Monde Romanesque Camus

d'idées n'est pas une littérature formelle, abstraite, où tout se jouerait dans le style abscons, dans un galimatias ébouriffé. Même les récits romanesques bourrés de personnages et d'intrigues peuvent servir d'écrin à une réflexion, vulgariser une doctrine, sans verser dans le didactisme érudit ou pédant. La littérature nous aide à comprendre le monde, parce qu'elle est avant tout une production de l'esprit.... [deuxième alinéa : reformulation de la question posée par le libellé] Un

Le Théâtre de l’absurde Introduction « L’homme comme perdu dans le monde, toutes ses actions devenant insensées, absurdes, inutiles » Voici les mots de Eugène Ionesco, des mots qui ont inspiré les dramaturges dans le théâtre de l’absurde. Ce mouvement littéraire du milieu du XXe siècle s'est inspiré des surréalistes et des dadaïstes mais est radicalement opposé au réalisme. Qu’est ce que c’est ? Le théâtre de l’absurde est un style de théâtre apparut vers 1950 qui se caractérise par

personnages qui évoluent dans un monde réel. En France : Rabelais avec Gargantua et Pantagruel (ou en Espagne Cervantès avec Don Quijote de la Mancha). Le premier grand roman classique est La Princesse de Clèves de Madame de La Fayette, qui apparaît coome le fondement du roman moderne. - Au XVIIIème siècle = Siècle des Lumières; Le roman offre une grande variété de forme. Les classes bourgeoises s'intéressent au roman. La portée morale est affirmée. Le réalisme romanesque connaît son plus grand succès

haines (Zola) 1866 Qu’est-ce qu’une nouvelle ? Le XIXe siècle : âge d’or de la nouvelle * La nouvelle connaît son essor au XIX° sièce ; Maupassant (qui en écrivit environ 300), Balzac, Flaubert, ect, rédigent, parallèlement à leur œuvre romanesque, de nombreuses nouvelles. * Cette forme adaptée à la publication dans les journaux (La presse en pleine expansion favorise la diffusion des nouvelles) convient à l’époque : « Nous sommes de plus en plus pressés ; notre esprit veut des plaisirs

ne fait pas que reproduire le réel tel qu’il le voit mais il va le manipuler et le retravailler avec sa propre manière de dire les choses ; ce qui apporte une illusion supplémentaire. Il ne reproduit donc rien et anime simplement un fragment du monde visible qu’il retravaille, on parlera de trucage de la réalité. (Paradoxe du réalisme) On a dit que les Oulipens ne font pas de la littérature au sens noble du terme, ce point de vue est-il fondé ? Avant la seconde guerre mondiale, les écrivains

CAMUS INCIPIT DE L’ETRANGER INTRO : Pbmatique : En quoi cette entrée dans l’intimité du narrateur est-elle une nouvelle conception du romanesque ? PLAN : 1- UNE ECRITURE DESINCARNEE : UN INCIPIT DEROUTANT A- Un manque d’informations sur les personnages B- Un manque d’informations sur la temporalité C- Un manque d’informations spatiales 2- UN HEROS DESINCARNE : A- Indifférence de Meursault B- Une logique déconcertante C- La lucidité comme nouvelle valeur 1- UNE ECRITURE DESINCARNEE : UN INCIPIT

homme qui passe est un héros suffisant » Zola. Depuis l'Antiquité , dans l'histoire littéraire , le roman est un récit racontant les aventures d'un héros idéalisé aux qualités exceptionnelles, mais au fil des siècles , nombreuses sont les œuvres romanesque qui représentent des personnages plus proches du quotidien. Zola écrit que « Le premier homme qui passe est un héros suffisant ». Afin de déterminer si en effet une personne banale suffit à devenir le héros d'un roman, nous verrons que la notion

La création d’un personnage romanesque est souvent associée à un très fort effet de réel. C’est comme si on donnait vie à une personne. Le personnage est alors conçu comme la transposition d’une expérience ou d’une personne réelles. L’invention s’inspire de la réalité tout en la modifiant par des procédés de grossissement, d’atténuation, d’hybridation. Le personnage de romans traditionels est donc le produit d’un croisement entre différentes caractéristiques de personnes différentes et le romancier

imaginaire mais à Oran, comment la ville sera coupée du monde et livrée à son malheur. Et comment quelques hommes sauront par leur révolte opposé au mal la seule attitude possible. De toutes les maladies, la peste est celle dont le nom à la charge symbolique. Pendant les années 1941/42, une grande épidémie de typhus fait des ravages en Algérie, nombreuses victimes et zones entières interdites. Cet évènement fourni à l'auteur un modèle bien réel. En 1942, Camus écrit "je veux exprimer dans la peste, l'étouffement

Le personnage de Caesonia Albert Camus explique avoir laissé le thème de l’amour telle une pierre d’attente qui subira un traitement ample et ambitieux plus tard : « J’avais un plan précis quand j’ai commencé mon œuvre : je voulais d’abord exprimer la négation. Sous trois formes. Romanesque : ce fut L’Etranger. Dramatique : Caligula, Le Malentendu. Idéologique : Le Mythe de Sisyphe. […] J’entrevoyais déjà une troisième couche autour du thème de l’amour. » Dans Caligula, le personnage de Caesonia