Nas

Mini Exposé Israël et la bombe 1) Contexte Dans les années 1950, Paris et Tel-Aviv, mus par une hostilité commune contre l'Égypte de Nasser, ont coopéré étroitement dans la recherche atomique. Dans le domaine de la dissuasion, cela s'appelle une politique d'ambiguïté nucléaire. Officiellement, l'État hébreu, qui a désormais 60 ans, n'a toujours pas la bombe atomique. Il n'a pas signé le traité de non-prolifération nucléaire (TNP) et n'est donc pas soumis au contrôle des inspecteurs

le camp arabe qui soutient les indépendantistes algériens, et pour se faire pardonner son attitude à l’égard de la communauté juive lors du drame de la Shoah.   La guerre froide au Proche-Orient L’équilibre est rompu en 1956, lorsque Gamal Abdel Nasser décide de nationaliser le canal de Suez et de se tourner vers l’Union soviétique pour équiper son armée. Le président égyptien précipite par là même la région dans la guerre froide. Pendant trente-cinq ans, le Proche-Orient devient une case majeure

rencontre entre Nasser, Nehru, et Tito le 19 juillet 1956 Série S Première partie SUJET I : La façade atlantique des Etats-Unis SUJET II : L'Asie orientale : une aire de puissance en expansion SUJET III : L'espace mondial : une inégale intégration dans la mondialisation Deuxième partie SUJET I : La présidence du général de Gaulle vue par Henry Kissinger SUJET II : Extraits du communiqué de Brioni (Yougoslavie) publié à lissue de la rencontre entre Nasser, Nehru, et Tito le

l’anti-impérialisme et d’une volonté d’indépendance totale des anciens pays dominés, qui doivent s’unir pour résister à la suprématie du nord. Cette conférence fait émerger des personnalités phares du Tiers-Monde : Nehru pour l’Inde, Soekarno pour l’Indonésie, Nasser pour l’Egypte ou encore Zhou Enlai pour la Chine. L’union se consolide dans le cadre du mouvement des pays non-alignés, qui se réunissent lors de la conférence de Belgrade en 1961 autour de l’idée de neutralité dans un contexte de guerre froide où

une autre, celle du Caire, qui a son tour, préparera celle de Belgrade. La Conférence de Belgrade et ses acquis incontestables C’est la conférence de Belgrade quelques années plus tard (du 5 au 12 juin 1961), initiée par Tito (Yougoslavie), Nasser (Egypte), et Nehru (Inde) qui constitua –officiellement- le Mouvement des Non-alignés. Ce mouvement doit donc être regardé comme d’une part,le prolongement de la conférence de solidarité afro-asiatique qui s'est tenue quelques années plus tôt a Bandung

------------------------------------------------- Khrouchtchev : Dirigeant soviétique (1953-1965). Assouplissement dans la guerre froide mais aussi à l’intérieur du bloc soviétique. Il définit la coexistence pacifique. Déstalinisation. ------------------------------------------------- Nasser : Au pouvoir depuis 1954 en Egypte. Devient un des leaders du Tiers-monde car s’oppose aux pays d’Europe. Meurt en 1970 et El Sadate prend la relève. ------------------------------------------------- Kennedy : (1917-1963) assassiné à Dallas. Président

affirmé son originalité : nationalisme, émancipation vis-à-vis de l'encombrant modèle soviétique, compromis avec le capitalisme. Au point qu’aujourd’hui la question se pose : la Chine est-elle encore communiste ? » 2- COMMENTAIRE HISTORIQUE Le rire de Nasser, les larmes de Budapest Budapest et Suez... Les péripéties des deux crises se font écho. Le 4 novembre au matin, le maréchal Joukov lance le plan Rafale pour écraser les insurgés de Budapest ; le 6 novembre, les troupes anglo-françaises de l'opération

conférence réunit Nasser, Nehru et le dirigeant yougoslave Tito. Les pays présent à cette conférence souhaitent affirmer la présence et la diplomatie du Tiers-Monde dans la politique mondiale. De plus, les dirigeants du Tiers-Monde dénoncent « la dégradation des termes d’échanges » ; les anciennes colonies vendent des essentiellement des produits agricoles et miniers dont les prix augmentent lentement, moins vite que ceux des produits manufacturés vendus par l’Europe. C’est pour cela que Nasser nationalise

l'île de Jakarta du 18 au 24 avril 1955, où il y a eu 29 participants dont 23 pays asiatiques et 6 africains, tous indépendants et décolonisés à l’exception du Ghana et du Soudan. Parmi les têtes de ponts de cette conférence, on peut citer Gamal Abdel Nasser de l’Égypte, Nehru  de l’Inde, Soekarno de l’Indonésie et Zhou Enlai  de la Chine. Ces pays ont eu en commun l’indépendance, décolonisés depuis les 10 années précédentes pour la plupart d’entre eux, d’être pays du “sud”, c’est-à-dire du Tiers-monde

Grande-Bretagne, la crise de Suez se solde par leur échec diplomatique (plusieurs États arabes rompent leurs relations diplomatiques avec la France et la Grande-Bretagne) et par le succès de Nasser qui récupère le canal. Mais l'Egypte n'en reste pas là, lorsque 10 ans plus tard, le dictateur Egyptien Gamal Abdel Nasser déclare vouloir détruire l'Etat d'Israël. La Syrie et la Jordanie se joint à lui mais Israël qui a mit en place une offensive préventive sur ses voisins suite au blocus du détroit de Tiran