Natchez

arrive au confluent du Mississippi ou il construit le fort Crèvecoeur. Les renforts n'arrivant pas, La Salle rentre au fort Frontenac. L'année suivante il repart et continue la descente du fleuve. Il séjourne chez les Arkansas, les Taensas et les Natchez (cf. carte), le climat se réchauffe progressivement. Le 9 avril 1682, le notaire de l'expédition de La Salle enregistre l'acte de baptême de la nouvelle colonie, nommée Louisiane et La Salle fait ériger une croix en l'honneur du Roi. L'expansion de

emblématique de cette sensibilité nouvelle, créée avec une prose ample et rythmée que ses détracteurs qualifieront d'ampoulée. Il participera aussi au goût pour l'exotisme de l'époque en évoquant l'Amérique du nord où il a voyagé dans Atala (1801) ou Les Natchez (1826) ou encore dans le récit de son voyage en Méditerranée dans Itinéraire de Paris à Jérusalem en 1811. Ses œuvres engagées où il fait l'apologie du christianisme comme le Génie du christianisme (1802), Les Martyrs (1809) ont davantage vieilli

en 1791, il s’éloigne de France à la vue des excès populaires, et s’embarque pour le Nouveau Monde. Il parcourt, apparemment, pendant une année, les forêts de l’Amérique du Nord, vivant avec les autochtones et ébauchant sur les lieux son poème des Natchez. Il trouve dans ces paysages le reflet de son sentiment d’exil et de solitude. Il revient d’Amérique en 1792, pour rejoindre à Coblence l’armée des émigrés ; sa jeune femme Céleste, qui vit en Bretagne, délaissée par son mari qui ne lui donne pas

bonnes relations avec les autochtones mais sans jamais créer de débordement. Et c'est en 1729 que la situation s'aggrave, lorsque les colons voulurent s'approprier une terre des Natchez. Ces derniers prirent les armes et massacrèrent les colons. S'en suivit des expéditions punitives dans le but de reprendre aux Natchez les prisonniers comprenant des femmes françaises et des esclave noirs pour ensuite effectuer l’élimination de cette ethnie dans sa quasi totalité. L'inquiétude s'installe dans les

percevoir. Pourtant, le personnage rejoint la communauté amérindienne des Natchez en Louisiane, alliés pour le moment des Français. Mais ce refuge au sein de la nature et loin du temps s'avère de courte durée. Le René qui s'asseyait sur les rochers pour contempler le coucher du soleil loin de tous ces "mondes finissants", ce René qui fuyait l'Histoire, sa folie et son empressement, meurt dans le massacre entre Français et Natchez, définitivement rattrapé par elle. Toutefois, Napoléon qui, en signant

emblématique de cette sensibilité nouvelle, créée avec une prose ample et rythmée que ses détracteurs qualifieront d'ampoulée. Il participera aussi au goût pour l'exotisme de l'époque en évoquant l'Amérique du nord où il a voyagé dans Atala (1801) ou Les Natchez (1826) ou encore dans le récit de son voyage en Méditerranée dans Itinéraire de Paris à Jérusalem en 1811. Ses œuvres engagées où il fait l'apologie de Christianisme comme le Génie du christianisme (1802), Les Martyrs (1809) ont davantage vieilli

systématique peut nuire aux hommes », « ne précipitons point le cours des choses par nos opinions » CHATEAUBRIAND : ATALA (1801) Atala ou les amours de deux sauvages dans le désert Sur les rives du Meschacébé, en Louisiane, est fixée la tribu des Natchez, qui accueille le français René. Chactas, un vieil indien de cette tribu qui sous louis XIV, a visité la France, prend René en amitié au cours d'une chasse au castor et entreprend de lui conter les aventures de sa jeunesse. Il avait 20 ans lorsqu'il

Combourg voyageur en Amérique et émigré en Angleterre. René est la suite du roman Atala, ou Les Amours de deux sauvages dans le désert. A été compose à Londres, dans les derniers années du XVIII siècle, comme un épisode de la grand épopée de Natchez, pour illustrer le „vague des passions.” René est l’une des premiers et des plus éclatantes manifestations de ce qu’on appellera après 1830 le „mal du siècle”- à tel point qu’on emploiera comme expression jumelle „le mal de René.” Du

emblématique de cette sensibilité nouvelle, créée avec une prose ample et rythmée que ses détracteurs qualifieront d'ampoulée. Il participera aussi au goût pour l'exotisme de l'époque en évoquant l'Amérique du Nord où il a voyagé dans Atala (1801) ou Les Natchez (1826) ou encore dans le récit de son voyage en Méditerranée dans Itinéraire de Paris à Jérusalem en 1811. L'œuvre monumentale de Chateaubriand reste les Mémoires d'outre-tombe (posthumes, 1849-1850) dont les premiers livres recréent son enfance

sœur aînée, Amélie (rappelant à beaucoup d’égard Lucille, la sœur de Chateaubriand) qui, en s’enfermant dans un couvent, plonge le héros dans un profond désespoir. Se sentant maudit, René s’enfuit en Amérique pour se faire adopter par les sauvages natchez et trouver un remède à son incurable mélancolie. Tous les thèmes romantiques traités dans ce récit – l’exaltation du moi souffrant, la solitude, la mélancolie, le voyage, la contemplation de la nature, la religion, l’amour incestueux, le dégoût de