Morale De Phèdre

Phèdre, I,3 Racine, 1677 Introduction Thésée, époux de Phèdre et père d'Hyppolyte, absent du royaume. Scène 3, première scène où Phèdre apparaît. Elle veut mourir et cédant aux questions d'Oenone, sa confidente, elle finit par avouer la source de son mal : l'amour qu'elle voue à Hyppolite, fils de Thésée et d’Antiope. I/ La passion de Phèdre 1) Maladie a) Physique « mal » : faute interdiction Symptômes physiques : « je rougis », « je pâlis », « mes yeux ne voyaient plus », « je ne pouvais

Le coup de foudre de Phèdre se manifeste à la fois physiquement et moralement. Ainsi représenté par Racine, le mot passion retrouve son étymologie, qui signifie la souffrance (du latin, patior, la passion du Christ). Les troubles physiques sont marqués par l'emploi récurrent de la figure de l'antithèse, qui symbolise une perte complète de soi-même. Aussi remarquons-nous que les couleurs du visage (v.273) s'opposent, la rougeur et la pâleur évoquant à la fois la honte, et la pudeur

dire celui de comprendre, vouloir dire. "Je t'en ai dit assez pour te tirer d'erreur" (vers 672) : pour te dire la vérité, il a tous les éléments pour comprendre. Vers 673 : le terme "fureur" désigne sa passion amoureuse, "connais donc Phèdre" = saches qui est Phèdre, elle passe de "J'aime !" à "je t'aime" : c'est un aveu qui lui est comme arraché : vers 694 : "cet aveu si honteux, le crois-tu volontaire ?" II. La représentation de la passion Son aveu est involontaire, c'est une passion qui la domine

scénarios en y ajoutant cependant un trait personnel. Les personnages nobles, issus de la mythologie grecque ou de l’histoire romaine, y subissent leurs passions qui les mène à une profonde affection et altération de leur être. Dans la préface de Phèdre (1677), Racine affirme que “les passions n’y sont présentées aux yeux que pour montrer tout le désordre dont elles sont cause.” Le dramaturge prend ici parti et sous-entend donc que les passions ne sont qu’un prétexte qui renferment la vraie finalité

Phèdre, Racine. Introduction : Jean Racine est un Dramaturge du XVIIe siècle. Il reçoit auprès des jansénistes une éducation religieuse et littéraire. Il s'exerce également à la poésie , notamment en célébrant Louis XIV, mais c'est le théâtre qui l'attire. Son talent éclate avec Andromaque (1667) . 10 ans plus tard, En Janvier 1677, il écrit et représente sa dernière pièce destinée au théatre, "Phèdre", sur la scène de l'Hôtel de Bourgogne. A cette époque, la pièce sort sous le nom de Phèdre

« Une farce ignoble » (l.27) : - « ridicule » + « odieux » + « hideux » + « ignoble »: CL de la laideur. -  « spectacle » + « auditoire » + « public » + « farce » : CL du spectacle. Cette situation grotesque, ridicule et horrible provoque un dégoût moral. -  « horrible et grotesque se côtoient » (l.22 à 26) : « iroquois et topinambour » : langues des indiens d'Amérique, « à merveille » : discours indirect. Mauvaise foi des moins et absurdité des paroles prononcées. Les critiques : -Le clergé : lâche

a) un encrage réaliste Zola justifie cette épisode en quelques mots : "Un soir, Renée et Maxime assistent à une représentation de Phèdre" (l.4). Le lieu est donc défini puisque c’est le théâtre Italien qui est une référence identifiable pour le lecteur d’un roman réaliste. L’encrage réaliste est également donné par la référence à l’actrice Italienne qui joue Phèdre. En effet, celle-ci appelée Ristori qui est une tragédienne célèbre. Il est donc tout a fait vraisemblable que Maxime et Renée l’est

d’Arthaud renverrait donc au tragique de la situation humaine, néanmoins ce reflet du drame humain n’essaierait-il pas de faire passer une morale au public ? Ainsi dans un premier temps sera démontré que le théâtre représente les vices de l’humain et qu’il s’en inspire puis dans un second temps que le dramaturge souhaite par ces procédés faire passer une morale sur la nature humaine. C’est un fait, le théâtre est une illusion du réel, une imitation de la réalité. Si son but est de distraire un

ntroduction Phèdre est la tragédie la plus connue de Jean Racine. Après l'avoir écrite, Racine devint historiographe du roi. Voilà six mois que Thésée a quitté Athènes dont il est le roi. Son fils Hippolyte est sur le point de partir à sa recherche et de fuir la jeune Aricie dont il s'est épris. Phèdre, seconde épouse de Thésée, languit, et accablée d'un mal mystérieux, dépérit, se laissant mourir de faim. Oenone, sa nourrice et confidente, tente de la ramener à la vie et de lui faire

laissé quelques centaines de fables mettant en scène des animaux et développant une morale facile à comprendre. L'apprentissage des fables d'Ésope faisait partie de l'enseignement de base des jeunes grecs de l'Antiquité, et La Fontaine considère l'auteur comme "l'oracle de la Grèce". La tradition ésopique est aussi parvenue grâce à La Fontaine par le truchement (fait de servir d'intermédiaire) du fabuliste latin Phèdre au Ie siècle et par l'humanisme au XVIe siècle qui a donné des traductions et des