Monarchomaque

-Conflit culturel : antagonismes politiques -Théorie marxiste : Marx & Hengels : l'Etat naît naturellement des antagonismes économiques et sociaux existant dans la société afin de les maîtriser. contrat politique ou social. -Théoriciens : -XVIeS : Monarchomaques (Hotman, Théodore de Bèze...) : contrat entre le futur Roi et ses futurs sujets (obéissance/garantie des libertés) -1651 : Hobbes : contrat : renonciation de la liberté au profit de la société : Le Léviathan. -1690 : Locke, Traité sur le Gouvernement

l’adoption d’ordonnances qui réformaient les abus les plus généralement critiqués ( ordonnance de Blois de 1579 ). Cette participation à l’exercice du pouvoir, politique et législatif, fut justifiée par des théoriciens, qui reçurent le nom de « monarchomaques » ( ceux qui combattent le monarque ). Au XVIème siècle encore, les Etats provinciaux furent amenés par le roi à jouer un role dans la rédaction des coutumes, qui étaient jusque-là orales : ils furent consultés sur le

courants de pensée, et les auteurs philosophiques, qui vont réfléchir à la raison d’être du pouvoir politique vont le faire comme observateurs de leur société. Le premier courant de pensée qui se développe au 16e siècle, les calvinistes. L’école des monarchomaques : leur but est d’essayer de trouver une raison au système existant. Ils disent que la théorie du pouvoir de droit divin est dépassée, en réalité il existe un accord initial qui a été conclut, à une époque très ancienne, entre le futur Roi et ses

considérable sur la pensée politique européenne. Avec Cicéron et Denys l’Ancien, il représente l’archétype de la pensée sur les régimes mixtes, dont l’influence fut considérable jusqu’aux théoriciens vénitiens des temps modernes et sur la pensée des monarchomaques. Le régime mixte apparaît comme le modèle absolu d’équilibre. La révolution dans la pensée s’opère au XVIe siècle avec Les Six livres de la République où Jean Bodin fait l’apologie du régime unitaire et fustige les exemples de régimes mixtes qu’ils

toute-puissance de la Couronne. C'est pourquoi il développera, dans Les Six Livres..., une théorie de la souveraineté du monarque réfutant la thèse de la monarchie élective, c'est-à-dire d'un roi élu du peuple, thèse qui était alors celle des Monarchomaques (protestants). Bouleversé par les guerres civiles et religieuses, Bodin militera dans son œuvre pour la tolérance, recommandant au prince de ne jamais traiter la question des « sectes » par la force, sauf à mettre en péril la république.