La Nuit Wiesel
André Durand présente
‘’La nuit’’
(1958)
récit autobiographique d’Élie Wiesel
(163 pages)
pour lequel on trouve un résumé
puis une analyse de :
- la place du livre dans la littérature de l’Holocauste (page 9)
- la genèse (page 11)
l’intérêt de l’action (page 14)
l’intérêt littéraire (page 17)
l’intérêt documentaire (page 24)
l’intérêt psychologique (page 31)
- l’intérêt philosophique (page 35)
- la destinée de l’œuvre (page 38).
Bonne lecture !
Résumé
Chapitre I
Le narrateur est Éliezer, un jeune adolescent juif, studieux et profondément pieux, dont la famille (son père, Chlomo, sa mère, ses sœurs, Hilda, Béa et Tsipora) appartenait à la communauté juive de la ville de Sighet, en Transylvanie, région de Roumanie, où elle vivait sans inquiétude. Il étudiait le Talmud chaque jour, et courait la nuit à la «synagogue hassidique» pour «pleurer sur la destruction du Temple». Voulant qu’on le guide «dans l’étude de la Kabbale», il trouva «un Maître en la personne de Moché-le-Bedeau», qui lui répétait : «L’homme s’élève vers Dieu par les questions qu’il lui pose».
Or, en 1942, la région étant devenue hongroise, «on expulsa de Sighet les Juifs étrangers», dont Moché-le-Bedeau. Ils furent entassés «dans des wagons à bestiaux». Ils «furent vite oubliés, on disait qu’ils se trouvaient en Galicie où ils travaillaient» et «étaient même satisfaits de leur sort».
Cependant, un Moché hagard reparut quelque temps plus tard à Sighet. «Il ne chantait plus. Il ne me parlait plus de Dieu ou de la Kabbale, mais seulement de ce qu'il avait vu.» Courant d'un foyer juif à l'autre, il racontait ce qui était arrivé aux déportés : «en territoire polonais», ils avaient «été pris en charge par la Gestapo», et, «dans la forêt de Galicie, près de Kolomaye», «on leur fit creuser de vastes fosses» ; puis, «sans passion, sans hâte», ils furent abattus. «Chacun devait s'approcher du trou et présenter sa nuque. Des bébés étaient jetés en l'air