Montesquieu L Esprit Des Lois De La Puissance Des Peines

parler, ou qu’on l’a vu représenté), quels que soient le mode, la nature, la qualité, la sûreté de cette connaissance (indépendamment de son degré de vérité) ; et si, d’autre part, par « sens » (ou « sensibilité »), nous entendons la fonction de notre esprit qui nous met en présence et en relation directe et sans intermédiaire avec les réalités du monde, nous les fait constater et enregistrer passivement, sans rien y ajouter, sans rien y mettre de nous-même (de notre subjectivité), c’est-à-dire, peut-on

peuvent apparaître ponctuellement au sein d'une œuvre et celles qui composent une œuvre entière : on parle alors de roman épistolaire. - Le roman épistolaire (ou roman par lettres) connaît son apogée au XVIIIe siècle (Les Lettres persanes de Montesquieu). L'auteur se présente souvent comme simple dépositaire des lettres qui ne seraient pas les siennes. Ce subterfuge confère une impression d'authenticité et peut être un moyen de déjouer la censure. La littérature "du coeur et de l'esprit" (1730-1789)

fondateur de la société. En vertu de ce contrat, chacune des parties est engagées envers l’autre on parle donc de contrat synallagmatique. D’un coté le peuple doit respect et soumission au roi et ce dernier doit gouverner selon la justice d’équité et les lois divines. Mais les monarchomaques vont plus loin, ils affirment que : le roi doit être élu Le principe de la représentation Les gouvernés doivent être représentés au près du roi (députés) Le droit de résistance et à la résurrection (le peuple

acte juridique. L'autre sanction est les dommages et intérêts. S'agissant enfin de de la punition, on remarque que les sanctions ayant un caractère punitif relèvent du droit pénale. -> peine qui sanctionne les actes de délinquance. Il existe des peines privées qui malgré leur nature civil ont un caractère répressif certain. Autre exemple de peine privé de nature civil -> la sanction du recèle, successoral visant l'article 718 du Code civil. Ce texte prévoit que l'héritier qui s'est approprié clandestinement

existe également des limites théoriques du fait des lois divines, le roi est ministre de Dieu sur terre, ce qui renforce son autorité, mais il doit obéir aux lois divines. Aucune instance cependant ne contrôle le respect de ces lois puisque les théoriciens ne le conçoivent pas. De même, il existe des lois naturelles, telles que l’utilité publique, le bien des sujets, plutôt invoquées au 18ème siècle mais déjà présentes au 17ème. Enfin, les lois fondamentales sont une série de règles dont beaucoup

Constitution consacre également les 75 années de la 3e République qui n’a pas de Constitution et la 3e République est certainement le régime qui a été le plus protecteur des libertés mais le Gouvernement de Vichy remet en cause les libertés instaurées (lois concernant les juifs, violation du principe de la non rétroactivité de la loi pénale plus dure…) Au regard de leur contenu, on assiste à un développement du domaine d’intervention des libertés publiques ce qui a amené certains auteurs et notamment

par la nature. Dans la grande famille dont tous les membres sont naturellement égaux, l'autorité politique purement arbitraire quant à son institution, ne peut être fondée que sur des conventions, ni le magistrat commander aux autres qu'en vertu des lois. Les devoirs du père lui sont dictés par des sentiments naturels, et d'un ton qui lui permet rarement de désobéir. Les chefs n'ont point de semblable règle, et ne sont réellement tenus envers le peuple qu'à ce qu'ils lui ont promis de faire, et dont

pouvant se faire à moins que le peuple et le souverain ne soient une même personne, il s'ensuit que j'aurais voulu naître sous un gouvernement démocratique, sagement tempéré. J'aurais voulu vivre et mourir libre, c'est-à-dire tellement soumis aux lois que ni moi ni personne n'en pût secouer l'honorable joug ; ce joug salutaire et doux, que les têtes les plus fières portent d'autant plus docilement qu'elles sont faites pour n'en porter aucun autre. J'aurais donc voulu que personne dans l'État

créent la richesse réclament un pouvoir politique. L'individualisme se développe. Rôle de l’Etat ( du roi ) est d’assurer le bonheur individuel et de protéger l'individu. D'où vers 1750-60 la contestation intellectuelle du système monarchique. Montesquieu Voltaire, Rousseau vont contester, proposer d'autres choses (séparation des pouvoirs, libertés intelectuelles et religieuses...). Le pouvoir politique ne va rien comprendre. D'où la révolution. Depuis la Révolution française, si l'on regarde

ne pouvant se faire à moins que le peuple et le souverain ne soient une même personne, il s'ensuit que j'aurais voulu naître sous un gouvernement démocratique, sagement tempéré. J'aurais voulu vivre et mourir libre, c'est-à-dire tellement soumis aux lois que ni moi ni personne n'en pût secouer l'honorable joug ; ce joug salutaire et doux, que les têtes les plus fières portent d'autant plus docilement qu'elles sont faites pour n'en porter aucun autre. J'aurais donc voulu que personne dans l'État n'eût