Monétarisme

d’autres termes, la politique monétaire peut jouer provisoirement un rôle de relance, mais les gens finissent par s’adapter et l’outil monétaire par s’émousser, si bien qu’il ne reste que l’impact sur les prix. Cette analyse est connue sous le nom de monétarisme. Mais Friedman a également apporté des contributions importantes sur trois autres points : – le revenu permanent : le niveau de vie est déterminé non pas par ce que je gagne, mais par ce que j’ai l’habitude de gagner, et ce revenu « permanent »

prix. Indicateurs 0[0] Il n'y a pas d'indicateur pour cette notion. Erreurs Fréquentes 0[0] Ne pas confondre politique monétaire et politique monétariste. La politique monétariste correspond à une théorie économique : le monétarisme et à une utilisation restrictive de la politique monétaire dans le seul but de lutter contre l'inflation. La politique monétaire est un instrument, avec la politique budgétaire de la politique conjoncturelle de l'Etat. Elle a pour but, par

manquait. La pensée de Keynes, notamment le courant keynésien dit de la synthèse néoclassique longtemps dominant aux États-Unis[Note 3], a perdu une large part de son influence à partir du début des années 1980 avec la montée en puissance du monétarisme, de la déréglementation financière et de la nouvelle économie classique. Cependant, la crise économique de 2008-2009 a semblé marquer un regain d'intérêt pour la pensée de Keynes, tant dans la version plutôt sociale libérale de la nouvelle économie

marchés des biens. - le chômage classique provient d’une insuffisance de la demande du travail à cause du salaire qui est fixé à un niveau supérieur à son niveau d’équilibre. II. Les divergences théoriques 1. Le courant néolibéral : le monétarisme et la théorie de l’offre. a) L’analyse de M.FRIDMAN : la critique radicale des politiques keynésienne. Les politiques keynésiennes perdent de leurs efficacités à cause de l’ouverture des économies. Par ailleurs elles entrainent des disfonctionnements

est libéral, voire ultra-libéral. Les conclusions du courant : les politiques de relance conjoncturelles sont inefficaces à long terme, même si elles peuvent avoir des effets transitoires sur l’activité économiques. 1 Les caractéristiques du monétarisme 1 Une nouvelle fonction de consommation La consommation dépend du revenu permanent ( = flux ) et non pas du revenu courant. Le revenu permanent est le flux du revenus que procure en moyenne la détention d’un patrimoine. Lorsque les ménages

1976, il reçut le Prix Nobel d’économie récompensant ses travaux sur « l'analyse de la consommation, l'histoire monétaire et la démonstration de la complexité des politiques de stabilisation ». Friedman est connu pour être le chef de file du monétarisme donc sa façon de pensé est l'inverse de celle du keynésianisme. Le 16 novembre 2006, à l’age de 94ans, il meurt d’une crise cardiaque.

flexibles ou étalon international : les leçons de l’histoire, éd. Dunod, 2002. Textes repris partiellement des Essais d’économie positive, éd. Litec, 1996 (épuisé) et de La monnaie et ses pièges, éd. Dunod, 1993 (épuisé). * Milton Friedman et le monétarisme * Share on facebook Share on print Share on email Share on twitter Share on favorites | More Sharing Services Autre Milton Friedman, économiste américain, grand défenseur du libéralisme, est mort le 16 novembre 2006 à l'âge de 94 ans. Ses

/ outsiders (années 1980) A. LINDBECK * La théorie du déséquilibre (années 1970) E. MALINVAUD * Politique commerciale stratégique (1987) P. KRUGMAN * Zone monétaire optimale (1961) R. MUNDEL ***Dans le sillage libéral * Monétarisme Monnaie nocive (1969) M. FRIEDMAN Anticipations adaptatives (1977) R. LUCAS Lecture monétariste de la courbe de Phillips * Théorie de l’offre A. LAFFER, G. GILDER Courbe de Laffer (1974) Déréglementations Critique des prélèvements

a pour titre « La richesse des nations ; Mieux vaut être riche et beau que… ». Le chapitre 8 est nommé « La croissance et l’emploi : la révolution keynésienne Champagne pour tous ! ». Le chapitre 9 est intitulé « La croissance et l’emploi : le monétarisme et la vision moderne : Dans la chaleur des débats ». Le dixième chapitre a pour titre « Le chômage et l’activité économique ; Un nez roux proémine ». Le onzième chapitre « Le chômage structurel ; Le beurre et l’argent du beurre ? Quant à la fille

concentre sur la monnaie, elle est l’explication de toutes les théories. Plusieurs branches : Monétarisme métaliste (Jacques Rueff) : le meilleur moyen de maitriser la monnaie est de revenir à l’étalon or, référence du XIX°. Monétariste budgétaire (Karl Brunner et Allan Meltzer) prêtent un rôle important au budget de l’Etat. La monnaie a une forte influence sur la production et les prix. Monétarisme autrichien : (Friedrich Von Hayek) refuse tout rôle à l’Etat et à la Banque Centrale qui ne doivent