Nerval Grand Mere

peuple + moi fantasmatique qu’est l’africanité mythique à la Frobenius. Processus de dépersonnalisation ouvre le moi à une identité recomposée, ouverte. Même dans le cas d’une autobiographie au sens stricte qui n’est pas poésie lyrique, Rousseau et Nerval insiste sur la singularité de leur récit de vie. La personne singulière sans être niée peut être mise en perspective. Rousseau en fait une pièce de comparaison : il passe de l’expression de soi à l’explication de ce qui fait une personne. Il y a une

conséquent, en aucune façon ; Je ne puis troubler sa boisson. Tu la troubles,repris cette bête cruelle; Et je sais que de moi tu médis l’an passé. –comment l’aurais je fais si je n’étais pas né ? Repris l’agneau ; je tête encore ma mère -si ce n’est toi, c’est donc ton frère. -je n’en ai point–c’est donc quelqu’un des [tiens ; Car vous ne m’épargnez guère, Vous, vos bergers, et vos chiens. On me l’a dit : il faut que je me venge. » Là dessus, au

Baudelaire naquit le 9 avril 1821 à Paris. Il fut le fils de François Baudelaire et de Caroline Archenbaut-Defaÿs. Son père, ancien prêtre converti en peintre sans talent mourut alors que Charles n’était qu’enfant. Après la mort de ce père, Charles et sa mère se retirèrent à Neuilly. Mme Baudelaire, une mère aimante, se remaria peu après avec le général Aupick. Juste après ce mariage, elle accoucha d’une fille mort-née. Charles ne s’entendait pas très bien avec son beau-père mais la mort de cette sœur heurta profondément le petit

mais il existe dans la littérature des oeuvres encore plus sombres, plus proches de la désespérance par exemple celle de Gérard de Nerval Les Chimères. Dans ce poème, on ressent un poète qui est désespéré, qui a perdu le goût de vivre et qui est dans un état proche de la folie : on ne peut trouver de locuteur. Par l'utilisation de l'oxymore "Soleil noir", Gérard de Nerval montre l'intensité de sa mélancolie que l'on peut retrouver dans l'expression "ma seule Etoile est morte". Aussi cet oxymore montre

PREFACE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p2 Arthur RIMBAUD Le dormeur du val . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p3 Paul FORT Complainte du petit cheval blanc . . . . . . . . . . . . . . . . p4 Gérard DE NERVAL Le point noir. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p5 Alphonse DE LAMARTINE L’isolement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p6 Louis ARAGON Elsa au miroir. . . . . . . . .

à Paris en 1821. Son enfance est marquée par la mort de son père en 1827 et la difficile acceptation du remariage de sa mère avec le général Aupick en 1828. Il fait ses études au Collège Royal de Lyon, puis au Lycée Louis-Le-Grand à Paris et remporte de nombreux succès scolaires en poésie latine. Il fréquente déjà les milieux de la bohème littéraire, rencontre Balzac et Nerval. Déjà, sa personnalité s’affirme. Il commence à écrire ses premiers vers. En 1839, il est renvoyé du Collège pour indiscipline

différents journaux lyonnais) pour subvenir aux besoins de sa mère et de son frère cadet Adrien. Peu de temps après il revient s’installer à Paris, où il fonde un journal judiciaire intitulé l’Audience en collaboration avec Polydore Millaud. Attiré par la littérature mais ayant délaissé ses études, il commençe à fréquenter la jeunesse artistique et trouve rapidement sa place dans la « Bohème », composé d’artistes comme Rossini, Gérard de Nerval ou encore Charles Baudelaire. A cette époque, ses amis commence

bonheur » Albert Samain (XIX) 3) «  Enfant, pourquoi pleurer ? » Guy de Maupassant (XIX) 4) « L’enfant qui priait » Sophie d’Arbouville (XIX) 5) « Les ailes des petits enfants » Alphonse Daudet (XIX) 6) « L’enfance » Gérard de Nerval (XIX) 7) « L’enfance » Victor Hugo (XIX) 8) « L’enfance » Guillaume Apollinaire (XIX) ? 9) « L’écolière » Maurice Carême (XX) 10) « Le cancre » Jacques Prévert (XX) Préface Lecteurs, le thème de l’enfance va être abordé

Victor Hugo venait chaque jour rendre visite à sa maîtresse Juliette Drouet qui y louait une chambre. C’est là que se trouve aujourd’hui la majestueuse librairie Tropismes. En 1864, Baudelaire (1821-1867) qui loge rue de la Montagne 28 à l'Hôtel du Grand Miroir (détruit), arpente « tous les jours huit fois toute la longueur du passage en faisant 250 pas par tour ». Fuyant ses créanciers, le poète des Fleurs du Mal donne à Bruxelles des conférences qui tournent à sa confusion. Il ne réussit guère mieux

sorte d’illusion et comment elle est possible ? En nous appuyant notamment sur le chapitre II de l’Essai sur les données immédiates de la conscience intitulé « De la multiplicité des états de conscience. L’idée de durée », sur Sylvie de Gérard de Nerval et sur Mrs Dalloway de Virginia Woolf, nous verrons que la fuite du temps a le sens d’une reconnaissance de sa réalité vécue, qu’elle manifeste même la finitude de notre existence mais qu’elle est surtout le résultat des inévitables ratés de la vie