Monologue De Matamore En Prose

L'Ile aux esclaves de Marivaux ou Matamore dans L'illusion comique de Corneille, font que le spectateur ressente plus une impression de voir un spectacle plutôt qu'une réalité dans certaines pièces. Dans d'autres, les personnages parlent en vers et non en prose. Lise une simple servante parle aussi bien que sa maîtresse. Les spectateurs parlant en prose, ressente une distance vis-à-vis des personnages. L'utilisation de procédés théâtraux comme l'aparté ou les monologues dans L'illusion comique par exemple

recherche incessante de la variété et du changement. a. La prédominance des apparences La pièce de corneille est tout entière bâtie sur la notion d’apparence. L'illusion est si forte qu’elle induit en erreur et qu’on la prend pour véritable. Ainsi, Matamore n’est qu’une apparence de héros ; et le déguisement dont on a constaté l’omniprésence (p76) est dans son principe même une apparence. Le métier de comédien qu’exerce à l’acte 5 clindor et isabelle est également fondé sur le paraître. Le magicien

gloire de Racine que les jaloux opposaient à la sienne. Corneille mourut doyen de l’Académie, le 1er octobre 1684. Bibliographie Surnommé le Grand Corneille et le Père de la Tragédie : a laissé huit comédies, vingt- trois tragédies, trois discours en prose sur l’art dramatique : sur le poème dramatique, sur la tragédie, sur les trois unités ; les examens sur ses pièces, des poésies diverses. • Comédies : Mélite (1629), La Galerie du Palais (1632 – 1633), La Place Royale (1633 – 1634), Le Menteur (1643)

XVIIIe siècle est une période de crise. Si la comédie est très bien représentée avec Marivaux et Beaumarchais, il n’en va pas de même de la tragédie. Aussi Diderot tente-t-il une rénovation en créant le drame bourgeois ou « genre sérieux », pièce en prose visant à la vérité dans le ton, cherchant le mouvement et le pathétique et représentant des conflits de la vie privée avec une intention moralisatrice et une exaltation des valeurs bourgeoises ; mais ce genre périclite car le discours moral y est

une pièce courte autonome ou incluse dans un mystère (par exemple la Farce du brigand est incluse dans le Mystère de Saint Fiacre, au milieu du XVe siècle). C’est une forme carnavalesque, plus domestiquée que la sotie. Elle a souvent la forme d’un monologue comique, soutenu par un type social caricaturant un défaut. La farce la plus connue est la Farce de Maître Pathelin (1464) La sotie (de l’adjectif sot) est centrée sur le personnage du sot, venu tout droit de l’esprit de la fête des fous, ce rôle

dans la création du « monde théâtral ». Le costume aide à situer le personnage incarné par le comédien. Par exemple, nous avons vu en cours plusieurs mises en scène de l’Illusion Comique de Corneille, et donc plusieurs costumes du personnage comique Matamore. Alors qu’au XVIIème siècle celui-ci portait les attributs conventionnel du personnage (les personnages comiques étaient repris d’une pièce à l’autre), l’épée en arrière, l’habit militaire rouge et bouffant, très voyant, le képi emplumé… ; dans les

largement utilisés comme langage scénique. Les thèmes de prédilection sont : l'amour érotique, obscène ; les erreurs d'identités ; les histoires racontée sous forme de farce. Exemple : l'avarice. Le spectacle débute par un prologue. C'est un monologue récité par un acteur dans lequel il présente la comédie qui se déroule en 3 actes. Ceux-ci sont interrompus par des lazzis qui interviennent dès que le public commence à s'ennuyer. Entre chaque acte sont joués des intermèdes. Au final, l'atmosphère

), 191 avant J. C. Le Matamore Dramaturge latin, PLAUTE, est l’auteur de plusieurs comédies à succès, dont le Soldat fanfaron ( Miles Gloriosus 191 avant J. C.). Se vantant d’être le plus grand guerrier de tous les temps, ce soldat est en réalité le plus lâche de tous les hommes. CORNEILLE s'est inspiré de cette longue tradition pour créer son personnage de Matamore dans l’Illusion comique

; Mais une femme habile est un mauvais présage Et je sais ce qu’il coûte à de certaines gens Pour avoir pris les leurs avec trop de talents. Moi, j’irais me charger d’une spirituelle3 Qui ne parlerait rien que cercle4 et que ruelle5, Qui de prose et de vers ferait de doux écrits, Et que visiteraient marquis et beaux esprits, Tandis que, sous le nom du mari de Madame, Je serais comme un saint que pas un ne réclame6 ? Non, non, je ne veux point d’un esprit qui soit haut ; Et femme qui compose

théâtre Est si haut que chacun l’idolâtre, Et ce que votre temps voyait avec mépris Est aujourd’hui l’amour de tous les bons esprits » (L’Illusion comique, v. 1645-1648) Le succès considérable et prolongé de cette œuvre vint en partie du personnage de Matamore interprété par l’excellent acteur de la troupe du théâtre du Marais, Bellemore. Corneille n’était pas mécontent de son personnage dont il remarque : « Il y en a même un qui n’a d’être que dans l’imagination, inventé exprès pour faire rire et dont