Monologue De Don Diègue

la fin de l’acte 3 scène 1 par l’arrivée de Chimène et de Don Sanche. En deux vers la situation se trouve métamorphosée. Une situation qui s’annonçait comme tragique va se transformer en deux vers en situation de comédie. L’amant est contraint de se cacher. C’est extrêmement important parce que d’une part Rodrigue va se trouver lui-même en position de spectateur, c’est ainsi qu’il entendra à la scène 2 Chimène refuser le service de Don Sanche et c’est ainsi surtout qu’il entendra à la scène 3

"Tout être cherche dans chacun de ses actes à bien faire, c'est à dire vivre bien"3. Mais selon quels critères ? en répondant à quelles normes ? et surtout de quelle manière ? Ce besoin de se "sentir bien" régit la vie de tout homme. Ce dernier veut donner une valeur sereine et idéale à son existence pour alors oublier le tragique de la condition humaine. Le but spontané et instinctif de rechercher la satisfaction tout en rejetant les désagréments ainsi que les souffrances, place l'homme dans une quête

les personnes soient illustres, l'action le soit assez pour s'élever jusques à la Tragédie. Sa dignité demande quelque grand intérêt d’État, ou quelque passion plus noble et plus mâle que l'amour, telles que sont l'ambition ou la vengeance, et veut donner à craindre des malheurs plus grands que la perte d'une Maîtresse. Il est à propos d'y mêler l'amour, parce qu'il a toujours beaucoup d'agrément, et peut servir de fondement à ces intérêts, et à ces autres passions dont je parle ; mais il faut qu'il

futur (v. 591, p. 52), de l’impératif (v. 599, v. 600 et v. 604, p. 53) et la répétition anaphorique du « je » aux vers 592-593, p. 52 qui renvoient au volontarisme du personnage. 5 A ndroma qu e Et dans cette scène 3, puisqu’il s’agit d’un monologue, on n’entend évidemment qu’Oreste ! À l’inverse, dans la scène suivante, il ne prononce quasiment que deux vers, on ne l’entend presque pas. L’annonce que lui fait Pyrrhus agit sur lui comme un couperet et le vers 625 n’est qu’un cri de souffrance

Zola ) p.50-51 + questions p.51 no.1-6 L’entrée d’un ambitieux dans la noblesse parisienne ( Balzac ) p.52-53 + questions p.53 no.1-6 Le vocabulaire du héros de roman au XIXe siècle p.55 no.8-14 Écriture : Rédiger une lettre p.53 no.8 Rédiger un monologue intérieur d’un personnage p.57 no.1 Imaginer une explication : Grammaire p.293 no.8 Oralement : Lecture de l’image p.51 no.8 Préparé par Sylvie Brûlé : http://unebellefacon.wordpress.com/ Lecture de l’image p.53 no.7 Étude de la langue : Les

rien été et que Corneille a achevé sa vie dans une confortable aisance3. Son œuvre, 32 pièces au total, est variée : à côté de comédies proches de l'esthétique baroque, pleines d'invention théâtrale comme L'Illusion comique, Pierre Corneille a su donner une puissance émotionnelle et réflexive toute nouvelle à la tragédie moderne, apparue en France au milieu du xvie siècle. Aux prises avec la mise en place desrègles classiques, il a marqué de son empreinte le genre par les hautes figures qu'il a créées :

rien été et que Corneille a achevé sa vie dans une confortable aisance3. Son œuvre, 32 pièces au total, est variée : à côté de comédies proches de l'esthétique baroque, pleines d'invention théâtrale commeL'Illusion comique, Pierre Corneille a su donner une puissance émotionnelle et réflexive toute nouvelle à la tragédie moderne, apparue en France au milieu du xvie siècle. Aux prises avec la mise en place des règles classiques, il a marqué de son empreinte le genre par les hautes figures qu'il a

| |exceptionnel de ses héros, il constitue l’évocation d’une vision stoïque de l’être humain capable de sublimer ses passions. L’extrait à| |étudier est celui de la scène 6 qui clôture l’acte I. Déshonoré par le comte, qui l’a souffleté, Don Diègue a sommé son fils Rodrigue | |de le venger. Or, le comte est le père de Chimène, que Rodrigue aime passionnément. L’idée d’affronter un tel adversaire le désespère. | |L’action se noue. Que choisir de la vengeance ou de l’amour ? Dans ces stances

le décasyllabe dans une succession de laisse. Genre oral et formulaire, riche en phrases toutes faites, à syntagmes fixes. Ex : l’épithète homèrique : « Achille aux pieds légers » 1)les techniques narratives : Omettre est l’inventeur : - du monologue intérieur - du début « in médias res » - du retour en arrière - du travelling, focalisation - alternances de scènes dialoguées et d’actions relatées. Aristote : La Poétique : « L’épopée va de pair avec la tragédie » le point commun :

Feydeau, fils de l’écrivain réaliste Ernest Feydeau, est un auteur dramatique français connu pour ses très nombreux vaudevilles. Très jeune, Georges Feydeau néglige ses études pour se consacrer au théâtre. À ses débuts il est acteur et auteur de monologues joués dans les salons parisiens avec Le Cercle des Castagnettes, compagnie d'amateurs dont il était le fondateur (1876-1879). Sa première pièce, Par la fenêtre, est jouée pour la première fois en 1882, alors qu'il a 19 ans. Sa première grande pièce