NKVD

visites s’intensifient. A son travail, elle rencontre des ennuis avec ses collègues qui veulent savoir pourquoi part elle sans prévenir à n’importe quelle heure. Un jour sur ordre de Staline Sergueï est arrêté à son domicile par la police politique (le NKVD) et torturé. Olga implore Staline de sauver son mari. Le « petit père des peuples » rejette sa requête, feignant de ne pouvoir intervenir. Peu après le dictateur relâche son mari pour l’écarter d’avantage. Quelques semaines plus tard Staline a une

truqués où les accusés, épuisés, passent aux aveux et sont ensuite fusillés). La terreur stalinienne s’appuie sur une nouvelle catégorie sociale, la « nomenklatura », qui doit tout à Staline et le sert avec zèle, à commencer par la police politique, le NKVD. Créée par Lénine en 1917 (elle s’appelle alors la Tcheka), la police politique effectue les arrestations, torture les « ennemis du peuple » et gère le système des camps. Prisonniers du Goulag construisant le canal Mer Blanche/Mer Baltique, photographie

encore du gouvernement de Lénine, et également de l’opposition. Les moyens qu’il utilise pour mettre en œuvre cette ascension fulgurante reposent en grande partie sur une bureaucratie comblée de privilèges , et une police politique omniprésente, la NKVD : ce sont les prémices du régime totalitaire qui est instauré une fois sa vraie assise au pouvoir atteinte. En effet, dès lors qu’il devient secrétaire général du parti communiste de l’Union soviétique, Staline règne en maître sur le pays. L’arrivée

URSS) accueillent des milliers de déportés, issus de milieux divers. La mortalité y est redoutable, les conditions de vie implacables. La police du parti déploie un zèle tout particulier à traquer les ennemis supposés ou réels que le régime désigne : NKVD en URSS, Gestapo en Allemagne, OVRA en Italie…. Les manifestations de violence sont quotidiennes : des Pogroms allemands (La Nuit de Cristal en 1938), aux expéditions punitives italiennes en passant par les exécutions de masse en Union Soviétique (Environ

masse pour montrer que leur peuple les soutient. Chaque régime impose son style. Il représente leur réalité sur les affiches et les tableaux « réalisme soviétique ». Tous les autres arts sont interdits. C Un exercice différencié de la terreur NKVD = URSS OVRA = Italie SS-SA = Allemagne Le régime soviétique à fait régner la terreur durant 74 ans alors que l’Allemagne 12 et l’Italie 22 ans. Les cibles sont différentes. URSS = Ennemi de classe (paysan riche) Allemagne = Ennemi du Volk

la peur inspirée par ces camps. En effets, mes conditions y sont très dures, comme le montre la lithographie de Gignoux publié dans Le Pèlerin en 1931 où l'on voient des hommes tirer un tronc sur la neige sous le regard menaçant d'un gardien. Le NKVD, la police politique se charge des arrestations. La déportation des opposants est un principe phare de Staline, qu'il a notamment appliqué lors des des Grands Procès de Moscou (1936-1937), sujets d'une forte propagande avec par exemple la couverture

ils ne ressortiront pas (Ceux qui survivent à la brutalité des gardiens, au surtravail et à la sous-alimentation sont assassinés en 1945). Ces trois régimes se sont dotés d’instruments de répression ad hoc  : c’est le nouveau NKVD en URSS (1935), la GESTAPO et l’empire de la SS en Allemagne ou l’OVRA en Italie. Enlèvement, disparitions, exécutions extrajudiciaires ou lors de parodies de justice (« Grands procès de Moscou » en 1938) sont le quotidien de ces régimes. Si l’Italie

appartient en effet à Staline qui a épuré le Parti communiste et écarté tous les anciens dirigeants. Dans ce régime autoritaire Staline fonde sa légitimité sur son propre culte et sur celui de Lénine. La Terreur Staline dispose d'une police politique, le NKVD qui traque tous les opposants : koulaks, paysans. L'assassinat en 1934 de Kirov, ami de Staline sert de prétexte à l'ouverture en 1936 d'un grand procès politique sous la direction de Vychinski. Ces purges concernent les membres du Comité central puis

avec un nom et les autres) sont les dirigeant (il y a une symbolique, les dirigeants ne font rien et profite, comme les cochons dans la réalité, ils sont engraissés). Les chiens quant à eux représentent la police politique (KGB, Tcheka, GPU, OGPU, NKVD), les chevaux et moutons sont les militant, les uns comme ouvrier travailleur et les autres les masses, qui suivent sans réfléchir. La chatte représente les profiteurs des régimes et les pigeons, ceux qui répandent le communisme en dehors du pays.

Juifs. Les Russes perpétuent des violences contre les Juifs et en Pologne ou dans les pays baltes participent à la population d'élimination systématique des élites (fonctionnaires, militaires, cadres). Au printemps 40, la police politique russe, le NKVD assassine 4 100 officiers polonais à Katyn. Pour des questions stratégiques, les Alliés gardent le silence sur ce crime comme sur le partage de la Pologne... L'Asie n'échappe pas à cette brutalisation de la guerre. 20 des 27 millions de morts d'Asie-Pacifique