Morphée

moi. Je me dépêchais de tout fermer à clef. Assise sur mon canapé, j’éclatais en sanglot, que m’arrivait-il, devenais-je donc folle. Ne prenant ni la peine de me changer, ni de manger, je me recroquevillais sur mon lit et tomba dans les bras de Morphée presque aussitôt. Le lendemain matin me réveillant encore une fois à 5h55, le corbeau était toujours présent à ma fenêtre ainsi que cette voix insupportable qui continuaient de m’appeler encore et toujours. Comme pour me sortir de mes songes, le corbeau

bouffe fut finit Narako repartit chez elle crevée. -je ne pensais pas qu'une après-midi avec Saï serait autant amusante sourit-elle en se jetant sur son lit. J'en peux plus et demain les cours reprennent. Narako sombra petit à petit dans les bras de morphée.

plus juste de dire que nous jouons ''avec'' elle? La nuit comme source d'inspiration, comme terrain de jeu, comme exutoire, ou bien comme chemin de croix pour ces insomniaques, qui tout au long de la nuit tentent de sombrer dans les bras de Morphée , et finissent par sortir prendre l'air, marcher avec l'espoir de rentrer épuisés, ils marchent dans la nuit, sous le regard de la lune, le visage éclairé d'une lueur orangée, lueur tantôt apaisante, tantôt stressante. Il y eut un homme qui fit de

figues. Ah ! Combien ces figues me manquent ! Combien il me manque de les cueillir à la rosée du matin, si fraîche et si mielleuse ! La nuit, nous étions sept ou huit allongés comme des saucisses dans une barquette. Nous ne tombions dans les bras de Morphée qu’après avoir dérangé deux ou trois fois les adultes. Et l’hiver, quand la pluie tombait pour préparer le printemps, nous ne comptions pas les moutons pour dormir, le crépitement des gouttes d’eau sur l’argile de mes ancêtres tenait déjà les rênes

fr 6 L'heure de la sieste Comment faire de bonnes siestes ? Probablement avez-vous déjà fait l’expérience de siestes de plus d’une heure, ce genre de siestes d’où il est extrêmement difficile de s’extirper. Une fois libéré des bras de Morphée, nous nous retrouvons ensuqué pendant plusieurs heures avant d’être pleinement réveillé et alerte. Vous l’aurez compris, ce genre de siestes n’est en rien un modèle d’efficacité. Remarque, tout cela est bien arrangeant car il faudrait planifier un

 partout.   Elle  s’allongea  dans  l’herbe,  m’invitant  à  l’imiter.  Je  ne  fis  rien.  Je  l’observai  fermer   les  yeux  pour  tomber  doucement  dans  les  bras  de  Morphée,  bercée  par  la  brise  sereine  de  la   prairie.  Au  loin,  j’entendais  la  rivière  qui  coulait,  le  bruit  de  l’eau  se  faufilant  entre  les  roches   m’invitant

idéal qu’ils ne connaitront que dans leurs rêves les plus fou et qui les poussera jusqu’au bord du Tartare. Oh mes non ce ne sont pas les seuls détrompe toi ! le pauvre Verlaine lui aussi après sa vie tourmenté par ce fléau tombe dans les bras de Morphée qui le fera rêver de la sublime beauté de la déesse Aphrodite. Tu ne me crois toujours pas ? tu crois que c’est de l’histoire ancienne ? Mais non regarde Louis Aragon qui te dit que l’amour heureux n’existe pas et écoute Jacques Brel qui au bord du

au groupe Hôtel Morphée pour finalement nous dévoiler leur premier album : Des histoires de fantômes. C’est sur le site de leur maison de disque Audiogram que nous pouvons découvrir cet opus en entier et en toute gratuité. « Une maison de disque indépendante qui promeut la liberté de création », Audiogram tient sa promesse en signant ce quatuor. L’album se compose de onze chansons, chacune ayant un titre très révélateur. Pas de facette artificielle dans cet album, Hôtel Morphée nous parle de vraie

Phantasma » tiré de « Le collier de griffes ». C’est une œuvre posthume de Charles Cros publié 1908. Le neuvième poème est « J’ai tant rêvé de toi » de Desnos tiré de « Corps et biens » et publié en 1930. Et enfin nous terminerons avec « Morphée » de Didier Sicchia tiré de La rhétorique de l’ineffable, publié en 2010. Nous espérons que ce recueil vous procurera autant de plaisir que nous en avons éprouvé à le constituer. 1) Rêverie de Victor Hugo Les Orientales 1829 Oh ! laissez-moi

des nobles vertus, sois le baume des angoisses humaines ! » Et quelle angoisse ! Elle nous manipule, et nous octroie le droit de nous défaire de cette belle amie que je nomme paresse. Nous accompagnant dans notre travail comme dans notre sommeil, Morphée semble lui avoir concédé les moments où celui-ci doit s’occuper d’autres tempêtes de sable. Souvenez-vous de cette époque, où un devoir donné depuis des mois, restait seul à attendre son tour sur le bureau, n’ayant plus qu’à escompter cette mine de