Montaigne Car C Est Moi Que Je Peins

palpita encore comme la flamme d’une lampe. Et alors la 1 On peut objecter que ces conditions de réalisation d’un portrait ne prouvent pas qu’il n’est pas destiné à devenir un monument funéraire. D’ailleurs, Montaigne présente ses Essais, autrement dit son autoportrait (c’est moi que je peins) en disant que ce texte est destiné à ses parents et amis, à ce que (= pour que) m’ayant perdu, ce qu’ils ont à faire bientôt, ils y puissent retrouver aucuns traits de mes conditions et humeur(les traits

passions et l’aspiration au bonheur • Lucrèce, De rerum natura (p. 386 ES/S et Techno / p. 388 L/ES/S) • Sénèque, La Vie heureuse (p. 388 ES/S et Techno / p. 390 L/ES/S) Le XVIe siècle : le siècle des doutes SÉQUENCE 1 – Le projet de Michel de Montaigne : les Essais  (p. 309 ES/S et Techno / p. 311 L/ES/S) (étude d’une œuvre intégrale) Le XVIIe siècle : le siècle des moralistes SÉQUENCE 2 – La justice sociale dans les Fables de La Fontaine (étude d’une œuvre intégrale) (p. 329 ES/S et Techno /

104) Au delà-même d’Elsa, Aragon réhabilite des images simples (S. Ravis, 1995.p.40). Son lyrisme magnifie l’image de son amour, car à travers lui, la iv h communication humaine prend sens: «Pour moi, concrètement, autrui, c’est Elsa […] d’elle me vient la lumière humaine sur les faits» (ARAGON; 1964, p.180). Parler de soi, nous le savons depuis Montaigne, c’est parler de c r «l’humaine condition». Et parler d’Elsa dans le contexte de la guerre, pour Aragon, c’est «à l’heure

------------------------------------------------- 2. LE ROMAN COURTOIS, LA NOUVELLE. RABELAIS, MONTAIGNE LES ROMANS COURTOISES Dans ces romans tous les exploits chevaleresques ont pour but de plaire à la Dame du cœur et de faire valoir les qualités individuelles du héros. L'adjectif « courtois », formé sur le mot cour, permet de comprendre le contexte aristocratique du récit. Le parfait héros courtois est toujours partagé entre l'aventure et l'amour. Le merveilleux chrétien et le surnaturel occupent

dissertation. Façon de dire que je dois beaucoup à leurs réussites comme à leurs errements, à leurs découvertes comme à leurs tâtonnements. Aussi arrive-t-il, ici et là, que se lisent jusqu’à mes réactions d’humeur : je n’ai pas cherché à les effacer, car elles sont le gage de l’expérience vécue et partagée. La mise en forme écrite, que j’ai voulue elliptique plutôt que ciselée – il m’arrive de pratiquer l’abréviation –, rend très imparfaitement compte de la tournure exacte que pourrait prendre tel développement

cœurs simples, il est vain. ». L’artiste idéalisé ici refuse les pièges de l’égo : Vincent ne revendique pas forcément la paternité de l’œuvre, qui existe au-delà de l’auteur : p. 38 « je trouve ça tellement bête de signer. C’est pas l’important ». Car l’important « c’est que le tableau se fasse, et soit fait, soit par moi, soit par un autre ». Pour Vincent, la reconnaissance ultime se situe dans la reconnaissance de son empa- thie, son humanité, par exemple lorsque le mineur lui dit qu’on sent

mentalement l’idée directrice de l’expression « je veux montrer que… » Supposons que l’un de vos axes soit « le personnage de Candide ». Vous ne pouvez dire : « je veux montrer que le personnage de Candide » : l’idée directrice n’est donc pas pertinente car il n’y a pas de visée démonstrative Autre supposition : « Candide, une marionnette sans épaisseur ». Vous pouvez dire : « je veux montrer que le personnage de Candide est une marionnette sans épaisseur : l’idée directrice est pertinente Erreurs à éviter :

les armes du prince conquérant, soit des armes mercenaires ; et soit grâce à la fortune, soit grâce à la vaillance. II. Des principautés héréditaires De principatibus hereditariis Le prince héréditaire a peu de difficultés à conserver son État car il a l’appui de son peuple, ce qu'explique Machiavel : « En effet, un prince héréditaire a bien moins de motifs et se trouve bien moins dans la nécessité de déplaire à ses sujets : il en est par cela même bien plus aimé ; et, à moins que des

tolérance : a) Locke, la Lettre sur la tolérance : l’intolérance est à la fois vaine et dangereuse ; b) Spinoza, le Traité théologico-politique : la censure est inefficace, car elle ne peut empêcher les hommes de penser et que le débat rationnel et libre permet seul d’éliminer les croyances fausses, et elle est dangereuse, car, d’une part, elle oppose l’Etat aux citoyens raisonnables et que, d’autre part, elle favorise les citoyens déraisonnables ; c) Kant, Qu’est-ce que les Lumières ? : la censure

amants 13 Réponses aux « … à vous… » Moyen Âge parler à sa dame sans pouvoir s’approcher d’elle de crainte de trahir ses sentiments (« Si d’autres trahissent Amour, je n’ai jamais été l’un des leurs [...] Hélas ! je n’ose aller vers ma dame, car, en me faisant paraître ridicule, les faux amants causent ma perte »). Hormis les « losangiers », la dame apparaît dans les deux textes comme la scrupuleuse (cruelle, chez Gace Brulé) gardienne de cette distance mortifère. 2. Le présent de l’attente