Moral Frédéric Moreau

passivité ou de l’anéantissement du sujet . Antihéros de L’Éducation sentimentale, Frédéric Moreau[3] use ses forces et ses illusions à contempler le monde que le héros balzacien prenait encore pour un champ de bataille. Mais cette contemplation n’aboutit à aucune compréhension de la réalité. Face à un univers où règne la confusion et l’opacité, et emporté par le cours d’une Histoire dont il ne saisit pas les signes, Frédéric ne peut que renoncer à être héros. Tout roman est, comme le disait Gilles

tout => le texte remet en cause la morale catholique , ici tout est prévu, tout est écrit Flaubert • XIXème siècle • écrivain français réaliste et romantique • il a influencé Maupassant • il a été influencé par Victor Hugo • fait passer ses textes à l ‘épreuve du gueuloir • il a écrit : Mme Bovary, Salammbô, l’éducation sentimentale • considéré comme auteur de l’anti héros avec Mme Bovary L’éducation sentimentale : • roman • Frédéric Moreau est le héros il est amoureux de Mme Arnoux

campagne franc-comtoise de Julien Sorel dans le Rouge et le Noir de Stendhal ou l'Algérie d'Albert Camus dans l'étranger apportent au récit un contexte rationnel, une vérité. Le puit de la 15mine du Germinal de Zola, le nom des rues de Paris que Frédéric parcoure dans l'éducation sentimentale de Flaubert apportent au lecteur une vision de l'espace qui le place dans un cadre rassurant, dans la réalité. Le monde romanesque se nourrit du monde ou nous vivons, le romancier représente le monde tel qu'il

romantique en proie à des réflexions sur lui-même. La passion amoureuse telle qu’on la connaît de nos jours commence alors à devenir un des buts premiers de l’existence même si les codes sociaux sont encore très marqués. Dans l’Education sentimentale, Frédéric Moreau est partagé entre une bourgeoise vertueuse, Mme Arnoux, avec laquelle il vit un amour idéal jamais consommé, et Rosanette, qui lui fait découvrir les plaisirs de l’amour sensuel. Cependant, même si la plupart des romans représentent de façon

innovant. L’un des buts des réalistes est de dénoncer les défauts de la société, notamment la bourgeoisie qui est réputée pour son étroitesse d'esprit, son hypocrisie, ou encore pour son amour de l'argent et du profit qui efface toutes les valeurs morales. Les réalistes pensent que le milieu social a une influence déterminante sur le comportement des individus. Dans Cesar Birotteau, Balzac parle et dénonce la spéculation. Les écrivains réalistes, désireux de rendre compte du réel, réunissent une véritable

historique : * Eloignement dans le temps. Princesse de Clèves : un siècle ; Education sentimentale : 20 ans (Flaubert : contemporain, lecteur : histoire) Critères : * Déclarations de l’auteur (Mme de Lafayette : mémoires, Flaubert : histoire morale des hommes de sa génération) * Souci de la documentation, influence sur les détails. * Grands moments historiques (Paix Cateau-Cambrésis, mariages, 1848…) indépendants des intrigues fictives. Mode du roman historique au XIXe : * Retour

Salammbô; dans une œuvre autobiographique comme l'Éducation Sentimentale, il regarde vivre de l'extérieur le personnage de FRÉDÉRIC MOREAU, qu'il a pourtant créé en grande partie à son image. Traité dans un esprit objectif, le roman ne saurait obéir à une thèse moralisatrice. Néanmoins toute œuvre vraie porte en elle-même son enseignement et « si le lecteur ne tire pas d'un livre la morale qui doit s'y trouver, c'est que le lecteur est un imbécile ou que le livre est faux ». À vrai dire, en dépit de tous

Le point de vue omniscient par exemple permet de dévoiler le passé du personnage, de révéler ses pensées. D'en faire un portrait détaillé. ° Sur le plan physique : description – imparfait descriptif, pause descriptive, adjectifs... ° Sur le plan moral : expression des sentiments, adverbes... ° Sur le plan social : vêtements, profession et surtout langage ! (Flaubert, Madame Bovary : pédantisme ampoulé du pharmacien Homais signale une bêtise satisfaite) Une écriture au service d'un sens

liberté sans terreur = portée par aspirations romantiques (y compris chez les légitimistes) partageant une certaine effervescence idéologique (utopie de Saint-Simon = réorganisation de la société autour de la production industrielle, refondant morale religieuse sur recherche du bien être ; catholicisme social de Lamennais, libéralisme [individualiste + éco] du journal Le Globe [Pierre Leroux + Mérimée, Stendhal, Ste Beuve]) [cf. idéologie de Sénécal ES, II.2, 224-5 sq. > critique des utopies

« Princesse de Clèves »Sujet : comment peut-on s’expliquer le goût des lecteurs et des spectateurs pour des fictions dont les personnages, inlassablement, souffrent d’aimer ? Support : œuvre intégrale « la Princesse de Clèves », parcours « individuel, morale et société » et vos connaissances personnelles. Plan proposé : I Le lecteur apprécie des protagonistes en proie à des sentiments et émotions fortes. A) Importante de la mise en place de personnages extraordinaires : ils fascinent le lecteur, le fait