Monstruosité Dans Rhinocéros De Ionesco

Caligula n’est pas mort. Il est là, et là. Il est en chacun de vous. » La violence, au théâtre, peut donc contribuer à rendre l’Homme meilleur en faisant évoluer les consciences. Eugène Ionesco illustre cette idée en proposant, après la Seconde Guerre mondiale, une réflexion sur la barbarie à travers Rhinocéros. N’oublions pas, pour finir, que ces actions sombres valorisent par contraste des sentiments plus nobles, comme l’ombre peut venir, dans un tableau, renforcer la lumière. 73 Français

Les moinillons font office d’armée aux ordres du héros. Plus subtilement, l’escrime « ancienne » est une allusion aux épopées d’antan, de même que la comparaison entre les « Picrocholistes » et les « porcs » (le caractère porcin est un trait de monstruosité fréquent chez les sarrasins des chansons de geste : voir par exemple La Chanson de Roland, v. 32223223). 2. La parodie tient à différents décalages. D’abord, décalage entre le caractère dramatique de la situation et le registre comique créé par

Destins tragiques d’Œdipe à Antigone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 Amour et tragédie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 140 Dossier EUGÈNE IONESCO, un auteur engagé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 Étude la langue Grammaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 160 Orthographe . .

moderne Œuvre intégrale : Beckett, En attendant Godot, ou Ionesco, Le Roi se meurt ou Koltès, Dans la solitude des champs de coton ou Roberto Zucco, ou Lagarce, Juste la fin du monde. Groupement de textes extraits du manuel : – Genet, Les Bonnes, p. 152 – Beckett, Fin de partie, p. 128 – Cixous, Tambours sur la digue, p. 121 – Koltès, Roberto Zucco, p. 130 • Objet d’étude : langage des corps, langage des objets Œuvre intégrale : Ionesco, Rhinocéros ou Reza, Art. Groupement de textes extraits du manuel

descripteur qui devient un contemplateur des fantasmagories nocturnes insiste sur le caractère terrifiant des formes : « les ronces se tordaient comme de longs bras » (l. 10). Cette déformation des éléments joue sur l’apparence squelettique, la monstruosité (« torses d’arbres » « échevellements obscurs » l. 27). 2. Le romancier situe le lecteur du point de vue de l’enfant qui contemple, effarée, la nuit. La formule inaugurale (« L’enfant regardait d’un œil égaré cette grosse étoile ») marque

descripteur qui devient un contemplateur des fantasmagories nocturnes insiste sur le caractère terrifiant des formes : « les ronces se tordaient comme de longs bras » (l. 10). Cette déformation des éléments joue sur l’apparence squelettique, la monstruosité (« torses d’arbres » « échevellements obscurs » l. 27). 2. Le romancier situe le lecteur du point de vue de l’enfant qui contemple, effarée, la nuit. La formule inaugurale (« L’enfant regardait d’un œil égaré cette grosse étoile ») marque

; il fait semblant d’écrire au-dessous le chiffre 1  ; puis deux bâtons, sous lesquels il fait le chiffre 2, puis en dessous le chiffre 3, puis quatre bâtons au-dessous desquels il fait le chiffre 4.) Vous voyez… L’ÉLÈVE. – Oui, Monsieur. Eugène Ionesco, La Leçon, © Éditions Gallimard, 1954. 1. Distinguez les paroles des personnages et les indications scéniques. Comment cela se réalise-t-il sur scène ? . . . . .paroles . . . . . . . . . se . . . .distinguent . . . . . . . . . . . . . . des . .

peurs existentielles et les aspirations profondes de la race noire. Il en va de même des productions dramatiques de Wole Soyinka et d’Aimé Césaire qui sont traversées par une horreur invincible de la fossoyeuse. A l’instar des personnages d’Eugène Ionesco, ceux de Wole Soyinka et d’Aimé Césaire n’échappent nullement « à l’esclavage de l’angoisse ».100 Logée dans le tréfonds de la nature humaine, la terreur de la mort emplit tant le théâtre de Wole Soyinka que celui d’Aimé Césaire. Dans cette perspective

Montherlant, La Mort qui fait le trottoir 26 26 28 28 29 30 31 32 34 Le mythe de Don Juan, du théâtre au cinéma 4 S O M M A I R E Lecture de La Leçon E. Ionesco, Rhinocéros Exercices d’approfondissement 1 Molière, Le Tartuffe 2 E. Labiche, Un chapeau de paille d’Italie 3 Beaumarchais, préface du Mariage de Figaro 4 E. Ionesco, Notes et contre-notes Prolongements 34 34 35 35 36 J. Racine, Bérénice A. Cabanel, Phèdre Mise en scène de Phèdre Extrait du film Œdipe Roi de P. Pasolini

Les choses de Ponge Prévert fait le Jacques Poèmes de Char : habits à merveilles L’ébéniste du sens : Guillevic Cadou, l’infiniment doux Chapitre 24 - Depuis 1950, la scène Coups de théâtre Les salles d’attente de Beckett « La Cantatrice » sauve Ionesco Les mots en jeu Léger et rare : deux Tardieu Les sassafras d’Obaldia, le « Tchin-Tchin » de Billetdoux La société au pilori Adamov et la Machine à sous De Genet, débat Arrabal, provocateur, tendre et cruel Chapitre 25 - Les fortunes du roman (1) Les