Néotaylorisme

effectuée au nom de deux principes inattaquables : la qualité et le service au client. Comment refuser le travail répétitif et prescrit si c'est le prix qu'il faut payer pour la qualité et le service dans un monde devenu si concurrentiel ? Le néotaylorisme contemporain est parvenu à naturaliser les contraintes : celle-ci paraissent désormais venir exclusivement de l'extérieur, du marché. Ce n'est plus le patron qu'impose une organisation du travail taylorisé, mais le client. Selon la belle formule

Progression et limites de l’autonomie On observe un développement de l’autonomie (doc) Qui ne concernent pas également tous les secteurs (doc) Qui concerne moins le travail non qualifié (doc) Ce développement est contrebalancé par celui d’un néotaylorisme tertiaire, reflet de la tentation de contrôle direct du travail précaire Les formes d’autonomies rendues possibles par les nouvelles technologies (Télétravail) ne se sont pas généralisées III/ Autonomie et qualité du travail Autonomie vidée

Regroupement de plusieurs postes en un seul Partage du pouvoir décisionnel avec les salariés Processus à versions multiples Réduction des vérificateurs et des contrôles Fonctionnement hybride: centralisation et décentralisation Emprunts théoriques Néotaylorisme Gestion de projet Débureaucratisation Leadership (coaching, mentorat) Juste à temps Elargissement des taches Gestion consensuelle Enrichissement des taches Empouvoirement Flexibilité Choix des participants • Permet de démontrer le niveau

« 0 » papier ; « 0 » panne ; « 0 » délai. >> Aujourd’hui, certains économistes remarquent avec l’apparition de nouvelles méthodes d’organisation du travail et notamment je JAT ( juste à temps ), le retour d’une nouvelle forme de taylorisme : le néotaylorisme. II – L’ENTREPRISE : UN GROUPEMENT HUMAIN L’entreprise est avant tout un ensemble d’individus qui travaillent ensemble et nouent des relations >> principale richesse de l’entreprise = son personnel. Les théories des relations humaines qui

L’AVENEMENT DU NEOTAYLORISME Alternatives Economiques 1er trimestre 2007 SYNTHESE | | Depuis une trentaine d’année le travail a été modifié. Les salariés disposent de plus de responsabilités du fait de leurs qualifications plus nombreuses. La multiplication des contrôles dans l’exécution de leurs tâches, implique plus de pression en terme de délais et de service client. Ainsi, le stress devient plus criant dans un contexte de fort chômage et de délocalisation. Le Taylorisme, qui consiste à parcelliser

à un retour du taylorisme, ou à un néotaylorisme, qui cette fois-ci ne se cantonne pas au secteur industriel. Les nouvelles formes d’organisation du travail ont donc su répondre dans une certaine mesure à certains des problèmes que suscitait le modèle taylorien. Il faut toutefois garder à l’esprit que ce dernier n’a pas disparu, mais s’est plutôt adapté aux nouvelles réalités économiques. En ce sens il est peut-être plus correct de parler de « néotaylorisme » que de « post-taylorisme », qui impliquerait

(parfois) humain 12 7.Productivité et salaires, le divorce 13 8.L’investissement immatériel, secret de la rentabilité retrouvée 15 9.Smart et McDonald’s : voyage au pays du néotaylorisme 17 Principales Conclusions 18 Discussions et critiques 22 Bibliographie complémentaireL’auteur Ingénieur de formation, Guillaume Duval est rédacteur

synonyme de taylorisme. Les " cadences infernales " imposées par les petits chefs ont été au coeur d'une conflictualité très vive. A côté de la qualité, le délai est lui aussi devenu, depuis vingt ans, un critère compétitif essentiel. Grâce à lui, le néotaylorisme contemporain a trouvé une réponse au problème du contrôle des rythmes de production: ce n'est plus le chef qui impose le rythme à l'opérateur, mais le client. C'est le résultat des politiques de juste à temps et de flux tendus. Fini les stocks

possibilité de différenciation. Comment concilier une productivité élevée, des économies d'échelle et une production en plus petites séries, plus variées ? • Deux phénomènes font qu'économistes et sociologues parlent aujourd'hui de néotaylorisme [ 5] : • le premier est celui de la qualité ; elle est devenue, durant les années 80, un enjeu central pour tous les producteurs de biens, mais aussi de services, un critère de différenciation essentiel. Avec la qualité, ce n'est plus

affaiblissement des conflits. I- L’évolution des structures de l’emploi. Au cours des trente dernières années, les structures de l’emploi ont été profondément modifié. L’évolution des structures de l’emploi s’est faite par l’apparition du néotaylorisme. Le taylorisme connaît une renaissance dans certains domaines de l’économie. Le travail en mouvement simple et répétitif s’est élargie à d’autre domaine que celui ouvrier, comme par exemple la banque, ce qui est la conséquence de la tertiairisation