Monologue De Clindor

embrumer les esprits. L’illusion comique de Corneille en est la parfaite représentation : tout au long de la pièce, les personnages ne sont que des apparences. L’esprit omet peu à peu qu’ils ne sont que des « spectres » représentant les aventures de Clindor et de ses compagnons, suivies assidûment par Adraste et Pridamant, dont le dernier croyant son fils mort, citera cette stance devenue en quelque sorte la maxime du baroque : « J’ai pris sa mort pour vraie et ce n’était que feinte ». Parmi eux, le

autrement qu’elles ne sont, semble se jouer de nos sens ou de notre esprit. 8) Pridamant est effondré devant les sarcasmes d’Alcandre qui finit par lui montrer son fils et les autres personnages, bien vivants, en train de se partager de l’argent. Clindor et ses amis sont en fait devenus des comédiens et ils viennent d’interpréter le dernier acte d’une tragédie. Illusion comique signifie donc de jouer une fausse scène pour paraître réelle aux yeux du personnage qui voit la scène et qu'il l'interprète

personnage parle, son discours s'adresse, en dernier lieu, au public. Ainsi, lorsqu'il faut informer le spectateur, notamment dans les scènes d'exposition, les répliques des personnages peuvent singulièrement manquer de naturel. Plus encore, les monologues portent l'artifice à son sommet: le personnage, soit pour exprimer ses tourments intérieurs, soit pour renseigner le public, parle seul, tout haut. C'est ainsi que George Dandin, dans la pièce éponyme de Molière, ouvre la pièce en nous confiant

comédie devient une tribune pour dénoncer les travers de l’hypocrisie sociale (le tartuffe, 1664) ou les ridicules des hommes (Le malade imaginaire, 1673) et prends par là même une visée morale. De même dans l’Illusion comique de corneille, le monologue de Clindor dans son cachot (Acte IV, scène 7) est propre à susciter le tragique et le pathétique : la terreur et la pitié. La comédie peut avoir une dimension individuelle. En outre, elle peut faire l’objet de l’expression d’une expression personnelle

personnages stéréotypés. Par exemple l’avare Harpagon, ou l’hypocrite Tartuffe, ou encore le soldat fanfaron Matamore. Les monologues délibératifs, s'ils sont artificiels et parfois même en vers, n'en traduisent pas moins clairement et profondément la vérité humaine des sentiments contradictoires, comme dans les stances de Rodrigue (Le Cid de Corneille) ou dans celles de Clindor (L’Illusion comique). En mettant à nu la vérité humaine, en agissant comme un révélateur, le théâtre éclaire les relations

maximum, cela évite les oublis. Ensuite, si il y a beaucoup d'actions, la pièce est vivante et le public sera conquis. L'illusion comique de Corneille par exemple est une scène à représenté car il y a énormément de rebondissements (la fausse mort de Clindor, …). C'est une pièce qui est également longue car composé de cinq actes. En la lisant, on peut s'y perdre mais représenté, le risque est moins grand. Les tragédies comiques sont représenté car ce sont des pièce pleine de vie. Ensuite, le texte théâtral

pastoral, relié à la campagne, à l’écart des villes. A la fin de l’acte, Pridamant et Alcandre rentrent dans la grotte. Pridamant est venu chercher des nouvelles de son fils, qu’il n’a pas vu depuis 10 ans. Son fils s’appelle Clindor. La sévérité exagérée de Pridamant a poussé Clindor à quitter son père. Ce conflit est un conflit classique de l’univers de la comédie. En général, les pères ont une autorité exagérée, comme ici. Alcandre propose à Pridamant de voir la vie de son fils sous une illusion, un

frappent le héros promis à la mort. * Procédés: champ lexical de la mort, omniprésence de la fatalité, antithèse ici/au-delà, interrogation réthorique, langage soutenu et souvent très pudique. * Exemple: Corneille, L'Illusion Comique : le monologue de Clindor dans sa prison. * Exemple: Victor Hugo, Les Misérables. On voit Gavroche chanceler et s'affaisser  puis s'abattre la face contre le pavé. "Cette petite grande âme venait de s'envoler." La tonalité réaliste: Elle vise la représentation

qui mourons avec Béranger, avec Alexandre, que nous résistions ou que nous nous abandonnions à cette perspective. Nous nous retrouvons aussi dans l'interrogation angoissée, angoissante du prince Hamlet, autre héros de Shakespeare, dans son fameux monologue : « Être ou ne pas être, telle est la question… » et plus tard lorsqu'il médite sur le crâne déterré par le fossoyeur, du bouffon Yorrick : « Hélas, pauvre Yorrick, […] ici pendaient ces lèvres que j'ai baisées je ne sais combien de fois. Où sont

Jours. Winnie est enterrée dans le désert, jusqu’au buste, mais vivante. Elle passe son temps à se remémorer sa vie auprès de son mari Willie. Elle est la représentation même du courage des personnes dans le malheur. Durant toute la pièce, elle monologue, prie, raconte, chantonne, recense ses derniers maux, avant d’être ensevelie par le désert. Calderon La Vie est un Songe. Basile, roi de Pologne, a fait enfermer son fils Sigismond. Les astres avaient prédit la mort de sa mère au moment où