Mouammar Kadhafi

monde. Le second point à souligner dans ces régimes est la dimension dynastique et personnelle. Les pouvoirs ou les postes importants sont souvent détenus par une élite proche du pouvoir par des liens de parenté et de consanguinité : les fils de Kadhafi, les frères et les fils de Hussein, le frère, les cousins maternels et le beau-frère d’Al-Asad. De surcroît, le pouvoir en place affaiblit ou divise les élites de la société afin qu’elles ne causent aucun problème aux dirigeants. Les intellectuels

gouvernementale (OVG)[49]. Un autre exemple est l'image que veut donner Ben Ali de son pays et de sa propre présidence. En effet, loin des dictateurs à la figure autoritaire, à la répression facile et méprisés par les autres pays limitrophes comme Mouammar Kadhafi, à la tête de la Libye depuis on coup d'état en 1969, Ben Ali a, au contraire, toujours voulu véhiculer l'image d'un homme et d'un pays ouvert comme l'illustre son projet de Solidarité Internationale qu'il a défendu devant l'ONU en 1999 et qui

org/publica/qdr.htm 14 paraît très proche des Américains. Il lui est reproché par exemple d’avoir été l’un des premiers chefs d’État africains à reconnaître le Conseil national de transition (CNT) en Libye, avant même la chute du régime de Mouammar Kadhafi, empressement qui contraste avec ses réticences à reconnaître la Palestine aux Nations Unies. L’internationalisation de Boko Haram signifie également que la secte va vraisemblablement chercher à étendre ses opérations en dehors du Nord musulman

les présidents Abdoulaye WADE du Sénégal, Ben ALI de Tunisie, Alpha Oumar KONARE et Mouammar KADHAFFI. Déçu de n'avoir pas réussi à réaliser l'Union du Maghreb Arabe (U.M.A.), le guide de la Jamahiriya libyenne est apparu ces dernières années comme l'avocat le plus médiatique de la cause africaine. « Je me suis couché avec 4 millions de Libyens et je me suis réveillé avec 700 millions d'africains», confiait Kadhafi en septembre 1999, à l'occasion du sommet extraordinaire de l'Organisation de l'Unité

survivre. Selon ces représentations dépendantistes, la piraterie serait alors la conséquence indirecte d’une énième forme d’exploitation du Sud par un Nord impérialiste. Le plus éminent porte-parole de ce type discours n’est autre que le colonel Kadhafi qualifiant dans un discours477 les pirates de « Somaliens pauvres qui défendent leurs richesses » qui « défendent leurs droits » dans « une zone économique exclusive » que « des pays étrangers viennent piller » ajoutant la nécessité « d’un Frontex

va être l’ultime faute : Abdelaziz Bouteflika, qui craint une déstabilisation de la région, privilégie la négociation politique. Il est résolument opposé à l’option militaire. Il n’est pas écouté. En mars 2011, les Rafale bombardent le palais de Kadhafi. Lorsque la campagne présidentielle française débute, la France de Sarkozy et l’Algérie de Bouteflika tentent une ultime paix des braves. Alain Juppé est longuement reçu le 21 juin 2011 par Bouteflika : ce dernier lui assure qu’il ne fera rien pour

Béchir, en déclarant que « le problème est que, dès le début, on a pu voir, sentir, détecter derrière sa façon de fonctionner un mélange d’agenda et de manipulation politiques des riches contre les pauvres »[242]. Sur la même lancée, le Colonel Mouammar Kadhafi, « Guide » de la Jamahiriya libyenne, déclare que la CPI « applique une politique de deux poids deux mesures, en ciblant les Etats africains et ceux du tiers-monde »[243]. Quant à Me Abdoulaye Wade, chef de l'Etat sénégalais[244], « beaucoup

protection de leurs intérêts sans aucune distinction entre le Nord et le Sud, l'Est et l'Ouest. Les craintes entretenues particulièrement par l'Occident de perdre ses nombreux intérêts, s'étaient envolées. L'UDPS donne aussi l'exemple du colonel Mouammar Kadhafi, Chef d'Etat de la Libye, considéré également comme profondément nationaliste et même extrémiste opposé aux intérêts occidentaux. Tout le monde sait qu'il a été placé pendant longtemps au ban de la société et n'a tenu le coup que grâce aux matières

années 1960, le prix du baril se maintient autour de 1 $. La réunion de l’OPEP à Caracas, en décembre 1970, marque le début de l’engrenage qui va mener au premier choc pétrolier. ? Sous l’impulsion de la Libye et de son nouveau leader, Mouammar Kadhafi, une première hausse coordonnée des prix est décidée, et les nationalisations sont relancées. ? La réunion de Téhéran en février 1971 confirme ces orientations et décide d’une nouvelle hausse. ? En 1972 et 1973, la dépréciation du $ (cf

gaz et du pétrole[157] et développe Sonatrach. Cette nationalisation suscite une onde de choc dont les effets se font sentir au niveau international, notamment sur le prix du pétrole. L'Algérie de Boumediène influence le jeune colonel libyen Mouammar Kadhafi et le vice-président irakien Saddam Hussein, qui nationalisent à leur tour le secteur des hydrocarbures, provoquant à l'occasion le premier choc pétrolier survenu en 1973[158]. Le secteur de l'agriculture est modifié par plusieurs réformes dont