Moralisatrice Fable

mais elle doit avoir des bornes ». Si ces trois textes expriment la même critique envers l’homme par rapport à la société, ils ne le font toutefois pas de la même façon. La Fontaine, en dehors de la morale, le fait de façon fictive grâce à une fable, ce qui lui permet de s’éloigner de l’objet de sa critique en le transposant dans la fiction, et cherche à nous démontrer son propos. Saint-Simon utilise lui un exemple précis, la mort du Grand Dauphin, pour décrire les réactions et le comportements

si n'en vas usant ; Je ne t'écris de Dieu ni sa puissance :C'est à lui seul t'en donner connaissance ; Je ne t'écris des dames de Paris :Tu en sais plus que leurs propres maris ; Je ne t'écris qui est rude ou affable, Mais je te veux dire une belle fable, C'est à savoir du lion et du rat.Cettui lion, plus fort qu'un vieux verrat, Vit une fois que le rat ne savait Sortir d'un lieu, pour autant qu'il avait Mangé le lard et la chair toute crue ; Mais ce lion (qui jamais ne fut grue) Trouva moyen et manière

On t'a ferré de neuf ; et si tu me veux croire, Tu l'étendras tout plat. Pendant ce beau discours Seigneur Loup étrangla le Baudet sans remède. Je conclus qu'il faut qu'on s'entraide. La moralité est à peu près la même que celle de la fable Le Cheval et l'Ane : il faut s'entr'aider..

ironise maniant l’antiphrase, l’exagération ou le sous entendu, installant une complicité avec son lecteur. La visée deveint plus ambigüe, revêtant une portée plus satirique que proprement morale. La Fontaine s’attaque, sous le voile aimable de la fable, a la société de son temps: la justice, l’orgueil des grands, l’hypocrisie et a la servilité des courtisans, le pouvoir royal et les gens d’église .

de la Fontaine (1621-1695) Les animaux malades de la Peste. Introduction : La Fontaine caractérisait l’art de la fable de la manière suivante : “En ces sortes de feinte il faut instruire et plaire.” L’avertissement de son second recueil de Fables indique au lecteur que le fabuliste “a jugé à propos de donner à la plupart de celles-ci un air et un tour un peu différent.” Première fable du livre VII et donc première de ce nouveau recueil de 1678, Les animaux malades de la Peste mettrait donc en valeur

l'intention de l'auteur, de ce qu'il souhaite faire : raconter, décrire, expliquer, défendre un point de vue ou encore proposer une action. Narratif Forme de discours dans laquelle on raconte des événements. Le roman, la nouvelle, le conte, la fable, le fait divers, le scénario etc. sont des textes narratifs. Le texte narratif peut être identifié grâce aux caractéristiques suivantes : • présence d'une suite d'événements qui font partie d'une action. • présence d'indications temporelles (ensuite

fable le chene et le roseau Le chêne et le roseau Fable de Lafontaine Le chêne et le roseau « Le Chêne un jour dit au Roseau : " Vous avez bien sujet d’accuser la Nature ; Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau. Le moindre vent, qui d’aventure Fait rider la face de l’eau, Vous oblige à baisser la tête : Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d’arrêter les rayons du soleil, Brave l’effort de la tempête.

exemple : Pilpay ( La tortue et les deux canards) Pour cette fable le courant est a peu près le même sauf pour la morale Au total nous avons recensé seulement qu’une vingtaine de fables sur plus de deux cents écrites lui-même , sans model ni rien . Les valeurs esthétiques : Dans les trois quart de ces fables l’ont ni retrouve l’aspect des personnages, un lieu , il va se passer une seul action et toute la fable se déroulera dessus et la fable se maintient bien en une seul journée , souvent cela se passe

animaux : flatterie = adulateur = singe , parleur trop sincère = ours , normand = renard. Autre lien le présent qui ds récit a valeur de narration (SF = s’en tire ») fait écho au présent d’énonciation « sert » TRANSITION : On retrouve dans cette fable les caractéristiques traditionnelles de l’apologue : dynamisme du récit et distinction entre le récit et la morale. Toutefois l’originalité de cet apologue réside dans le traitement théâtral du récit. II-LES CARACTERISTIQUES THEATRALES 1- Existence

lecteurs, lettre ouverte, lettre fictive d’un des personnages présents dans un des textes du corpus, etc.) ; monologue délibératif ; dialogue (y compris le dialogue théâtral) ; discours devant une assemblée ; récit à visée argumentative sous forme de fable, d’apologue… Mais, lorsqu’elle concerne le genre narratif, elle peut s’appuyer sur des consignes impliquant les transformations suivantes : des transpositions : changements de genre, de registre, ou de point de vue ; ou des amplifications :