Monologue Tragique Amus

curiosité passée – « La bigarrure plaît ; partant chacun le vit » (v.10) –, ne divertit plus. C’est donc l’ennui qui guette son public, lequel d’ailleurs se retire : « Mais ce fut bientôt fait, bientôt chacun sortit » (v.11). Le Singe sait divertir et amuser par la diversité de ses tours – « cent tours »–, car il joue non de ce qu’il a « sur soi », mais « dans l’esprit ». Il recherche d’ailleurs l’attention de son public, par la nouveauté (« Tout fraîchement en cette ville », v.19), et par la peine qu’il

didascalies de Godot, ce qui ne serait pas le cas sans doute pour des pièces ultérieures de Beckett. Certes la situation de la pièce est cocasse, improbable même. Outrée, certainement, avec l’apparition de Pozzo et Lucky. Mais si l’on excepte le monologue délirant de ce dernier, toutes les actions, toutes les répliques ont un sens en situation, l’aspect parfois très décousu des dialogues reflétant même assez exactement celui de personnes réellement à bout de force. Un bon exemple de cette cohérence

religieuses, des fêtes nationales. Une dernière observation qui achève de marquer le caractère épique de ces temps, c'est que par les sujets qu'elle traite, non moins que par les formes qu'elle adopte, la tragédie ne fait que répéter l'épopée. Tous les tragiques anciens détaillent Homère. Mêmes fables, mêmes catastrophes, mêmes héros. Tous puisent au fleuve homérique. C'est toujours l'Iliade et l'Odyssée. Comme Achille traînant Hector, la tragédie grecque tourne autour de Troie. Cependant l'âge de l'épopée

décider de tout ce qui les entoure : décors, costumes, etc. Les mises en scènes imaginées par les metteurs en scènes peuvent faire varier considérablement la réception de la pièce au cours des siècles jusqu’à en modifier les messages initiaux. Monologue (n. m.) : scène où un personnage est seul sur scène et où il se parle à lui-même (le véritable destinataire est en réalité le public), souvent pour annoncer un projet ou pour exprimer des idées ou des sentiments. Réplique (n. f.) : texte prononcé

d'un dédoublement de la conscience, le rire est un moment de folie ordinaire. Erasme prétend, au 16ème siècle, que la folie est indispensable à la vie sociale. Elle lui est inhérente. En effet, l’existence est faite du mélange intimement complexe du tragique et du comique. La densité du monde est telle que le danger et la souffrance n’abolissent jamais complètement les petits ridicules du quotidien, le sourire et le rire. Hugo, aussi, l’avait bien perçu en préconisant, pour le théâtre romantique, le

religieuses, des fêtes nationales. Une dernière observation qui achève de marquer le caractère épique de ces temps, c'est que par les sujets qu'elle traite, non moins que par les formes qu'elle adopte, la tragédie ne fait que répéter l'épopée. Tous les tragiques anciens détaillent Homère. Mêmes fables, mêmes catastrophes, mêmes héros. Tous puisent au fleuve homérique. C'est toujours l'Iliade et l'Odyssée. Comme Achille traînant Hector, la tragédie grecque tourne autour de Troie. Cependant l'âge de l'épopée

religieuses, des fêtes nationales. Une dernière observation qui achève de marquer le caractère épique de ces temps, c’est que par les sujets qu’elle traite, non moins que par les formes qu’elle adopte, la tragédie ne fait que répéter l’épopée. Tous les tragiques anciens détaillent Homère. Mêmes fables, mêmes catastrophes, mêmes héros. Tous puisent au fleuve homérique. C’est toujours l’Iliade et l’Odyssée. Comme Achille traînant Hector, la tragédie grecque tourne autour de Troie. Cependant l’âge de l’épopée

religieuses, des fêtes nationales. Une dernière observation qui achève de marquer le caractère épique de ces temps, c’est que par les sujets qu’elle traite, non moins que par les formes qu’elle adopte, la tragédie ne fait que répéter l’épopée. Tous les tragiques anciens détaillent Homère. Mêmes fables, mêmes catastrophes, mêmes héros. Tous puisent au fleuve homérique. C’est toujours l’Iliade et l’Odyssée. Comme Achille traînant Hector, la tragédie grecque tourne autour de Troie. Cependant l’âge de l’épopée

début du duel est particulièrement effrayante : aucune identité ne lui est attribuée, comme le prouve l’emploi de l’article indéfini : « une voix résonna dans le grand silence de l’espace » (l. 474-475, p. 169). Ici le texte prend des allures tragiques : les adversaires sont comme seul à seul, face à leur destin. La voix crée un contraste avec le « grand silence » (l. 475, p. 169) et se substitue au bruit de la détonation. Le récit semble ralentir et l’instant se figer au moment du coup de feu

Proposition de critères d’évaluation : – la contrainte du monologue théâtral est respectée ; – le monologue évoque bien une description du débarras qui interpelle l’imaginaire du lecteur ; – le lecteur ressent la tension qu’implique cette entrée dans un lieu interdit : • l’ambiance est rendue par un lexique approprié (doute, étrange, voire inquiétant), • l’emploi de modalisateurs contribue à développer son imaginaire – la fin du monologue est laissée au choix du scripteur (horreur, dérision, déception…)