Muezzin

passèrent ainsi, de gaieté de cœur, quatre années (de 15 à 19 ans), leurs années d'adolescence, (...). Pendant le jour c'était la classe. Le soir, après le culte, ils travaillaient à la lumière électrique jusqu'à dix heures (...). Quelque fois, le Muezzin du village kabyle les surprenait devant leur livre lorsqu'il lançait son chant matinal pour la première prière. » (31) Nous quittons Fouroulou et son père le jour de son départ pour Alger pour le concours d'entrée à l'Ecole normale. Il est conscient

n'avais qu'un filet pour remplir la moitié de la baignoire. Aux meilleures, en une demi-heure mes bidons étaient pleins à ras bord. Mais il suffisait qu'un voisin lance sa machine à laver pour que je sois obligée de rester éveillée jusqu'à l'heure du muezzin, à l'aube !" Au début des années 2000, les pénuries d'eau étaient si sévères qu'elles avaient provoqué dans la capitale des "émeutes de la soif". Quelques stigmates de cette époque subsistent encore, comme ces citernes en étain qui alourdissent et

aveugles et futiles ont préféré un instant de débauche, aussi éphémère que dérisoire, aux jardins éternels. Ils ont retiré leurs doigts de l’eau lustrale des ablutions pour les plonger dans les rinçures, se sont bouché les oreilles à l’appel du muezzin pour n’écouter que les grivoiseries de Satan, ont accepté de subir la colère de Dieu plutôt que de s’en abstenir. Que leur dire, sinon notre chagrin et notre indignation ?… (Son bras se tend comme un glaive vers la momie.) Cette femme n’ignorait rien

Dieu que Dieu, et Muhammad est l’envoyé de Dieu » . 2°) – La prière rituelle qui se fait cinq fois par jour : le matin dès l’aube, à midi, au milieu de l’après-midi, au coucher du soleil, à une heure quelconque de la nuit. Du haut du minaret*, le muezzin*, (utilisant souvent aujourd’hui un haut parleur pour éviter de monter au minaret), lance l’appel à la prière. Elle doit se faire en état de pureté physique grâce à des ablutions*. Le fidèle doit s’orienter vers la Mecque et il délimite à l’aide du

végétation et formant un abri. Bayadères: Se dit d'un tissu qui représente de larges rayures multicolores. Blafards: D'un blanc terne. Dithyrambiques: Très élogieux ou d'un enthousiasme excessif. Minarets: Tour d'une mosquée, du haut de laquelle le muezzin fait les cinq appels quotidiens à la prière. Tartares: Préparation de viande ou de poisson hachées et servis crus avec un assaisonnement. Quinquet: Lampe à huile à double entrée d'air, et dont le réservoir est plus haut que la mèche. Discourant: Parler

gens de la droite » (5). Si l’islam n’a pas aboli l’esclavage, l’affranchissement des esclaves est fortement recommandé puisque celui qui agit de la sorte se situe dans la « voie ascendante ». À cet égard, Mohamed a donné l’exemple et le premier « muezzin » (6), Billal, est un esclave racheté à son maître par Mohamed et aussitôt libéré. Faut-il pour autant idéaliser l’islam et ses adeptes en en faisant une humanité à part, meilleure que les autres hommes ? Il n’en est pas question. Pas plus que ne

Cette conviction est en partie liée à ma propre expérience. Je suis chrétien, mais mon père venait d’une famille kenyane qui comprend plusieurs générations de musulmans. Enfant, j’ai vécu plusieurs années en Indonésie et j’entendais l’appel du muezzin à l’aube et à la tombée du jour. Jeune homme, j’ai travaillé dans des communautés de Chicago où beaucoup ont trouvé dignité et paix dans leur foi musulmane. Instruit en histoire, je connais aussi la dette de la civilisation envers l’islam. Ce fut

reste pour l’attendre. Après plusieurs heures deux jeunes homme entre dans la mosquée et demande à Amine de partir et qu’il prendrait contacte avec lui quand il sera de retour. C’était jour de marché, donc Amine va boire un café. Quand l’appel de lu muezzin retentit, il décide de retourner à la mosquée, espérant voir l’imam. Mais deux hommes ne le laissent pas rentrer, donc il rentre chez Leila et attend la prochaine prière. Amine se fait interpeler par un troisième homme avant d’arriver à la mosquée

venait de tomber. Les véhicules passaient au compte-goutte. Le mobilier urbain avait été allumé et le centre-ville accueillait à présent les libellules de nuit, qui se déhanchaient de façon langoureuse, a la recherche de clients. Au loin, l’appel du muezzin retentissait et le trokey commençait à se remplir de ses habitants nocturnes. Demba contemplait Ndella Yacine. Ndella Yacine contemplait Demba… Je viens de finir le quatrième chapitre de mon roman. Hamidou Sankare, mon éditeur de Bamako m'a relancé

: "J'ai appri.-:, qu'au payn des blancs, la révolte contre la mitièrs ne se distingue pas do la révolte contre Dieu. L'on dit que le mouvement &'étend, et que, bientôt, dario le monde, le même cri c&filf&tla misère couvrira partout la voix de muezzin;..1.. Quelle n'a pas dû être la faute de ceux qui croient en Dieu ni, V ^> an terme de leur rèfûie, le nom de Dieu s-ruBcito le ; ressentiment des affamé;' ':''' (A.A. p. 21) Danu le chef de*:; Diallubé, l'adoption de l'école étrangère provoque