Montaigne Le Bonheur

Tahiti, l’instinct de nature domine les Tahitiens. Le passage à analyser est le discours du vieux tahitien. • Depuis la découverte de l’Amérique, les philosophes occidentaux s’interrogent sur la notion de sauvage et de l’homme civilisé. Diderot et Montaigne se sont interrogés sur le mythe du bon sauvage. • C’est au XVIIIe siècle que le navigateur français Bougainville découvrit Tahiti, il raconta sa découverte dans un récit (Voyage au tour du monde, 1771). Diderot le lut et se permit d’écrire un livre

comme une grande langue littéraire et par d’importants créateurs qui fondent les principaux genres de la littérature moderne en France avec François Rabelais pour la prose narrative, Pierre de Ronsard et Joachim du Bellay pour la poésie, Michel de Montaigne pour la littérature d'idées ou Robert Garnier et Étienne Jodelle pour le théâtre. Elle s’inscrit dans un siècle de transformations multiples et fondamentales, dans tous les domaines (croyances religieuses, démarches intellectuelles, sciences et techniques

qu’ils ne comprennent pas, ils font gloire de leur ignorance. - Les religieux placent leurs traditions humaines au-dessus des préceptes du Christ. - Les religieux se détestent entre eux et il y a une surmultiplication inutile des ordres religieux. Montaigne (Les cannibales) - Les indigènes sont décrits comme des sauvages, des barbares… - Sauvages = naturels, proches de la nature - Pour notre civilisation, le terme «sauvage»est péjoratif, car notre société s’est corrompue et éloigné de la nature. - On

ans avant sa mort dans un accident de voiture. Biographie de Michel de MontaigneMichel Eyquem, seigneur de Montaigne, naît le 28 février 1533 au château familial de Saint-Michel-de-Montaigne, en Dordogne. Il appartient à une famille de négociants bordelais nouvellement anoblis. Michel est le premier enfant à survivre, et il sera suivi de sept frères et sœurs. L'éducation du jeune Montaigne est conforme aux principes humanistes, tels que le souhaite son père, Pierre Eyquem, maire de Bordeaux. Le

L’humaniste cherche, dans sa propre réflexion critique, un sens nouveau au monde qui l’entoure et à sa propre vie : * La Boétie écrit Un discours de la servitude volontaire (1548) * Une littérature du « moi » apparaît avec Les Essais de Montaigne (1588) Termes importants : * La Pléiade : La rencontre de Ronsard et Du Bellay aura une influence déterminante sur la poésie française. Ils étudient beaucoup Les Anciens dans un collège. Au début ils s’appellent La Brigade puis La pléiade en

LES ESSAIS, LIVRE I, MICHEL DE MONTAIGNE (1ÈRE PARUTION, 1580) Montaigne informe le lecteur qu’il écrit ce livre pour se décrire, afin qu’on le comprenne. 1) LIVRE PREMIER 1.1) Chapitre I : Par divers moyens on arrive à pareille fin A travers plusieurs histoires qui illustrent la vertu de certains hommes, Montaigne semble exprimer que la pitié ou la bravoure peuvent avoir le même résultat face à la haine et au mépris. 1.2) Chapitre II : De la tristesse Montaigne traite de la tristesse et indique

leur montrant les têtes d’aucuns hommes exécutés autour de leur ville. Voilà un exemple de la balbutie de cette enfance.   Montaigne, Essais, III, 6, « Des coches », 1588. PROBLEMATIQUE : Nous étudierons comment Montaigne cherche, par la confrontation de deux discours, à faire réfléchir ses lecteurs sur la relativité des usages européens. I) Montaigne cherche à faire réfléchir ses lecteurs. a) Il se détourne du pittoresque qui pourrait « divertir » ( seuls détails

du XVIe siècle à nos jours. Michel De Montaigne Essais, livre III (1580-1595). 1533-1592 Chapitre IX : « De la vanité » : l’art de voyager. Montaigne est issu d’une famille noble. Il fut d’abord politicien avant de commencer l’écriture des Essais en 1572. En 1580, il en publie une 1ère version. Il est un humaniste recherchant les caractères de la condition humaine. En 1595 (après sa mort) sort une dernière version de ses Essais. Durant ce passage, Montaigne analyse la vanité humaine. Il évoque ainsi

de territoires jusque-là réservés au latin. D’une curiosité encyclopédique, l’humaniste parle latin jusque vers 1530. Ainsi, Érasme, Morus (ou More) et Budé pratiquent tous la même langue. C’est en latin qu’on apprend à lire, ou même à parler (Montaigne a commencé par le latin). L’humaniste est donc d’abord un philologue, qui discute des origines de la langue, et qui observe les possibilités du français (La défense et l’illustration de la langue française). Vers 1530, l’humanisme devient peu à

vraiment une ? Dois-je y renoncer au profit du doute ? Ou m’amènerai ce doute ? La recherche coute que coute de la vérité de m’éloignerais-t-elle pas du bonheur car je me rendrais compte que cette quête était en réalité vaine ? Ou alors au contraire est-ce que cheminé vers l’idéal utopique d’une vérité m’amènerai à atteindre ce bonheur ? Le bonheur est-il une fin en soi ? En effet, après réflexion la vérité et son caractère évident, s’imposant aux hommes comme une vertu fondamentale peut-être