Natchez

René de Chateaubriand ( 1802) Le secret de René : Dans la tribu des Natchez en Louisiane, René, malgré son récent mariage avec une jeune indienne, recherche la solitude : “Un penchant mélancolique l’entraînait au fond des bois.” Il ne relationne qu’avec Chactas et le Père Souël, auxquels après des années de silence il se décide à révéler son secret. C’est dans la cabane de Chactas (dans un milieu magnifique près du Meschacebé - nom suggestif pour indiquer le Mississipi) que se réunissent les trois

ce qu’il semble faire lorsqu’il répond à « la voix du ciel », soit prendre du recul et dédramatiser ses sentiments. II) La dédramatisation des sentiments a. L’exil En s’exilant pour un temps en Louisiane, auprès du peuple amérindien des Natchez, Châteaubriand a tenté de trouver une échappatoire à sa détresse. Partir loin de ses repères permet de voir la vie d’un autre point de vue, surtout en s’immergeant dans une culture différente de la nôtre. Lorsqu’il écrit « souvent j’ai suivi des

emblématique de cette sensibilité nouvelle, créée avec une prose ample et rythmée que ses détracteurs qualifieront d'ampoulée. Il participera aussi au goût pour l'exotisme de l'époque en évoquant l'Amérique du Nord où il a voyagé dans Atala (1801) ou Les Natchez (1826) ou encore dans le récit de son voyage en Méditerranée dans Itinéraire de Paris à Jérusalem en 1811. L'œuvre monumentale de Chateaubriand reste les Mémoires d'outre-tombe (posthumes, 1849-1850) dont les premiers livres recréent son enfance

mortes d’Europe. Outalissi : père de Chactas. Lopez : vieux castillan offrant l’asile à Chactas, père biologique d’Atala. Simaghan : chef d’une troupe Muscogulge. Atala : fille adoptive de Simaghan. P. Aubry : chrétien aidant Atala et Chactas. Natchez : nation indienne. Muscogulges : nation puissante des Florides. Histoire : Sur les rives du Meschacebé (USA- Louisiane), Chactas raconte sa jeunesse à René, jeune français exilé dans les forêts de la colonie après une vie douloureuse.

emblématique de cette sensibilité nouvelle, créée avec une prose ample et rythmée que ses détracteurs qualifieront d'ampoulée. Il participera aussi au goût pour l'exotisme de l'époque en évoquant l'Amérique du Nord où il a voyagé dans Atala (1801) ou Les Natchez (1826) ou encore dans le récit de son voyage en Méditerranée dans Itinéraire de Paris à Jérusalem en 1811. L'œuvre monumentale de Chateaubriand reste les Mémoires d'outre-tombe (posthumes, 1849-1850) dont les premiers livres recréent son enfance

et Chateaubriand en est imprégné lorsqu'il rédige Atala (1801), René (1802), Les Natchez (1826) ou encore Voyage en Amérique (1827). Le prologue d'Atala annonce le caractère exotique de ces territoires, le Mississipi n'est-il pas ce fleuve qui arrose une délicieuse contrée que les habitants des États-Unis appellent le nouvel Eden, et à laquelle les Français ont laissé le doux nom de Louisiane. Néanmoins, Les Natchez se détache du principe fondateur de la raison rattaché aux Lumières, que ce soit

emblématique de cette sensibilité nouvelle, créée avec une prose ample et rythmée que ses détracteurs qualifieront d’ampoulée. Il participera aussi au goût pour l’exotisme de l’époque en évoquant l’Amérique du Nord où il a voyagé dans Atala (1801) ou les Natchez (1826) ou encore dans le récit de son voyage en Méditerranée dans Itinéraire de Paris à Jérusalem en 1811. L'œuvre monumentale de Chateaubriand reste les Mémoires d'outre-tombe  (posthumes, 1849-1850) dont les premiers livres recréent son enfance

Philadelphie, remonter l'Hudson et voir les chutes du Niagara. Mais il n'a certainement pas pu, comme il le prétendit dans son ‘’Voyage en Amérique’’ (1826), descendre l'Ohio jusqu'au Mississippi et revenir par la Floride, où il aurait rencontré les Indiens Natchez, car au début décembre déjà il reprit le bateau à Philadelphie. Son séjour n’avait donc duré que cinq mois. Mais il lui avait suffi de contempler une nature vierge et de vivre au contact des Indiens pour que ses impressions, précisées par la lecture

CHATEAUBRIAND, René (1802) -Rappel important sur la genèse de l’oeuvre : l’ensemble des Natchez (épopée en prose), est achevé vers 1799, mais est publié seulement, après avoir été remanié et amputé, en 1826. Une grande partie des Natchez est reversée dans Génie du Christianisme (1802). 1801 : première publication d’Atala. 1802 : première publication de René. -Possibilité de lire le texte comme étant partiellement autobiographique. Cette oeuvre est fortement liée au voyage qu’a

(1797) où, il expose la douleur de sa situation d'exilé. De retour en France en 1800, Chateaubriand, affecté par la mort de sa mère et de l'une de ses sœurs, se tourne vers la foi catholique dont il s'était écarté. Dans cet état d'esprit parait, les Natchez : Atala, ou les Amours de deux sauvages dans le désert (1801), dans le cadre de la Louisiane, l'histoire funeste de l'Indien Chactas et de la vierge chrétienne Atala, qui préfère mourir plutôt que de trahir sa foi en épousant Chactas. En 1802, il