Norbert Elias La Loi Du Monopole

territoire. L’Etat suppose la souveraineté ( c’est le pouvoir de faire casser la loi, c'est le pouvoir législatif ). Personne est supérieur à l’Etat pas même les gens qui l’incarne. L’Etat créé des institutions qui lui ressemble et vont lui faire durer et font vivre l’Etat (la police, la justice, l’enseignement) pour rappeler que l’Etat existe. Cette institutionnalisation de l’Etat va avec la législation. Sans la loi et l’administration l’Etat n’existe pas. Cet Etat tel que nous le connaissons aujourd'hui

cœur de toute société existe une loi de transformation, un moteur, qui amène la société à changer. Cette loi se situe dans les savoirs. Et comme les savoirs évoluent, la société évolue malgré nous. Depuis toujours, les Hommes s’interrogent, et les savoirs se constituent au cours du temps. (les savoirs scientifiques ont transformé radicalement la société).  La société a donc un ordre fixe et un ordre continu. Il établit à partir de cette constatation, la « loi des trois états » qui explique l’évolution

en évidence un certain nombre de facteurs : Fin du Moyen-âge : la multiplication des guerres privées => désir de paix intérieure => pouvoir des suzerains sur ces vasseaux => émergence du pouvoir royal => l’émergence d’une autorité pacificatrice monopole de la violence légitime : il ne s’agit pas d’éradiquer la violence mais de la figer dans l’Etat La cristallisation de la bureaucratie et l’émergence de la rationalisation. Invention de la démocratie : instauration d’une classe (la bureaucratie)

de la planète est resté constant car la croissance économique entraîne la croissance démographique. Les hommes deviennent trop nombreux pour la terre cultivée et famines et épidémies viennent invariablement briser l’essor des sociétés en croissance (loi de Malthus). Le niveau de vie d’un esclave romain est le même que celui d’un paysan au XVIIe siècle et que celui d’un ouvrier au XIIe siècle. Il est proche de celui des pauvres du monde moderne : environ un dollar par jour. De même, l’espérance de vie

est conforme à la loi. Elle doit être différenciée de la légitimité, qui est la caractéristique d’un pouvoir dont l’acceptation se fonde non pas sur la coercition comme ressource première, mais sur le consentement de la population qui s’y soumet. A partir de ces deux définitions, on peut voir que ces termes ne s’opposent pas, mais qui en même temps ne se confondent pas. Il peut y avoir de la légalité, c’est-à-dire le respect du droit, et d’un autre côté, il peut y avoir une loi sans légitimité. Exemple

ces relations on l’a vu ce sont des discours politiques basées sur la persuasion dont la finalité est de convaincre la population, ceux qui les écoute. Cela peut être aussi la violence : Weber explique que ce qui caractérise l’état c’est qu’il a le monopole de la violence au sein de notre société. Et la SP va aussi s’intéresser à ce qui fonde ces relations de dominations : comment dans notre société on en vient à intégrer l’idée qu’un certain nombre d’individus sont légitime pour décider au nom de tous

qu’on remet en perspective suivant en cela Enzo Traverso 2001. Il s’agit alors de rendre compte des dynamiques politiques, sociales qui sont au principe des changements de régime et de leur institutionnalisation. Norbert Elias a écrit sur le régime nazi que c’était le délabrement du monopole de la violence physique, de la violence privée, un moment où les formes pacifiées de conquête du pouvoir disparaissent. On comparera le fascisme et le nazisme inscrits dans les processus historiques. Il ne s’agit

principes de base ? Pour lui la seule véritable expérience est celle des sens. Il affirme que la chose en soi est inaccessible et inconnaissable. Il faut appréhender ces choses d’une autre façon. Il met l’accent sur la notion de cause et la notion de loi. Il élabore un arbre des connaissances qui va du général au particulier et de l’abstrait au concret. Donc des maths qui est la science la plus abstraite et la plus formelle à la sociologie. Dans sa conception, la sociologie a pour objet et objectif

le politique comme un « champ social de contradiction d’intérêt. Intérêts réels ou imaginaires, matériels ou symboliques. Mais aussi de convergence et d’agrégation partielle régulée par un pouvoir disposant du monopole de la coercition légitime. » Le champ social est régulé par le monopole de la coercition légitime, la violence moralement juste : police, armée. Le champ social est régulé par un pouvoir. Au cœur du politique se situe cette fonction de régulation sociale. La politique permet aux groupes

progressive des droits des membres de la famille. Le père a perdu de son autorité au-près de sa conjointe et la loi l'indique de manière claire. La notion de chef de famille a disparu, les parents partagent l'autorité familiale. La femme a acquis des droits et une place égalitaire à l'homme dans la famille. De plus la distance qui séparait les parents et les enfants s'est réduite, et même la loi le prends en compte. Ex : chapitre des punitions corporelles. La relation parents-enfants passe de plus en