futur, imparfait dans la 1°partie. * La chute de diadèmes (V.41), fait référence à la chute du rêve, au retour vers la réalité. REVE | REALITE | V.8 à V.21 : « La pensé », rêve de

Anthologie poétique : le rêve Préface : Le rêve est une réalité universelle et intemporelle fascinante. Tous, nous en vivons l'expérience, tous nous tentons d'en percer le secret, d'en comprendre la raison, le sens, l'utilité, le lien avec la conscience ou l'inconscience. Naturel ou provoqué, le rêve nous révèle un monde mystérieux, un paysage intérieur, une autre histoire que la nôtre que nous cherchons à exprimer. Les auteurs et les artistes de tous temps et de toutes disciplines se sont

Commentaire composé de La jetée d’Henri Michaud Au début du XX siècle, un nouveau mouvement littéraire se répand : le surréalisme qui repose sur la réalité supérieure de certaines formes d'associations négligées jusqu'à lui, à la toute-puissance du rêve, au jeu désintéressé de la pensée. Il tend à ruiner définitivement tous les autres mécanismes psychiques et à se substituer à eux dans la résolution des principaux problèmes de la vie. Henri Michaud, un écrivain, poète et peintre d’origine belge

BELLAY / LES CHEVEUX D’OR 1550 LOUISE LABE / SONNET 2 ŒUVRES P206 1555 RONSARD / SONNET POUR HELENE P208 1578 JEAN DE LA FONTAINE / ELOGE DE L’AMOUR 1669 CHARLES BAUDELAIRE / A UNE PASSANTE LES FLEURS DU MAL / P218 1861 PAUL VERLAINE / MON REVE FAMILIER POEMES SATURNIENS / P216 1866 PAUL ELUARD / LA COURBE DE TES YEUX TEXTE A CAPITALE DE LA DOULEUR P212 1926 LOUIS ARAGON / NOUS DORMIRONS ENSEMBLE LE FOU D’ELSA 1963 PIERRE CORNEILLE / VOS BEAUX YEUX POESIES DIVERSES

que l’air marin la douceur Angevine Du Bellay, Regrets, 1558 center9525Mon rêve familier Mon rêve familier Dans ce sonnet de Paul Verlaine évoque un rêve qui met en scène une femme à la fois familière et inconnue. Ce rêve paradoxale qui représente une figure féminine idéale mais irréelle est un refuge pour le poète, qui fuit une réalité douloureuse. Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime Et qui

SSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS- SSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS- SSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSM- on rêve familier est un sonnet de Paul Verlaine paru en 1866 dans le recueil Poèmes saturniens. La dame de carreau est un poème en prose de Paul Eluard, paru en 1926 dans Les dessous d'une vie. J'aitant rêvé de toi est un autre poème en prose publié en 1930 dans le recueil Corps et bien de Robert Desnos. Enfin, Tant est un poème en prose de Claude Roy, dépourvu