Neutralité Budgétaire

Question 55 - Politique keynésienne : avantages et limites Quels sont les avantages et les limites d'une politique de relance keynésienne ? Question 2009 dont l'intitulé est assez proche Pourquoi les keynésiens préconisent-ils une politique budgétaire de relance ? Quelles en sont les conséquences ? Bref Rappel sur Keynes et la théorie Keynésienne : John Maynard Keynes : économiste et mathématicien britannique (05-06-1883 et 21-04-1946) : inspirateur du keynésianisme, courant de pensée économique

I. LA POLITIQUE BUDGETAIRE DE L’ETAT a. Qu’entend-on par budget de l’Etat ? Le budget de l’État correspond à l’ensemble de ses ressources et ses dépenses. L’essentiel des ressources provient des impôts et des taxes payés par les citoyens et les entreprises (ex : produits des amendes, taxe intérieure sur les produits pétroliers, impôt sur les sociétés, impôt sur le revenu, TVA…). Les dépenses quant à elles correspondent à l’argent que l’État utilise pour financer les actions publiques : éducation

Pourquoi les politiques monétaires et budgétaires sont privilégiées pour lutter contre la crise ? Ces politiques sont privilégiés par les différents gouvernement car c'est une manière de relancer l'économie qui est connu par la consommation notamment (baisse des impôts hausse des dépenses budgétaires,aides sociales... entraine une hausse de la consommation des ménages). C'est-à-dire qu'ils ne veulent pas prendre de risques donc ils utilisent les méthode qui ont fait leur preuve dans le passé.

qui a pour but de relancer l'économie d'un pays ou d'une zone monétaire lorsque ses capacités de production sont sous-utilisées. La finalité est de favoriser la croissance pour lutter contre le chômage. La relance sous la forme d'une politique budgétaire s'appuie sur la théorie keynésienne qui veut que les entreprises embauchent en fonction des besoins, c'est-à-dire de l'activité économique et non en fonction de la variation du prix de la main d'œuvre. La relance par la demande s'effectue par

Commission européenne) Le déficit public Le déficit public est le besoin de financement de l’ensemble du secteur des administrations publiques. En zone euro, il s’élevait fin 2009 à 6,3 % du PIB. En 2008, le gouvernement avait un excédent budgétaire de 1% du PIB et en 2009, il y a eu un déficit de 5,4%, passant à 5,8% en 2010 en raison du plan de sauvetage public de l'industrie financière. Nous pouvons observer sur le graphique un déficit public s’aggravant à partir de 2008. (Source :

délicate. - Persistance d’une inflation importante. Le raisonnement reste inséré dans le cadre d’analyse néo-keynésien avec : - Une remise en cause des lois de comportement keynésiennes. - Une remise en cause des effets de la politique budgétaire sur la croissance économique. Pas de construction d’une théorie générale alternative. 2. Contexte socio-économique : Année 70 : des chocs pétroliers successifs : Fin de modèles de production basés sur l’énergie bon marché. - Hausse

entreprises à exercer une pressions sur les salaires pour essayer de maintenir la compétitivité, certaines sont conduites à délocaliser d’où la suppression d’emplois. 2 – La politique budgétaire : La disparition des politiques monétaires nationales auraient pu conduire à donner 1 rôle accru aux politiques budgétaires nationales. Or c’est l’inverse qui s’est produit avec l’adoption du pacte de stabilité de croissance qui limite les déficits publics. Par ailleurs l’absence d’harmonisation se traduit

politique de rigueur a pour objectifs la stabilité des prix et l’équilibre extérieur. B – Les différents instruments • politique monétaire : taux d’intérêts (pour la relance, baisse des taux – pour la rigueur, hausse des taux) • politique budgétaire : dépenses publiques, investissements publics, grands travaux • politique fiscale : impôts • politique sociale : revenus de transferts • politique de revenus : SMIC, indexation des salaires sur les prix C – Les 2 grands courants

et la demande au profit de l’intérêt général. Effet d’éviction: C'est un effet d’extension des activités du secteur public, au détriment du secteur privé. L’illustration la plus connu de l’effet d’éviction concerne la conséquence d’un déficit budgétaire financé par le recours à l’endettement de l’état. Multiplicateur : Mécanisme Keynésien par lequel une dépense nouvelle de l'État ( par exemple l'investissement) engendre une hausse de la production supérieur à la dépense initial. Le multiplicateur

pas automatiquement par une hausse de la consommation. On parle alors d’ « effet de lissage » puisque les agents répartissent de manière optimale leur consommation au cours du temps sous contrainte budgétaire. Les pouvoirs publics, peuvent encourager l’épargne par le biais de la politique budgétaire et fiscale selon trois leviers, à savoir, la fiscalité, le niveau des prix et la dette publique. La politique fiscale a un impact non négligeable sur le taux d’épargne par le biais du taux d’intérêt