Mucius Scævola

hommes ainsi que la source « de toutes les loix » (Tr. des loix, I, VIII). 39 CICÉRON, De Off., 3, 70 : les institutions du droit privé (tutelle, contrats, etc.) sont les relations qui tissent la vie sociale, lui donnent son existence («Q. qui- dem Scaevola, pontifex maximus, summam vim esse dicebat in omnibus iis arbitriis, in quibus adderetur EX FIDE BONA, fideique bonae nomen existimabat manare latissime, idque versari in tutelis, societatibus, fiduciis, mandatis, rebus emptis, venditis, conductis

répond pas à une question concrète. C’est un auteur qui veut exposer l’ensemble ou une partie du droit. Le traité n’est pas forcement que pédagogique. Or, le premier véritable traité a été rédigé à Rome par un juriste qui s’appelle Quintus Mucius Scaevola il a vécu de -140 jusqu’en -82. Il définit les notions qu’il emploi et il essaye de classer les solutions juridiques mais aussi les notions des stoïciens. Il essai de tirer des règles juridiques, ce sont des règles déductives. Il fait

cette source du droit deviendra importante sous l’Empire et on voit qu’elle prend de l’ampleur sous la plume de grands auteurs jurisconsultes : Manilius (vers 150 avant notre ère) qui est considéré comme le droit civile (JUS CIVILE), Quintus Mucius Scaevola qui a rédigé un traité en dix-huit livres portants sur le JUS CIVILE. Ces auteurs vont peu à peu commenter une source nouvelle du droit c’est l’édit du Préteur. D) Le droit Prétorien 1) La mise en oeuvre des Legis Actiones

rois Jean-Louis Laya jean Calas 1791 M-J. Chénier Henri VIII M-J. Chénier jean Calas Antoine Arnault Marius à minturnes 1792 M-J. Chénier Caius Gracchus A. Arnault Lucrèce Ducis Othello 1793 M-J. Chénier Fénelon Luce de Lancival mucius scaevola 1794 M-J. Chénier Timoléon A. Arnault horatius coclès Raynouard Caton d'Utique 1795 A. Arnault quinctius Cincinnatus G. Legouvé quintus fabius ou la discipline 1796 a. Arnault Oscar, fils d'Ossian 1797 Népomucène Lemercier Agamemnon

fondateurs du jus civile : Marcus Manilius, consul en 149, Junius Brutus, auteur d'un traité en trois livres sur le droit civil, et Publius Mucius Scaevola, consul en 133, et plus tard grand pontife. Ils eurent pour successeurs, à la fin de la République, deux jurisconsultes dont la méthode et les oeuvres renouvelèrent, dit-on, la science du droit : Quintius Mucius Scaevola ( consul en 95 ), le fils de Publius, qui écrivit un traité de droit civil en 18 livres, et Servius Sulpicius ( consul en 51 ), contemporain

opposition à la jurisprudence. Dans son ouvrage droit civil, Carbonnier décrit la doctrine comme la pensée des juristes. Cette pensée est transcrite dans des traites dans l’antiquité romaine, le premier traité de droit est rédigé par Quintus Mucius Scaevola, un glosateur du Moyen-Age  écrivaient leurs pensées juridiques autour du code et recueils d’arrêts qu’ils commentaient. La loi représente la volonté de la nation, elle donc

réunis en recueils de consultation ou en formulaires dat j i qe. i i au uevéritable science du droit (juris prudentia, au sens moderne de ’ e u d us An nqi n c s ri s t doctrine); celle-ci apparaît dès le 1er siècle avant J.-C,ase œ ve d Quintus Mucius Scaevola et de . n l ur e d s s Servius Sulpicius Rufus. La o de la science juridique romaine se situe aux 2e et 3e siècles de notre ’p gée ère ; les travaux de quelques centaines de jurisconsultes de cette époque constituent le plus ancien esm l dé ds

donner des consultations juridiques. On parle de « juris consulti » = consultants en droit. Ce que les romains appellent jurisprudence est à la fois une science et un art. La famille des Mucius Scaevola donne plusieurs juristes importants, comme Publius Mucius Scaevola, consul en -133, et son fils Mucius Quitus Scaevola. A la fin de la République, ces juristes consultes se diversifient selon leur origine sociale. Au début de l’Empire, le plus souvent, les juristes consultes sont des fonctionnaires et

civile : Marcus Manilius, consul en 149, Junius | |Brutus, auteur d'un traité en trois livres sur le droit civil, et Publius Mucius Scaevola, consul en 133, et | |plus tard grand pontife. Ils eurent pour successeurs, à la fin de la République, deux jurisconsultes dont la | |méthode et les oeuvres renouvelèrent, dit-on, la science du droit : Quintius Mucius Scaevola (consul en 95), le | |fils de Publius, qui écrivit un traité de droit civil en 18 livres, et Servius Sulpicius (consul en 51)

souvent réunis en recueils de consultation ou en formulaires d’actes juridiques. Ainsi naquit une véritable science du droit (juris prudentia, au sens moderne de doctrine); celle-ci apparaît dès le 1er siècle avant J.-C., dans les œuvres de Quintus Mucius Scaevola et de Servius Sulpicius Rufus. L’apogée de la science juridique romaine se situe aux 2e et 3e siècles de notre ère ; les travaux de quelques centaines de jurisconsultes de cette époque constituent le plus ancien ensemble d’études doctrinales de