Neologisme Ponge

aux humains. Il considère que le poète, donne au lecteur un nouveau point de vue sur les objets du quotidien, humains, choses qu'il décrit dans ses poèmes. Et que les choses étranges, presque secrètes sont souvent sous nos yeux. Tout comme Francis Ponge dans « le Cageot » l'objet du quotidien devient un personnage attachant : « Tout neuf encore, et légèrement ahuri d'être dans une pose maladroite » ou Baudelaire dans « Les Petites Vieilles » ils nous rend témoins de la jeunesse de ses petites vieilles

d'innovations, associant virtuosité et humour : on peut citer par exemple les Calligrammes d'Apollinaire. Qu'ils soient tentés par la chanson, ou simplement passionnés par l'essence même des mots (comme Ponge), nombre de poètes font encore preuve d'une inventivité sans bornes dans la création lexicale (néologismes, calembours, analogies sonores...). La poésie de nos jours se propage par internet ou se donne en spectacle dans des fêtes nationales comme le Printemps des poètes.

compte des bruits de la vie quotidienne qu'il perçoit de sa chambre. Le poète s'efforce de rendre la réalité dans toute sa plénitude : les poètes peignent les choses de la vie même. Après le surréalisme qui dédaigne le réel dans sa forme immédiate, Ponge revient dans Le Parti pris des choses aux réalités les plus usuelles : le pain, le cageot... Cadou consacre un poème à « La maison du poète... », remplissant ainsi le rôle que Reverdy assigne au poète : « Considérer toutes choses comme inconnues et

Gaspard de la nuit (1842) d'Aloysius Bertrand. Manière assez libre de s'exprimer (vers inégaux, pas de rime, pas de strophe), employant des procédés stylistiques qui marquent la capacité de l'auteur (exemple : Le Spleen de Paris de Baudelaire). Francis Ponge propose le terme de proème. En prose, l’important est le « signifié », elle a un but « extérieur » (transmission d’informations). Histoire de la poésie. Dans l’Antiquité grecque, toute expression littéraire est qualifiée de poétique (art oratoire

tout son sens. « La femme trouvera l’inconnu », l’inconnu peut donc être trouvé par le poète, cela fut le cas de Rimbaud dans son poème « les assis » ou il définit des choses « étranges, insondables, repoussantes », cette ainsi que le poète crée un néologisme avec ce terme péjoratif : « boulus » par exemple. C’est en mettant des mots nouveaux sur des nouvelles impressions que le poète trouve l’inconnu tel est le cas de Baudelaire qui le trouve par le rêve dans son « invitation aux voyages » lorsque celui-ci

s’inspireront plus tard les philosophes du Siècle des Lumières.  Le classicisme à travers sa recherche de ce qui est simple et naturel, se heurte à la tendance baroque. Ses principaux admirateurs furent les auteurs du XXème siècle à savoir : Valéry, Ponge, André Gide et Albert Camus.  Ces derniers fondent leurs œuvres sur les règles de vraisemblance et de bienséance. En effet, depuis le XVIIème siècle, les écrivains classiques accordent une importance capitale à ces deux règles.  La vraisemblance

façon humoristique et moqueuse, de façon mystérieuse et indéchiffrable ou encore pour démontrer quelque chose, nous allons voir ces trois cas de figure. Le Grand combat, d’Henri Michaux paru en 1927, le poète parodie une épopée à l’aide de néologismes de prime abord incompréhensibles, puis, plus la lecture avance, plus le lecteur s’habitue et trouve un sens à ces mots grâce à leurs sonorités, plutôt brutale ici. Il se moque ensuite du lecteur en ne satisfaisant pas son attente de connaître le

ressort d’un renouvellement de la langue. Le poète est aussi créateur d’un nouveau langage composé de néologismes ou barbarismes qui suscitent une impression d’étrangeté. Ex : Le grand combat d’Henri Michaux préfixes. Les réflexions des poètes s’appuient parfois sur l’idée que le mot représente, graphiquement, la chose. Cette idée accroît le pouvoir poétique des mots. Ex : L’huître Francis Ponge mêmes particularités que le mollusque qu’il met en scène.

Jules Laforgue, dans le poème Intarissablement de ses Œuvres Complètes, s'intéresse à de grands problèmes encore irrésolus par l'humanité, tels que le sens de la vie et de la mort ou encore la puissance du temps. D'autres auteurs, comme Francis Ponge, se rapprochent du réel en décrivant des objets issus de la vie quotidienne, par exemple du pain, dans Le Parti pris des Choses. Il nous amène  ainsi à modifier notre perception d'un objet en apparence trivial que nous ne voyons plus, en nous le présentant

l’objet poétique devrait être laid, il exposa ainsi son point de vue dans la Préface de Mademoiselle de Maupin : « Tout ce qui est utile est laid. ». Lamartine pour sa part avait un avis bien différent : « La poésie est l'émotion par le beau. ». Et Ponge conciliant les deux dit : « N'importe quel objet du monde est apte à constituer pour quiconque une base de fascination et d'illumination ». Ainsi il n’y a pas d’objet poétique privilégié, qu’il soit repoussant ou attirant, le poète arrivera toujours