Montaigne Le Portrait Physique

qui fait surgir de véritables tableaux dans l’esprit de l’interlocuteur. description des hommes : deux adjectifs négatifs « vilain » et « rude » dans « menton couvert d’un vilain poil rude », « tondre de fort près »  => elle focalise sur un détail physique, qu’elle caricature. Elle a l’art de croquer les gens. description de la princesse allemande : la multiplication des verbes d’actions et l’emploi des pluriels => laissent imaginer un mouvement incessant, une activité fébrile. Description rapide

du XVIe siècle à nos jours. Michel De Montaigne Essais, livre III (1580-1595). 1533-1592 Chapitre IX : « De la vanité » : l’art de voyager. Montaigne est issu d’une famille noble. Il fut d’abord politicien avant de commencer l’écriture des Essais en 1572. En 1580, il en publie une 1ère version. Il est un humaniste recherchant les caractères de la condition humaine. En 1595 (après sa mort) sort une dernière version de ses Essais. Durant ce passage, Montaigne analyse la vanité humaine. Il évoque ainsi

1 L'ORAL DU BAC DE FRANÇAIS LES 23 TEXTES DE VOTRE ORAL SOMMAIRE 3 Présentation de l'épreuve 9 Foire aux questions 11 Questions pour l'entretien 15 19 23 28 31 35 38 42 Montaigne (1) Montaigne (2) Diderot, Bougainville Voltaire, L'Ingénu Nouveau Apollinaire, « Zone » « Le Pont Mirabeau » « Mai » « La Prose du Transsibérien » Nouveau 47 Baudelaire, « Invitation au voyage » 51 Rimbaud, « le Bateau ivre » Nouveau 55 « Tu es plus belle… » 59 63 67 71 Dom Juan I, 2 III, 2 IV, 3 V, 2 76

savoirs intellectuels, le développement artistique, les aptitudes physiques, la maîtrise des langues, la connaissance des textes sacrés.Seul un homme ainsi éduqué peut posséder la maîtrise de soi indispensable à une vie sociale dans une cité ou un état idéal qui n’impose pas de contraintes, selon le modèle de l’abbaye de Thélème. Cet intérêt porté à l’homme prend la forme, en littérature, de réflexions sur le respect de la personne –Montaigne s’insurge ainsi contre la torture et Rabelais contre les guerres

Le personnage de roman a-t-il toujours pour fonction de représenter une vision du monde ? Le personnage de roman, prend forme par les indications fourni par le narrateur comme l’identité, le portrait physique ou moral. Et par le récit qui le met en scène et permet au lecteur de se familiariser avec lui au travers de ses actions en l’intégrant dans une société spécifique, ou une époque. Le personnage de roman est-il crée dans le but de symboliser une vision du monde ? On peu donc en déduire que

éprouve les réminiscence d'un passé III- Voyage vers l'idéal Baudelairien • « longtemps » : moment que le poète souhaite le plus long possible • Structure en boucle : étirement du temps, recommencement perpétuel • besoin de désir : présence physique de la femme • métaphore de la chevelure (nourriture) • thème de l'évasion : récurrent dans l'œuvre de Baudelaire • voyage imaginaire : correspondances sensorielles, voyage maritime • monde exotique et tropical : esprit du poète alimenté par

Le Portrait de Gargantua Gargantua est né de l'imagination de François Rabelais en 1534. Nous sommes alors dans l'Humanisme, un mouvement qui se développe à partir du XVIème siècle dans toute l'Europe, redécouvrant les grands textes de l'Antiquité. Il met l’Homme et les valeurs humaines au cœur de ses questionnements. Rabelais est un grand auteur de ce mouvement: nous retrouverons de nombreux thèmes humanistes dans Gargantua telle qu’une réflexion politique et religieuse, mais aussi le recentrement

chercher ce qui se cache derrière son côté burlesque.** D’abord perplexe face au ressenti contrasté de ce paresseux, le lecteur s’interroge en effet sur les facettes du comique que propose le poète pour finalement peut-être comprendre que cet étonnant portrait fait l’éloge d’un certain art de vivre. *Autres amorces possibles : -partir de cette citation de Raoul de Presle (XIVe siècle) : « Oisiveté, sans lettre ni science, est sépulture d’homme vif » -partir du mouvement baroque**Autre pbq possible :

Pensées de Pascal, "L'imagination" Le moraliste austère fait ici preuve d'humour : utilisation du grotesque qui dévalorise les personnages normalement dignes (les autorités) en évoquant leurs corps (tabou au 17e s.) et même parfois leurs défauts physiques (l.15,16,19,34), dégradation des détenants de la justice (magistrats) et du savoir (docteurs, médecins) qui ne se résument qu'à leurs habits, évocation assez comique des balourds et des trognes qui permettent au roi d'asseoir son autorité (critique

tels que Guillaume Budé (1467-1540), Du Bellay (1522-1560), Érasme (1469-1536), Montaigne (1533-1592), Rabelais (vers 1494-1553) qui reviennent à l’étude des textes de grands auteurs tels que Platon, Cicéron ou Socrate. Ces études deviennent ainsi le fondement de l’humanisme. Durant le XVIème siècle, ce mouvement place l’homme au centre de leurs préoccupations. Les humanistes pensent qu’en développant ses qualités physiques et intellectuelles l’homme pourra connaitre la liberté. A leurs yeux, l’éducation