Nos souvenirs brûlés

INTRODUCTION Ce dossier présente deux œuvres illustrant la nécessité du souvenir. La seconde guerre mondiale fut pour le monde entier une expérience traumatisante, l'extermination, la torture de plusieurs catégories de population nous ont montré ce dont l'homme pouvait être capable. On a retiré à certains leur humanité. L'art a-t-il encore sa place après de telles atrocités ? Quelle est alors sa fonction ? Nous verrons dans ce dossier comment Boltanski permet aux déportés de retrouver une humanité

'Paradiso'. Au cours des années quatre-vingt, devenu cinéaste, il apprend la mort du vieil Alfredo et se souvient de ces années fascinantes... Après une absence de près de 30 ans. Il reprend ainsi contact avec les gens d'autrefois et revoit en souvenirs les événements qui ont marqué son enfance et l'on poussé vers son rêve de faire du cinéma. Nuovo cinema Paradiso è un film del 1989 ; scritto e diretto da Giuseppe Tornatore. [pic] Alla fine degli anni quaranta, il giovane Salvatore scoprì

COMMENTAIRE COMPOSE, LE ROI SE MEURT, IONESCO : MARGUERITE Il perçoit encore les couleurs. Des souvenirs colorés. Ce n’est pas une nature auditive. Son imagination est purement visuelle … c’est un peintre … trop partisan de la monochromie. (Au Roi.) Renonce aussi à cet empire. Renonce aussi aux couleurs. Cela t’égard encore, cela te retarde. Tu ne peux plus t’attarder, tu ne peux plus t’arrêter, tu ne dois pas. (Elle s’écarte du Roi.) Marche tout seul n’aie pas peur. Vas-y. (Marguerite, dans

subit : • Lexique extrême violence et mort : 'vieillards criblés de coups, filles éventrées, femmes égorgées, mamelles sanglantes' (Oxymore : lait=vie / sanglantes=mort) • Victimes décrites par participes passés ('mourant, égorgées, brûlés, éventrées, criblés...') : civils sans défenses subissent guerre (assonances en é qui scandent texte => chant vers la mort, funérailles) • V choisi parler être faibles ('vieillards, femmes, enfants') pour provoquer indignation car non combattants

enfants. +dvp chanson des canuts. 1.2Les poètes engagés arrivent à convaincre en utilisant leurs œuvres, leurs mots comme une arme. Dans leurs poèmes, ils peuvent dénoncer de façon explicite comme L. Aragon dans « Strophes pour se souvenir » : « vos portraits […] noir de barbe et de nuits hirsutes menaçants » désigne les résistants capturés (fatigués, amaigris, torturés…) ou encore la couleur de l’affiche pareille à une « tache de sang ». Il essaye de remémorer aux lecteurs

c'est de l'argent qui part, de la chaleur en moins. - Vers 10 : métaphore au vers 9 qui compare la mort d'une pendaison, le bruit du claquement de la tête et de la corde quand elle se tend est pour le poète le même bruit de la bûche qui tombe pour brûler. C'est dû à l'importance que prend un morceau de bois ; il est non seulement la chaleur, mais la vie. - Les vers 11 et 12 sont une autre métaphore de l'esprit de Baudelaire qui dit ressembler à une tour (forme de l'homme) qu'on abat avec des coups

hors d'haleine, il attend le trépas. André Chénier, Amours, posthume, 1819. A. Causerie Vous êtes un beau ciel d'automne, clair et rose ! Mais la tristesse en moi monte comme la mer, Et laisse, en refluant, sur ma lèvre morose Le souvenir cuisant de son limon amer. 1 — Ta main se glisse en vain sur mon sein qui se pâme ; Ce qu'elle cherche, amie, est un lieu saccagé Par la griffe et la dent féroce de la femme. Ne cherchez plus mon cœur ; les bêtes l'ont mangé. Mon cœur

devait-elle appeler la police pour leur déclarer un décès ? Dans ce cas les enquêteurs pouvaient se douter qu’elle était coupable : elle risquait la prison. Elle devait faire disparaître le corps. Elle pouvait enterrer le cadavre dans le jardin ou le bruler, mais elle n’en avait pas la force. Thérèse resta plusieurs jours immobiles, à regarder le cadavre de Madame Raquin. Ses pensées devenaient de plus en plus incontrôlables, Camille était maintenant omniprésent dans son esprit. Il l’appelait, il voulait

1942. Toute la famille de Jean-Claude s'est réunie en France pendant la Seconde Guerre Mondiale. Tous les adultes de cette famille juive sont obligés de coudre une grosse étoile jaune sur leurs vêtements. Jean-Claude raconte ensuite ses nombreux souvenirs de son enfance avec son père. La guerre commença un jour de septembre 1939. Son père et ses deux frères partirent pour la guerre. La mère de Jean-Claude prends alors les choses en mains et se rend dans le sud de la France accompagnée des grands-parents

Horla, un être surhumain, le |souvenirs. | |terrasse chaque nuit et boit sa vie. Cette folie le conduira à de nombreuses|C'est l'histoire d'un groupe d'ami qui se raconte des histoires pour se faire | |actions, toutes plus insensées les unes que les autres. Il en viendra même à|peur quand l'un d'eux un juge, narre l'histoire d'un meurtre qu'il doit | |mettre le feu à sa maison et laissera brûler vif ses domestiques. Maupassant|élucider