Monologue D Hermione

souligne l’injustice sociale entre lui et son maître « Il s’est donné la peine de naître et rien d’autre ». Les affrontements entre les personnages permettent également faire progresser l’action, comme dans la pièce Andromaque de Racine, lorsque Hermione demande à Oreste de tuer Pyrrhus en échange de son amour. Les conflits apportent de l’intensité à la pièce et donc des émotions particulières au lecteur. Ces émotions sont d’autant plus fortes lorsque les conflits font jaillir la vérité aux yeux

3 Autour du héros tragique il y a un anonymat du monde avec « on » qui rappellent nuances d’une menace que l’on ne peut localiser mais aussi sécurité de l’anonymat lorsqu’on reproche au partenaire, « je » existe que sous la forme gonflée dans le monologue jusqu’à division, « tu » est personne de l’agression subie et retourné, « il » marque la déception, moment où l’on parle faussement à l’être aimé pour s’en rapprocher avant de se retourner contre lui, « vous » personne du décor et de l’aveu ou de

ou ne veut localiser. Par le on le héros accuse son partenaire, donnant au reproche la caution et la sécurité de l’anonymat. Conjugaison racinienne : * Le je n’y existe que sous une forme gonflée jusqu’à l’éclatement, jusqu’à la division (monologue). * Le tu est la personne de l’agression subie et retournée (Perfide !). * Le il est la personne de la déception, moment où l’on peut parler de l’être aimé comme d’un objet faussement distant, avant de se retourner contre lui (L’ingrat).

est plutôt traité comme un personnage de comédie : enfermé dans le placard il est grotesque et n’a pas la dignité d’un roi. Pourtant, une fois élu empereur il se métamorphose en homme politique grave et sérieux, accorde sa clémence à Hernani. Son monologue de l’acte IV scène 5 peut en témoigner «  suis-je bien un autre homme ?  ». Il s’agit donc de mettre en scène des personnages complexes au sein desquels cohabitent sublime et grotesque, et mélange des registres. Un même personnage

Généralement ces sentiments vont de pair avec celui de l’amour. En effet, dans Andromaque c’est la jalousie qui domine le personnage d’Hermione, elle en est victime et c’est ce qui la pousse au suicide. Cela s’observe à l’acte IV, scène 5, dans le monologue d’Hermione : « Tu comptes les moments que tu perds avec moi ! ». Lors de ce passage elle explique à Pyrrhus qui vient de la rejeter pour Andromaque qu’elle l’aime mais que lui ignore sa déclaration car il pense plus à « sa troyenne ». Dans Phèdre

passions Passages clés analysés et commentés Texte n◦ 1 Hermione jalouse Racine, Andromaque, acte V, scène 1. Ce monologue ouvre l’acte V, celui où tout se résout en cascade, une catastrophe venant en renforcer une autre. Hermione attend des nouvelles du mariage de Pyrrhus, qui épouse Andromaque. Elle a commandité le meurtre de celui qu’elle aime et qui ne l’aime pas. Hermione, dévorée par les passions Dans l’ensemble de la pièce, Hermione est la représentante de la colère, celle qui, selon la théorie

larmes. C'est qu'en effet, le chant funèbre, les lamentations de l'héroïne éponyme y constituent un attrait aussi marquant que la fureur finale d'Oreste. Ces deux tonalités contrastées habillent d'une aura tragique la chaîne amoureuse (Oreste aime Hermione, qui aime Pyrrhus, qui aime Andromaque, qui aime Hector - qui est mort), inspirée des pastorales contemporaines, ces romans d'amour entre bergers et bergères, qui imprègnent l'imaginaire sentimental de l'époque. Pendant plus de deux actes, le

Clytemnestre et d’Egisthe. - ESCHYLE, Agamemnon - SOPHOCLE, Trachiniennes La description de l’agonie d’Héraclès sur son bucher à la fin de la pièce. http://remacle.org/bloodwolf/tragediens/sophocle/Trachiniennes.htm - SOPHOCLE, Antigone Monologue quand elle s’apprête à mourir (4ème épisode), morts d’Antigone, Hémon et Eurydice. - SOPHOCLE, Œdipe roi - SENEQUE, Médée Le meurtre de ses deux enfants (V 970 sq). XVIe siècle - GARNIER R., Hippolyte - SHAKESPEARE W., Roméo et Juliette

totalité opèrent dans un parallélisme où « tout » est accordé au maître, à l'idole ( notons la présence du verbe « adorer » utilisé ironiquement) et rien à … l'esclave (« afflig[ée] »). Enfin, ces interrogations aux accents rhétoriques s'apparentent au monologue tragique par l'élégance des imparfaits du subjonctif qui donnent une certaine grandeur au personnage. Au « Oui » déterminé inaugurant la lettre, fait écho un « Non ! » catégorique renforcé par l’exclamation et dans lequel Roxane précise, par l'insertion

l’enchantement ou le cri de ralliement ? 1/Des formes d’expression riches, variées et nuancées Du cri (qui n’est après tout qu’une modalité de la parole)au chuchotement, de la plainte au gémissement, des confidences au murmure en passant par le souffle, du monologue à l’aparté en passant par le dialogue… , le théâtre est « bruit et fureur « : La vie […] : une fable/Racontée par un idiot, pleine de bruit et de fureur,/Et qui ne signifie rien. », Macbeth, Shakespeare Et en effet, que ce soit Figaro qui se lamente