Neologisme Ponge

la rareté de certains mots, la connotation, la polysémie, voire les néologismes.  Il existe des poèmes en prose qui servent à exprimer des sentiments ou qui jouent avec les mots. [ ... ] À mi chemin de la cage au cachot la langue française a cageot, simple caissette à claire-voie vouée au transport de ces fruits qui de la moindre suffocation font à coup sûr une maladie. [ ... ] Le Parti pris des choses, Francis Ponge. III) Les différentes visées de la poésie  Lorsque le poète exprime

la thématique au sens de Georges Poulet ( Horizon chez Reverdy ,  La Poésie moderne et la structure d’horizon ) et celle que pratique Jean-Pierre Richard ( Francis Ponge entre mots et choses ,  Gérard de Nerval ou la dévotion à l’imaginaire ) .  Du fait qu’il ne va pas au-delà de poser ses propres options en face des miennes, il ne m’est guère possible de

«Perte d'auréole» —. Pourtant, même dans ces textes ne correspondant a priori à aucun modèle de poème, l'enjeu est, toujours, la langue: la position de Baudelaire est à ce niveau con- tradictoire, faisant appel aux moralistes classiques contre le néologisme introduit dans «la belle langue de (son) siècle» 3, mais détruisant cette morale et cette raison par le paradoxe — «mon Dieu! faites que le diable me tienne sa parole!» 4 —, et cette langue par la création d'expressions originales débordant

différentes avec l’onirisme touche à tout de Jean Cocteau (Plain-Chant, 1923), les recherches d’expressivité d’Henri Michaux (Ailleurs, 1948), le jeu verbal repris par Jacques Prévert, poète du quotidien et des opprimés (Paroles, 1946-1949) ou par Francis Ponge (Le Parti pris des choses, 1942) à la recherche d’une poésie en prose descriptive. Tous traduisent des émotions et des sensations dans la célébration du monde avec Jules Supervielle (Oublieuse mémoire, 1948) ou Yves Bonnefoy (Pierre écrite, 1965),

comporte . . . . . . . . . . . . .quelques . . . . . . . . . . . mots . . . . . . . inventés . . . . . . . . . . . :. . . . . . . . . «. .douciné . . . . . . . . . . », . . .«. .belleté . . . . . . . . ». . . .Il. .s’agit . . . . . . .de . . . néologismes ..................... qui . . . . .traduisent . . . . . . . . . . . . .la . . .suavité . . . . . . . . . et . . . la . . . douceur . . . . . . . . . . .des . . . . propos .......... amoureux. ....................................................

de lire les figures de lecteur... (p. 308) 1. Diderot : la satire d’une certaine philosophie « Jacques disait que tout ce qui nous arrive de bien et de mal ici-bas était écrit là-haut. » Créé par le père Castel dans une intention polémique, le néologisme « fatalisme » (qui serait mieux nommé « déterminisme ») s’applique chez lui à la théorie philosophique du « meilleur des mondes possibles » exposée par Leibniz (1646-1716). Mais le mot fait également référence à la doctrine de la nécessité formulée

indispensable a l’exploitation d’un texte, d’une oeuvre. Pour y arriver, beaucoup d’activités lui sont proposées, entre autres - la dérivation - La formation de mots (populaire ou savante) - les exercices portant sur les emprunts, les archaïsmes, les néologismes, la dénotation / la connotation - les doublets - les homonymes - les antonymes - les homophones - les homographes - les paronymes - les activités portant sur la famille des mots - les procédés métonymiques et métaphoriques - la comparaison de supports

Lisle intitule son recueil Poèmes et poésies , le poème suppose une plus grande condensation de thèmes que la poésie mais dès le XIXe, il tend à désigner toute œuvre littéraire d’inspiration poétique.  « Proêmes » de Francis Ponge. 3. Un poème peut être long ou bref Chez les Latins, le mot poesis désignait un long poème tandis que poema renvoyait à un poème bref.  À l’âge classique, la poésie devient

saturée d’imaginaire, la poésie plus récente a pu choisir de se détourner des chemins du songe et condamner même « les impostures de la poésie » (Roger Caillois) pour revendiquer un rapport aux choses les plus proches et aux réalités tangibles (Francis Ponge, Jean Follain, Eugène Guillevic, Philippe Jaccottet…). Les chemins du rêve furent ainsi un merveilleux déclencheur d’une modernité dont la poésie contemporaine a désormais établi le bilan critique. Quelques œuvres de référence - L. ARAGON, Une Vague

saturée d’imaginaire, la poésie plus récente a pu choisir de se détourner des chemins du songe et condamner même « les impostures de la poésie » (Roger Caillois) pour revendiquer un rapport aux choses les plus proches et aux réalités tangibles (Francis Ponge, Jean Follain, Eugène Guillevic, Philippe Jaccottet…). Les chemins du rêve furent ainsi un merveilleux déclencheur d’une modernité dont la poésie contemporaine a désormais établi le bilan critique. Quelques œuvres de référence - L. ARAGON, Une Vague