Monarque Républicain

2011. En revanche, dans les monarchies parlementaires de type européen, selon la formule de Louis-Philippe, «le roi règne mais ne gouverne pas», c'est-à-dire qu'il ne s'occupe pas de la gestion quotidienne de l'État. Mais alors, à quoi servent ces monarques? Il me semble qu'ils répondent à quatre fonctions politiques essentielles. Une fonction de symbole : ils incarnent la stabilité, la continuité et l'unité d'un régime. Le roi est le père de la nation, garant de son unité. Une fonction d'incarnation:

territoire français est posée. Afin de pouvoir faire table rase de l’Ancien Régime, la suppression des grandes circonscriptions spécifiques est indispensable. En 1789, le royaume de France est composé de plusieurs subdivisions. Progressivement, les monarques rattachent les provinces au domaine royal, et créent ainsi des circonscriptions spécifiques pour encadrer la population en matière administrative, financière et judiciaire. Ces nouvelles administrations royales ayant parfois pour habitude de se superposer

La Ve république a-t-elle instauré une << monarchie républicaine >> ? (Michel Debré) Introduction : Le 28 septembre 1958, les Français votent par référendum pour une nouvelle constitution c’est alors que s’annonce la fin de la IV e république et le début de la Ve république instauré le 4 octobre 1958 par ces deux instigateurs le général De Gaulle et Michel Debré. En effet la Ve république repose sur une constitution qui donne plein pouvoir du président de la république. Elle

basculement de la France vers une IIIème République amenant un gouvernement Républicain. Ce dernier comprend une majorité de monarchistes divisés entre légitimistes (parti des Bourbons) et orléanistes (parti d’Orléans). Après l’amendement du député Wallon en 1875, le chef d’Etat prend alors le titre de Président qui sera assuré par Mac-Mahon jusqu’en 1879. Lors de sa démission, Mac-Mahon est remplacé par Jules Grévy, un Républicain. Les années qui suivirent fut marqués par d’importants bouleversements

gouverne. En réalité c’est un régime dont le chef d’Etat est un roi, le plus souvent choisi à titre héréditaire. On distingue deux sortes de monarchie. Tout d’abord la monarchie absolue qui est celle où le monarque n’est soumis à aucun contrôle positif. Puis la monarchie constitutionnelle dont le monarque à consenti à se limiter en établissant une Constitution et en acceptant l’existence à côté de lui d’autres organes subordonnés mais efficients. * Intérêt du sujet : A la fin de la république romaine

que j'appelle la vertu dans la république est l'amour de la patrie, c'est-à-dire l'amour de l'égalité. Ce n'est point une vertu morale, ni une vertu chrétienne; c'est la vertu politique; et celle-ci est le ressort qui fait mouvoir le gouvernement républicain, comme l'honneur est le ressort qui fait mouvoir la monarchie. J'ai donc appelé vertu politique l'amour de la patrie et de l'égalité. J'ai eu des idées nouvelles; il a bien fallu trouver de nouveaux mots, ou donner aux anciens de nouvelles acceptions

des lois ; rien ne peut être faire sans lui. De plus, le monarque peut dissoudre la chambre des députés (article 50), nommer des nouveaux pairs (article 27), et lui seul nomme ses ministres. Le pouvoir repose donc essentiellement dans les mains du roi dont la personne est d'ailleurs « inviolable et sacrée »2. Louis XVIII l'annonce dès le préambule de la Charte : l'autorité appartient au roi. Les deux chambres n'empêchent donc pas le monarque d'être la personne centrale de ce régime. Les institutions

qui a renversé les résultats. Les régimes monarchiques dans le monde arabe inscrivent souvent les procédures de succession dans les textes constitutionnels. C’est particulièrement vrai pour les pays qui ne sont pas simplement gouvernés par des monarques seuls, mais par des familles régnantes (comme les États de la Péninsule arabique, à l’exception du Yémen). Les souverains qui usent d’un tel dispositif ont en général deux objectifs. D’abord, la succession constitutionnelle limite généralement les

critère par Aristote est important pour différencier la monarchie des autres formes de pouvoir unitaire. Ce n'est pas en effet la même chose que la tyrannie ou la dictature. Toutefois, le critère éthique d'Aristote ne correspond pas à la réalité : des monarques ont, dans une certaine mesure, exercé le pouvoir dans leur intérêt propre ou dans l'intérêt d'un groupe sans que l'on puisse parler d'une transformation de la monarchie en tyrannie, selon l'idée d'Aristote qui considère la tyrannie comme le gouvernement

mise en place d’une vraie stratégie politique, dénouée de toute conception morale ou religieuse. Ainsi, Machiavel souligne l’importance d’une conformité du comportement du prince au peuple qui luis est soumis. Le peuple est l’allié naturel du monarque contre les grands. Car si un prince peut être soutenu par les grands, il vaut cependant mieux pour lui qu’il le soit par le peuple que par ceux qui se considèrent comme ses égaux et qui sont plus nombreux que lui. Ainsi, comme l’enseigne Machiavel