Mouron

hommes. Armes, vibrez ! mains admirables, prenez-les, Mains scélérates à défaut des admirables ! Prenez-les donc et faites signe aux En-allés Dans les fables plus incertaines que les sables. Tirez du rêve notre exode, voulez-vous ? Nous mourons d'être ainsi languides, presque infâmes ! Armes, parlez ! Vos ordres vont être pour nous La vie enfin fleurie au bout, s'il faut, des lames. La mort que nous aimons, que nous eûmes toujours Pour but de ce chemin où prospèrent la ronce Et l'ortie

les hommes. Armes, vibrez ! mains admirables, prenez-les, Mains scélérates à défaut des admirables ! Prenez-les donc et faites signe aux En-allés Dans les fables plus incertaines que les sables. Tirez du rêve notre exode, voulez-vous ? Nous mourons d’être ainsi languides, presque infâmes ! Armes, parlez ! Vos ordres vont être pour nous La vie enfin fleurie au bout, s’il faut, des lames. La mort que nous aimons, que nous eûmes toujours Pour but de ce chemin où prospère la ronce Et l’ortie

parmi les hommes. Armes, vibrez ! mains admirables, prenez-les, Mains scélérates à défaut des admirables ! Prenez-les donc et faites signe aux En-allés Dans les fables plus incertaines que les sables. Tirez du rêve notre exode, voulez-vous ? Nous mourons d’être ainsi languides, presque infâmes ! Armes, parlez ! Vos ordres vont être pour nous La vie enfin fleurie au bout, s’il faut, des lames. La mort que nous aimons, que nous eûmes toujours Pour but de ce chemin où prospèrent la ronce Et l’ortie,

dans Vielles maisons vieux Papiers, Perrin et cie, 1914, quatrième série : « Le 2 juillet le cabaretier Antoine Maurice aperçut le philosophe se promenant, dès cinq heures du matin, malgré la rosée ; il le vit rentrer vers sept heures, apportant du mouron cueilli pour ses oiseaux. Deux heures plus tard, Antoine entendit des cris provenant du pavillon qu'habitaient les Rousseau ; il y courut. Mme Rousseau appelait au secours ; son mari était tombé sur le plancher, dans la pièce du premier étage,

mortel. Cela n'est pas une théorie impie. Ce qui compte, c'est de balayer toute superstition religieuse. Comment ne pas craindre la mort? La mort n'est jamais là quand nous y sommes : de notre vivant, nous ne pouvons pas la connaître et quand nous mourons, nous ne sommes déjà plus. La douleur disparaît quand on meurt, si elle est trop forte ; si l'on ne meurt pas, les sens s'émoussent et on la ressent moins. Quant au bonheur, pour l'épicurien, il s'agit d'atteindre l'état d'ataraxie, c'est-à-dire

parmi les hommes. Armes, vibrez ! mains admirables, prenez-les, Mains scélérates à défaut des admirables ! Prenez-les donc et faites signe aux En-allés Dans les fables plus incertaines que les sables. Tirez du rêve notre exode, voulez-vous ? Nous mourons d’être ainsi languides, presque infâmes ! Armes, parlez ! Vos ordres vont être pour nous La vie enfin fleurie au bout, s’il faut, des lames. La mort que nous aimons, que nous eûmes toujours Pour but de ce chemin où prospèrent la ronce Et l’ortie,

parmi les hommes. Armes, vibrez ! mains admirables, prenez-les, Mains scélérates à défaut des admirables ! Prenez-les donc et faites signe aux En-allés Dans les fables plus incertaines que les sables. Tirez du rêve notre exode, voulez-vous ? Nous mourons d’être ainsi languides, presque infâmes ! Armes, parlez ! Vos ordres vont être pour nous La vie enfin fleurie au bout, s’il faut, des lames. La mort que nous aimons, que nous eûmes toujours Pour but de ce chemin où prospèrent la ronce Et l’ortie,

(AIII, Sc. 1, v.812). Dans la prochaine scène, il y a un retournement de situation : Phèdre apprend que Thésée est finalement vivant. Elle ne songe plus qu’à mourir à cause du déshonneur qu’elle subit : « Attendent mon époux pour le désabuser. Mourons. De tant d’horreurs qu’un trépas me délivre. » (AIII, Sc. 3, v.856 – 857). Mais Œnone prend les devants et propose d’accuser Hippolyte à la place : « Je parlerai. Thésée, aigri par mes avis, bornera sa vengeance à l’exil de son fils. » (AIII, Sc

situation se trouve le régiment ? Qu'espèrent et qu'attendent les Gascons ? À quoi passent-ils leur temps (sc. 1 à 3) ? Le régiment, assoupi, inactif, est affamé (sc 1: "Qui dort dîne", "quelle famine!", "il meurt de faim"(...), " du pain!", "nous mourons" (...), sc. 2). Les Gascons attendent désespérément qu'on vienne les ravitailler. La situation du régiment est paradoxale car l'assiégeant est luimême assiégé : "Nous assiégeons Arras -nous -même, pris au piège, /Le cardinal infant d'Espagne nous

Rouen http://lettres.ac-rouen.fr/verlaine/index.htm Paul Verlaine, Fêtes galantes Les Indolents1 « Bah ! malgré les destins jaloux, Mourons ensemble, voulez-vous ? – La proposition est rare. – Le rare est le bon. Donc mourons 5 Comme dans les Décamérons2. – Hi ! hi ! hi ! quel amant bizarre ! – Bizarre, je ne sais. Amant Irréprochable3, assurément. Si vous voulez, mourons ensemble ? 10 – Monsieur, vous raillez4 mieux encor Que vous n’aimez, et parlez d’or ; Mais taisons-nous, si bon vous semble ! »