Mouvement national pour la libération de l'Azawad

densité, le Mali se présente comme un pays très peu peuplé. Par contre, force est de constater une diversité humaine et culturelle des composantes de la population. Cette caractéristique s’avère un obstacle majeur à l’existence d’un sentiment national, facteur primordial d’unité. Ce manque de cohésion ne permet en aucun cas une résistance aux troubles émanant de l’intérieur ou de l’extérieur du pays. La pluralité des ethnies : L’histoire précoloniale de l’Afrique de l’ouest, puis le découpage

les Dogons, les Khassonkés, les Malinkés, les Minianka, les Peuls, les Sénoufos les Soninkés (ou Sarakolés), les Sonrhaïs, les Touareg, les Toucouleurs. Le français est la langue officielle, mais la population parle majoritairement les langues nationales, le bambara étant la plus utilisée. Avec une économie encore essentiellement rurale, le Mali, pays enclavé, fait partie des 49 pays les moins avancés (PMA) en termes de développement socio-économique3. Le pays fait partie de la Communauté économique

étaient réunies pour le déclenchement d'une crise à visage multiforme. Le film des évènements. Tout est parti le soir du 18 Janvier 2012 où en plein festival, Bourem apprend l'attaque de Ménaka par des rebelles se réclamant du Mouvement National de Libération de l'Azawad (Mnla). C'est comme un coup de canif qui n'a pas, pour autant, découragé les festivaliers (qui admiraient le groupe musical "Tinariwen"). L'attaque n'a pas aussi alerté les paisibles populations qui se sentaient en sécurité. Alors

votre décision d’engager des négociations avec les Groupes Terroristes du Mouvement National de Libération de l’Azawad, en dépit des appels incessants de la Communauté Internationale en faveur de son désarment et de sa reconnaissance de l’intégrité territoriale du Mali, comme préalable à toute négociation. A titre de rappel, votre mission se résumait en deux points : i) la libération de l’ensemble du territoire nationale ; dont Kidal qui n’est pas encore libéré à ce qu’on le sache ii) et

Gbagbo au pouvoir la Cote d’ivoire refait l’expérience d’une minuterie qui s’est transformée en conflit arme. Dans la foulée trois rebellions conduites par le MPCI, le MPIGO et le MJP se sont déclarées et occupent prés de deux tiers du territoire national. L’une des principales causes de cette crise en terre ivoirienne est la mort de Houphouët Boigny qui avait laissé un héritage politique ou mieux une ingénierie politique c’est-a-dire l’houphouetisme. Cette pensée politique n’est rien d’autre qu’un

dans le Nord. Les étapes de la crise Malienne AZAWAD Kidal • MARS 2012 • 30 : le groupe islamiste Ansar Dine, • appuyé par le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, groupe rebelle touareg) (indépendantistes!) • et des éléments d’Aqmi (AlQaida au Maghreb islamique) • s’emparent de Kidal (nordest). Le 31, les rebelles prennent Gao. Le MNLA Un mouvement essentiellement Touareg Les Touaregs Une perception construite et riche en stéréotypes • Un peuple défini par opposition aux arabes

gouvernements de la IIIe République entamèrent avec les mouvements rebelles des négociations de paix qui aboutirent le 11 avril 1992 à la signature du Pacte national entre la rébellion et l’Etat malien s’engageait à promouvoir le développement socio-économique des régions du Nord et à mettre au travail leurs populations. Suite à cet accord, le 29 décembre 1992 la France débloqua 55 millions de FF (5 milliards de F CFA) pour la mise en œuvre du Pacte national. Beaucoup d’autres pays européens dont l’Allemagne

faut tout d'abord distinguer la question touarègue de celle d'AQMI. D'une part, la dictature Traoué (1960-1990) a vu naître des germes de rébellions touarègues, peuple nomade d'Afrique subsaharienne et plus connu sous le nom de Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA). Cette communauté connait des difficultés d'adaptation et revendique depuis maintenant de longues années une prise en considération, demande que le gouvernement malien n'a jamais réellement étudiée. D'autre part, la montée

incontesté. La junte s’est constitué une base sociale en capitalisant sur la colère d’une frange importante de la population envers le régime d’ATT auquel elle associe le président intérimaire Dioncounda Traoré, qui présidait jusque-là l’Assemblée nationale. Ce dernier a fait l’objet d’une agression physique, qui aurait pu lui être fatale, par les partisans des putschistes dans l’enceinte même du Palais présidentiel le 21 mai 2012. Evacué en France pour des soins, il n’était toujours pas rentré à Bamako

Le Mali, première victime collatérale ? Les Touaregs, nomades berbères du Sahara. (David Stanley/cc) Ces combattants de l’ex-armée de Kadhafi sont ainsi venus prêter mais-forte à leurs frères touaregs regroupés au sein du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), qui tente d’affirmer son indépendance au nord du Mali. Les ex-militaires libyens encadrent désormais la lutte. Leur chef est Ag Mohammed Najem, un ancien colonel de l’armée libyenne spécialisé dans le combat en zone désertique