Monologue Camille Horace

e qui s’avan¸aient, et dont l’aspect n’avait rien de joyeux ni de triste. c - Regarde, me dit l’ombre romaine, celui qui marche le premier ; il porte un glaive d’une main2 , et semble le chef des trois autres : c’est Hom`re, prince des e po`tes ; Horace le suit ; Ovide vient ensuite, et Lucain marche apr`s lui. Au nom e e de po`te, que tu a entendu, ils accourent vers moi, pour honorer ce titre, que je e partage avec eux. ´ Je vis alors cette illustre famille se rassembler sous le p`re de l’Epop´e

balles chacun," tant on avait peur de manquer le maître. Dans le genre plus classique de Didon et d'Ariane, dans les romans du ton et de la couleur de la Princesse de Clèves, on prodigue moins les balles et les coups mortels, on a les plaintes du monologue, les pensées délicates, les nuances de sentiment; quand on a poussé à bout l'un des genres, on passe volontiers à l'autre pour se remettre en goût; mais, abus pour abus, un certain excès poétique de tendresse et d'effusion dans le langage est encore

visite à Mme Stroehlin et la trouve en train de jouer aux échecs, puis à Gustave de Maupassant, qui a mal aux yeux : « Il était dans l’obscurité la plus complète et orné de lunettes bleues ». Flaubert a des « maux de dents du diable. […] Je fais des monologues muets où je jure beaucoup ». Il déjeune chez le docteur Cloquet et va ensuite rendre visite à la famille Collier. Alfred Le Poittevin et Bourlet dînent chez les Flaubert à Rouen. Mme Stroehlin rend visite à Henriette Collier. Flaubert va voir le

Society and its Ennemies). En parallèle, on constate une véritable démission du Demos. Il ne se rend plus à l’ecclesia malgré le rétablissement de la misthophorie. Aristophane stigmatise cet absentéisme dans Les Archaniens, pièce qui s’ouvre par le monologue de Dicépolis qui déplore que personne ne soit à l’assemblée, que même les prytanes arrivent en retard. « La paix et les moyens de la faire, c’est le cadet de leurs soucis. Patrie ! Ô ma patrie ! Et moi, toujours le tout premier, j’arrive à l’assemblée

la meilleure création de l’ouvrage, et surtout le véritable ressort dramatique. Monaldeschi trahissait l’ambition, mais non l’amour de Christine. Cependant j’ai vu peu d’ouvrages avoir à la lecture un succès pareil. On me fit répéter une fois le monologue de Sentinelli, et la scène de Monaldeschi. J’étais dans l’ivresse. On me reçut par acclamation. Seulement... il fut décidé qu’une seconde lecture aurait lieu ou que le manuscrit serait communiqué à un auteur désigné par la Comédie-Française elle-même

étrusque devenu délégué romain d’Auguste, connu notamment pour son discours d’Alexandrie, tenu en 29, où il exalte l’esprit de magnificence de Rome. Dans son Palais de Tivoli, il recevait et protégeait les poètes de son temps, particulièrement Virgile, Horace et Properce. Il a introduit le goût de l’art dans la cour impériale romaine. Voir sur ce personnage, Beugnot B, La figure de Mecenas, in L’âge d’or du mécénat op.cit., pp. 286-293. 200 Grimal Pierre, in Le mécénat dans l’histoire, op.cit., p. 16.

proclame Assemblée constituante. Depuis la fin juin, Louis XVI concentre autour de Paris des régiments dans le but d’écraser la rébellion du Tiers Etat. Le 11 juil- 82 - let, dans les jardins du Palais-Royal, des orateurs, dont un jeune avocat, Camille Desmoulins, dénoncent la décision du roi - la menace de l’encerclement de Paris - et appellent le peuple aux armes pour éviter la «Saint-Barthélémy des patriotes». Le 13, pour maintenir l’ordre, un comité de bourgeois s’installe à l’Hôtel de Ville

campagne toscane, et comment Julien, blessé d’une flèche par l’Amour, sent naître et grandir dans son cœur un désir véhément d’excellence. Pour renouveler ce thème assez banal, il suit Boccace et Pétrarque, le Ninfale Fiesolano et le Canzoniere, Virgile, Horace, Ovide et Dante : mais, parmi tant de savoir classique et de souvenirs littéraires, son goût de la composition, du style, des paysages clairs et lumineux, ne se trouve pas accablé ; malgré la disproportion évidente entre la solennité de la forme et