Monologue Tragique Amus

Renaissance ; leur vie, pleine de péripéties et d’exploits extravagants, est une longue comédie bouffonne. En écrivant ce livre, Rabelais poursuit deux buts principaux : faire rire et instruire le lecteur. Rabelais écrit pour des malades, et il veut les amuser ; en bon médecin il sait qu’un malade en riant oublie sa Pg No.12 maladie, devient optimiste et peut ainsi guérir plus facilement. Par ailleurs, Rabelais pense que la gaieté, l’optimisme, est un trait dominant de la nature humaine : il faut faire

la suite de l’histoire du roman : le style devient le moyen privilégié de refléter l’univers psychologique des personnages. Le désir d’approcher au plus près la vie intérieure des personnages amènera notamment au développement de la technique du monologue intérieur : Le Lieutenant Güstel, Arthur Schnitzler (1901), Les Vagues, Virginia Woolf (1931), et plusieurs chapitres dUlysse de James Joyce (1922). L’essor du roman psychologique reflète celui de la psychologie expérimentale (travaux de William

début du duel est particulièrement effrayante : aucune identité ne lui est attribuée, comme le prouve l’emploi de l’article indéfini : « une voix résonna dans le grand silence de l’espace » (l. 474-475, p. 169). Ici le texte prend des allures tragiques : les adversaires sont comme seul à seul, face à leur destin. La voix crée un contraste avec le « grand silence » (l. 475, p. 169) et se substitue au bruit de la détonation. Le récit semble ralentir et l’instant se figer au moment du coup de feu

tapissières et de chars à bœufs, où s’entassaient des gosses et des femmes en larmes, les arbis traînant des chèvres, les villages en flammes, les ponts qui sautaient, les copains qu’on abandonnait, sanglants ou fourbus, et toujours, harcelant la tragique colonne, l’aboiement du canon. La Retraite… Dans leurs bouches, cela prenait des airs de Victoire. — J’te jure que quand tu lisais sur les plaques « Paris, 60 kilomètres » ça te faisait drôle… — Surtout à ceux de Paname, fit le grand Vairon.

d'Henri Lefebvre : « Quelques-uns d'entre nous ont depuis longtemps considéré que la seule attitude possible pour eux envers ce monde était le refus [...]. Mais depuis trois ans il y a du nouveau. [...] La guerre n'apparaît plus comme un intermède tragique, mais comme un fait périodique et cyclique et naturel dans le monde tel qu'il est. [...]La mort gronde. La vie n'est plus vivre »[6][6]. Enfin, de son côté, Thierry Maulnier, en remettant en cause, à l'instar de beaucoup de ses contemporains, l'existence

d'Henri Lefebvre : « Quelques-uns d'entre nous ont depuis longtemps considéré que la seule attitude possible pour eux envers ce monde était le refus [...]. Mais depuis trois ans il y a du nouveau. [...] La guerre n'apparaît plus comme un intermède tragique, mais comme un fait périodique et cyclique et naturel dans le monde tel qu'il est. [...]La mort gronde. La vie n'est plus vivre »[6]. Enfin, de son côté, Thierry Maulnier, en remettant en cause, à l'instar de beaucoup de ses contemporains, l'existence

Préface de Pierre et Jean (1887) : « Le romancier [...] qui prétend nous donner une image exacte de la vie, doit éviter avec soin tout enchaînement d’événements qui paraîtrait exceptionnel. Son but n’est point de nous raconter une histoire, de nous amuser ou de nous attendrir, mais de nous forcer à penser, à comprendre le sens profond et caché des événements ». La description romanesque Dans le roman réaliste, les descriptions ont une fonction précise et ne sont jamais de l’ordre du « décoratif »

Préface de Pierre et Jean (1887) : « Le romancier [...] qui prétend nous donner une image exacte de la vie, doit éviter avec soin tout enchaînement d’événements qui paraîtrait exceptionnel. Son but n’est point de nous raconter une histoire, de nous amuser ou de nous attendrir, mais de nous forcer à penser, à comprendre le sens profond et caché des événements ». La description romanesque Dans le roman réaliste, les descriptions ont une fonction précise et ne sont jamais de l’ordre du « décoratif »

on apprend que celui qui répondait « non » à Napoléon est son crime (le 18 Brumaire) et qu’il le paie par la montée au pouvoir de son neveu. Pour Hugo, l’Empereur frappe par sa grandeur et par sa souffrance. C’est ce qui fait de lui un personnage tragique qui touchera tant les Romantiques. Résumé de la légende par Victor Hugo : L’empereur mort tomba sur l’empire détruit. Napoléon alla s’endormir sous le saule. Et les peuples alors, de l’un à l’autre pôle ; Oubliant le tyran, s’éprirent du héros

dans une autre étude, de donner l'analyse de ce livre incomparable, qui n'a jamais été traduit en France dans sa totalité. L'auteur, homme illustre, d'une imagination puissante et exquise, aujourd'hui retiré et silencieux, a osé, avec une candeur tragique, faire le récit des jouissances et des tortures qu'il a trouvées jadis dans l'opium, et la partie la plus dramatique de son livre est celle où il parle des efforts surhumains de volonté qu'il lui a fallu déployer pour échapper à la damnation à laquelle