Monologue De Clindor

vers ou un hémistiche) entre deux personnages. Elle accélère le rythme du dialogue, intensifie la tension dramatique comme dans un duel verbal. (p.54) Une tirade est le long discours d’un personnage adressé à un autre sur scène. (p.54) Un monologue permet l’introspection d’un personnage qui analyse ses sentiments ou qui délibère avec lui-même pour trancher un dilemme. (p.54) Un aparté est une réplique qu’un personnage dit « à part » comme s’il se parlait à lui-même. (p.54) Au dernier

par exemple de l’aveu amoureux en II,6 • une intrigue et des ruses : Lyse fait évader Clindor de prison (IV,2) • un dénouement heureux : comparaison entre I, 1 et V,5 Une réflexion sur le théâtre et la théâtralité : • le vocabulaire du mensonge, de l’illusion, de l’apparence trompeuse = l’exhibition de la théâtralité. • la mise en abyme : la version tragique et théâtrale de l’amour d’Isabelle et Clindor dans l’acte V permet de définir la comédie par rapport à la tragédie b) La comédie comme

le décasyllabe dans une succession de laisse. Genre oral et formulaire, riche en phrases toutes faites, à syntagmes fixes. Ex : l’épithète homèrique : « Achille aux pieds légers » 1)les techniques narratives : Omettre est l’inventeur : - du monologue intérieur - du début « in médias res » - du retour en arrière - du travelling, focalisation - alternances de scènes dialoguées et d’actions relatées. Aristote : La Poétique : « L’épopée va de pair avec la tragédie » le point commun :

 À qui s'adressent les personnages dans les différents monologues du corpus ? 2. À quoi servent, selon vous, les monologues proposés ? Travaux d'écriture Sujet 1 : commentaire de texte Vous commenterez le monologue de Dubois­Dupont, extrait de « Il y avait foule au manoir  »  de  Jean  Tardieu  (texte  4),  en  vous  aidant  du  parcours  de  lecture suivant : Vous analyserez ce que cette présentation a d'artificiel ; puis vous étudierez les effets produits par ce monologue sur le spectateur. Sujet 2 : dissertation Le monologue, souvent utilisé au théâtre

toutes les perceptions. La richesse du théâtre n’est pas seulement le texte mais la dialectique entre le texte et la mise en scène. Un metteur en scène peut également envisager la pièce, ou une partie de la pièce, selon un angle original. Ainsi, le monologue de L'Avare, de Molière, dans lequel le personnage se plaint d'avoir été volé et de ne pas retrouver sa « cassette », est d'un registre comique ; mais on peut le dire avec lenteur, sur un ton pathétique, comme le fit par exemple Jouvet. Dans ce dernier

groupe d'Arabes intervient au moment de transition entre la première et la seconde partie L'usage quasi-systématique de la première personne du singulier, tout au long du roman, incite le lecteur à s'identifier au personnage. Le ton détaché de son monologue restitue le paysage mental de Meursault tout en aidant le lecteur à pénétrer dans l'univers de Camus. Libre à lui ensuite d'approfondir sa lecture pour une compréhension plus exhaustive de la philosophie de l'auteur. L’écriture du roman, particulièrement

l'objet d'un marchandage, qui n'intervient pas peu dans la victoire de Florame, encore que Daphnis n'ait jamais aimé que lui. Tout s'arrange le mieux du monde, sauf pour la malheureuse suivante, abandonnée de tous ses galants, et qui soupire dans le monologue qui conclut la pièce : «Mon cœur n'a point d'espoir dont je ne sois séduite. Si je prends quelque peine, un autre en a les fruits ; Et, dans le triste état où le ciel m'a réduite, Je ne sens que douleurs, et ne prévois qu'ennuis.»

l'objet d'un marchandage, qui n'intervient pas peu dans la victoire de Florame, encore que Daphnis n'ait jamais aimé que lui. Tout s'arrange le mieux du monde, sauf pour la malheureuse suivante, abandonnée de tous ses galants, et qui soupire dans le monologue qui conclut la pièce : «Mon cœur n'a point d'espoir dont je ne sois séduite. Si je prends quelque peine, un autre en a les fruits ; Et, dans le triste état où le ciel m'a réduite, Je ne sens que douleurs, et ne prévois qu'ennuis.»

Cette intrusion, qui est une adresse directe aux « destinataires » (« savés »), permet de maintenir le lien de communication, lequel risque de s’interrompre dans le cours d’un trop long récit et de transformer de ce fait le « message » en un « monologue » sans véritable récepteur. Ces vers mettent donc en œuvre ce que Jakobson appelle la « fonction phatique » du langage. Il s’agit aussi, à l’intérieur du récit, d’un discours généralisant qui prend la forme d’une sentence : « Bien savés tuit certeinement

questions Observation 1. La tirade s’adresse à un interlocuteur qui regarde Matamore comme s’il était le spectateur d’un étonnant numéro. Les expressions injurieuses qui désignent Clindor (« poltron », « traître », v. 2) lancent la tirade dont le premier mouvement s’amorce et s’achève par le même mot « armée » (v. 2 et v.13). Clindor se voit ensuite directement menacé de mort (v. 14-16) : le retour de l’accent sur le /a/ renforce l’amusante opposition entre la périphrase mythologique et hyperbolique, « un